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Dargaud
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Paris. 1929. Salvador Dali s'enfuit avant la projection du "Chien Andalou" qu'il a co-écrit avec son ami Buñuel. Ignorant tout du succès retentissant du film, il quitte Paris, en quête de gloire et de femmes, et embarque ses angoisses avec lui pour retrouver sa catalogne natale. Cet été-là, à Cadaquès, il fait la rencontre de Gala Eluard dont l'obsédante existence va changer sa vie.
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Nous sommes en 1930 dans l'atelier de Picasso de la rue de la Boétie. Arrive Éluard, radieux. Dali dîne enfin avec sa femme, Gala.
« Éluard n'est pas jaloux ? - Non. », répond le poète.
Picasso est sidéré et met en garde son ami : pour lui, Salvador Dali, du haut de ses 25 ans, est un drôle de coco, vieux et jeune à la fois, un peintre au talent sidérant, à l'intelligence vrombissante, prêt à tout... Et Picasso de croquer Dali en chat Mephisto, un chat qui prend vie, se frotte aux jambes d'une Gala qui se baisse et le caresse, et le chat aussitôt de l'emmener avec lui dans son passé, sa jeunesse, et pour commencer à Figueras, ville de Catalogne. -
Qui était Vivian Maier, cette « nounou pas comme les autres » dont on découvrit à titre posthume le talent immense de photographe ? Vivian Maier décède en 2009, à 83 ans, dans le plus grand anonymat. On redécouvre ses photos pleines d'humanité et d'attention envers les démunis et les perdants du rêve américain par hasard dans des cartons oubliés au fond d'un garde-meuble de la banlieue de Chicago. Personnalité complexe et parfois déroutante, femme libre dont le destin s'est écrit entre la France et l'Amérique, elle avait choisi de vivre les yeux grands ouverts. Vivian Maier claire obscure est le portrait par Émilie Plateau et Marzena Sowa de cette invisible photographe de génie.
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Alexandre Dumas, qui se disait « frère des peintres », raconte les souvenirs qui ont marqué son amitié avec Eugène Delacroix. D'une anecdote à l'autre, les tempéraments de l'immense artiste et du grand romancier se révèlent, un portrait de leur époque se dresse, les combats au nom de l'art surgissent. Catherine Meurisse s'invite dans cet hommage et en offre une adaptation toute personnelle. Le but espéré de cette causerie ? Que la fougue de Delacroix et la verve de Dumas soient une fête pour l'oeil et pour l'esprit !
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1927, un procès ubuesque se tient à New York. Avocats, témoins, experts et artistes débattent pour savoir si le travail de Constantin Brancusi doit être considéré comme de l'art.?En écho, à Paris, le sculpteur et ses contemporains doutent. Le travail de Brancusi est-il à la hauteur face au génie de l'artisanat et de l'industrie ? Le nouveau continent a-t-il les épaules pour jouer le rôle central dans l'art moderne que l'histoire lui impose désormais ?
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Eileen Gray ; une maison sous le soleil
Charlotte Malterre-Barthes, Zosia Dzierzawska
- Dargaud
- 12 Juin 2020
- 9782505083689
En 1965, une tragédie a lieu sur la plage de Roquebrune-Cap-Martin : un homme est retrouvé mort noyé en face de son domicile. Il s'agit du Corbusier, célèbre architecte et peintre français, propriétaire d'une somptueuse maison en bord de mer. Cette demeure, c'est la villa E-1027, et contrairement à ce que tout le monde pense, elle a été créée par une femme : Eileen Gray.
Fille d'Irlandais, Eileen débarque à Londres pour apprendre les techniques de la laque. Bien décidée à tracer sa propre voie dans le milieu artistique, elle ouvre ensuite une galerie de décoration d'intérieur à Paris et fait la connaissance de Jean Badovici, un architecte passionné par le talent de la jeune femme. À ses côtés, c'est toute la réflexion d'Eileen sur l'art et l'architecture qui se développe et prend lentement forme, pour aboutir à l'oeuvre d'une vie : la villa E-1027. Mais lorsqu'on crée une oeuvre aussi intime, il faut s'attendre à ce que certains ne puissent en saisir toute la complexité...
Avec poésie, douceur et amertume, Charlotte Malterre-Barthes et Zosia Dzierzawska nous baladent au coeur de la vie de cette artiste et rendent ses lettres de noblesse à une femme bien trop longtemps restée dans l'ombre de ses collègues masculins.
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Pablo : Intégrale Tomes 1 à 4
Julie Birmant, Clément Oubrerie, Sandra Desmazières
- Dargaud
- 3 Novembre 2017
- 9782205076844
La vie cachée de Pablo Picasso enfin en intégrale ! Picasso comme vous ne l'avez jamais vu.
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Le 29 janvier 1912, Henri Matisse se rend à Tanger avec sa femme pour changer d'air. Il vient de perdre son père, il est déprimé, il cherche un nouveau souffle. Le couple s'installe à l'hôtel de la Villa de France, un palace sur les hauteurs de Tanger. Malheureusement alors qu'il ambitionne de peindre la nature marocaine, il pleut sans cesse sur Tanger ; ce qui le contraint à peindre dans sa chambre 35 qui deviendra mythique pour l'histoire de l'art.
En désespoir de cause, il demande un modèle. C'est ainsi Zorah, prostituée, qui est convoquée pour poser...
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Pablo Tome 3 : Matisse
Julie Birmant, Clément Oubrerie, Sandra Desmazières
- Dargaud
- 25 Avril 2013
- 9782205070187
Dans ce troisième épisode de Pablo, Picasso fait vivre à Fernande un western à dos d'âne dans le village le plus reculé de Catalogne : Gosol. Là, il fricote avec des contrebandiers primitifs. Son art s'épure et il crée de nouveau ; les chefs-d'oeuvre s'accumulent. Une nuit, le couple doit fuir une prétendue épidémie de typhoïde. Picasso serait-il paranoïaque ? Fernande en est persuadée. Mais de retour dans leur atelier parisien étrangement dévasté, elle commence à douter... Et si Dieu se jouait vraiment de Pablo ? Au Bateau-Lavoir, Picasso termine le portrait somptueux de Gertrude Stein. Le peintre est mûr pour rencontrer son principal rival : Henri Matisse. Tout oppose ces deux hommes, et Picasso, en cet automne 1906, n'a plus qu'une idée en tête : clouer le bec à ce Français ringard avec un tableau révolutionnaire... Le Bordel !
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En 1912, Marcel Duchamp quitte Paris pour Munich. Il passera trois mois dans la capitale bavaroise. À son retour, il commence ses premiers ready-made, qui feront sa gloire, mais qui surtout révolutionneront véritablement tout l'art du XXe siècle. De ce séjour, qu'il qualifiera à la fin de sa vie de « théâtre de sa totale libération », nous ne savons rien ou presque. Alors, que s'est-il passé à Munich ? Roman Muradov l'imagine, de manière loufoque, éminemment duchampienne, et graphiquement sublime.