Écarlate ou carmin, pourpre ou vermillon... Doté de nuances infinies et issu de pigments tout d'abord minéraux, végétaux et animaux, le rouge trouve d'emblée chez les peintres matière à se déployer: s'il est la couleur du pouvoir et de la richesse, il est aussi celle de la sensualité et de la fête ; et s'il reste indissociable de la vie et du sang, il l'est aussi du feu et de l'enfer.
De Van Eyck à Nicolas de Staël, de Bruegel à Kandinsky et de Caravage à Monet, voilà une histoire de la peinture occidentale revisitée... en rouge !
La forme originale de ce coffret permet de plonger au coeur de la peinture pour y découvrir le rôle de la couleur rouge dans la création des artistes. Accompagné d'un livret explicatif comprenant une introduction et des commentaires d'oeuvres, ce livre « en accordéon », tout en images, déploie plus de cinquante oeuvres, en ensembles, en détails, en gros plans.
Le catalogue de l'exposition « Monet Mitchell », organisée à la Fondation Louis Vuitton en partenariat avec le musée Marmottan Monet, explore les correspondances entre les oeuvres tardives de Claude Monet (1914-1926), qui anticipent les débuts de l'abstraction, et les peintures de Joan Mitchell (1925-1992).
Peintre américaine issue de l'expressionnisme abstrait, Joan Mitchell voyage en France dès 1948 et s'installe en 1968 à Vétheuil, lieu d'inspiration où vécut aussi Monet de 1878 à 1881.
Les chefs-d'oeuvre et les essais ici réunis soulignent les points de convergence liés à la couleur, à la lumière, à la gestualité, à la nature et aux paysages de Giverny et Vétheuil, qui ont profondément inspiré les deux artistes.
Véritable célébration des oiseaux, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Délicates mésanges sur des cerisiers en fleur, paons majestueux faisant la roue, hirondelles gracieuses en plein vol, chouettes endormies sur fond de ciel de pleine lune ou cacatoès aux ramages chatoyants, tous ces oiseaux révèlent la virtuosité, le raffinement et le don de l'observation de ces artistes intemporels. De Keisai, Keibun et Hokusai à Hiroshige et Koson, ces estampes subliment la beauté de la nature.
Bleu outremer ou bleu azur, bleu de cobalt ou bleu de Prusse... Maniant toutes les nuances offertes par les pigments naturels ou synthétiques, d'origine végétale ou minérale, les artistes ont peu à peu fait du bleu l'un de leurs meilleurs alliés pour peindre les lointains et le ciel, l'air et le froid, le silence et la mélancolie, le divin et les rois...
De Giotto à Yves Klein, de Bosch à Vermeer et de Léonard de Vinci à Van Gogh, voilà une histoire de la peinture occidentale revisitée... en bleu !
La forme originale de ce coffret permet de plonger au coeur de la peinture pour y découvrir le rôle de la couleur bleue dans la création des artistes. Accompagné d'un livret explicatif comprenant une introduction et des commentaires d'oeuvres, ce livre «en accordéon», tout en images, déploie une cinquantaine d'oeuvres, en ensembles, en détails, en gros plans.
Les guides des Arts deviennent les guides Hazan.Ce livre, étayé d'une abondante iconographie, se propose d'être un outil aidant à comprendre une oeuvre picturale. L'observation directe d'une peinture, objet du premier chapitre, permet d'en saisir les particularités de fond et de forme : la composition, le dessin, la couleur, le volume, la perspective sont quelques-uns des moyens dont le peintre dispose pour réaliser un tableau. Chaque oeuvre prend en outre place dans un contexte précis, dont les protagonistes sont les artistes et les commanditaires, souvent des mécènes qui jouent un rôle essentiel dans la promotion et le développement des arts.Le tableau prend vie dans un atelier, où travaillent élèves et collaborateurs. Un chapitre entier est consacré à la préparation de l'oeuvre picturale. Les techniques, outils et supports déterminent le résultat final.Dans l'analyse du tableau, la distinction des types et des genres est très importante : retables, polyptyques, peintures de chevalet, natures mortes, portraits ou paysages. Ils se différencient par leur forme, leur taille, leurs caractéristiques iconographiques, mais aussi par leur fonction. Par ailleurs, la naissance des collections privées et du marché de l'art au cours du xviie siècle coïncide avec l'avènement de genres picturaux ; elle a imposé des formats plus réduits, adaptés à une mobilité nouvelle des peintures et à leur présentation dans les intérieurs domestiques.Le chapitre « Exposer et conserver » présente les lieux les plus significatifs par lesquels ont transité les oeuvres au cours des siècles ; il décrit les voies qui les ont fait passer de leur localisation d'origine à leur présentation actuelle dans des galeries ou des musées. Il y est question de conservation et de restauration, dont les approches théoriques et méthodologiques ont évolué avec le temps.La dernière partie est consacrée au langage de la peinture, cet ensemble de concepts théoriques qui font de la création artistique un acte non seulement manuel, mais aussi théorique et intellectuel. Une courte analyse de la terminologie du langage de l'art, éclaire la signification des concepts qui ont donné naissance à l'histoire de l'art et à la critique au sens moderne du terme, c'est-à-dire la discipline qui étudie l'évolution des phénomènes figuratifs et des rapports entre artistes, centres de productions et contextes culturels.
Les clefs pour identifier le monde des couleurs et leur rôle dans la peinture.
Véritable encyclopédie de la couleur mais aussi histoire de son usage dans la peinture, l'ouvrage commence par passer en revue les méthodes selon lesquelles l'homme a essayé de mesurer la couleur, ses tonalités, son intensité, les systèmes à l'aide desquels il a cherché à définir sa nature et la manière dont on la perçoit, de Newton à Chevreul. Sont abordés ensuite, exemples et commentaires à l'appui, la nature et l'usage des différents pigments, à travers l'histoire, les techniques picturales usant de la couleur, les symboles qu'on lui a attribués en Occident. Une large place est réservée aux principaux mouvements ou écoles artistiques qui en ont tiré un usage particulier, du luminisme vénitien au XVIe siècle aux applications quasi monochromes du « color-field painting » de l'abstraction américaine des années 50 ou encore au cinétisme de l'op'art, dans les années 60, qui joue des ressources de la perception rétinienne.
Les guides des Arts deviennent les guides Hazan !
Qu'est-ce qu'une estampe ? Quelle est la différence entre une estampe originale et une estampe de reproduction ? Comment distinguer des oeuvres réalisées selon des techniques différentes ? Une estampe signée a-t-elle plus de valeur qu'une autre non signée ?
En répondant à ces questions, ce livre analyse la place de la gravure au sein de l'histoire de l'art, du point de vue technique, social et historique. Étroitement liée à l'invention de l'imprimerie typographique (vers 1450), elle est caractérisée par sa reproductibilité, qui lui a fait d'emblée bénéficier d'une diffusion inégalée, et par son coût relativement bas, qui a favorisé la liberté d'expression des artistes, en leur permettant de réaliser leurs oeuvres indépendamment des commanditaires et des modes.
Depuis les origines, l'estampe remplit plusieurs fonctions : instrument de recherche et de témoignage pour les géographes et les explorateurs, moyen de dénonciation des crimes et injustices, outil scientifique, support des mouvements de pensée révolutionnaires, vecteur publicitaire des courants artistiques, expression de l'art populaire... De grands noms lui ont donné ses lettres de noblesse : Andrea Mantegna, Pollaiolo, Dürer, Rembrandt, Goya, les artistes français au xixe siècle, Picasso... Sur le plan technique, elle n'a cessé d'évoluer, introduisant des techniques telles que la lithographie, au xixe siècle. Aujourd'hui, elle reste l'un des outils les plus efficaces de circulation des oeuvres d'art.
Cet ouvrage, amplement illustré, propose au lecteur un glossaire, qui l'aidera à parfaire sa connaissance du sujet.