Ernest Pignon-Ernest, artiste incontournable de la scène française, se livre sur son parcours et son processus de création dans cet ouvrage édité par le FHEL à l'occasion de sa grande rétrospective. Pionnier de l'art urbain, il dévoile 50 ans d'interventions dans l'espace public à travers ses installations, dessins et son oeuvre de photographe.
De Nice à Naples, Alger, Grenoble ou Soweto, il investit les murs du monde entier et colle ses dessins, figures poétiques et engagées, faisant de la ville son atelier et le théâtre des combats qu'il dépeint :
Rimbaud à demi effacé dans les rues de Paris, Pasolini en Pieta, caravagesque, couple expulsé collé sur le mur de son immeuble détruit, ouvrier au corps abimé par le travail ou personnages fantomatiques se tenant dans des cabines téléphoniques.
A ce témoignage, viennent s'ajouter les éclairages de Jean de Loisy : éléments biographiques, historiques, analyses d'oeuvres ou extraits des poètes qui habitent l'oeuvre de l'artiste.
Le Musée de Montmartre donne la parole à une femme oubliée, pourtant témoin intime d'une époque : celle de la bohème montmartroise et de la naissance de l'art moderne. Pour la première fois, une exposition et un livre sont consacrés à Fernande Olivier, modèle, écrivaine et artiste.
Cet ouvrage, étayé d'archives rares, analyse et contextualise ses écrits Picasso et ses amis (1933) et Souvenirs intimes (1988). Fernande y livre un récit touchant sur la condition féminine de son temps et dévoile l'intimité du Bateau-Lavoir : Apollinaire, Braque, Derain, Laurencin, Le Douanier Rousseau, Matisse, Max Jacob, Van Dongen et celui avec qui elle partagea sa vie de 1904 à 1912, Pablo Picasso.
« Les livres concernant les artistes, peintres et littérateurs, dont je vais parler, sont muets sur leur intimité, pour la raison essentielle qu'ils n'ont raconté que ce qu'il plaisait aux intéressés de dévoiler publiquement. J'ai vécu avec eux, plus près d'eux que n'importe qui, puisque «chez Picasso» c'était aussi chez eux (...) J'ai vécu de leur existence, je les ai vus vivre, penser, souffrir, espérer et surtout travailler ; vivant, pensant, souffrant, espérant avec eux. Je peux donc, sans craindre de voir mal interpréter mes souvenirs, montrer leur vie secrète et laborieuse. ».
Fernande Olivier, Picasso et ses amis, 1933.
The Musée de Montmartre gives voice to a forgotten woman, but one who bore intimate witness to an epoch: that of bohemian Montmartre and the birth of modern art. For the first time, an exhibition and book are devoted to Fernande Olivier, an artists' model, writer and artist. This work, bolstered by rare archival materials, analyses and contextualises her writings: Picasso et ses amis (1933) and Souvenirs intimes (translated as Loving Picasso in 2001). Fernande delivers a moving account of the female condition during her time and reveals the intimate world of the Bateau-Lavoir: Apollinaire, Braque, Derain, Laurencin Le Douanier Rousseau, Matisse, Max Jacob,Van Dongen, and the one with whom she shared her life from 1904 to 1912, Pablo Picasso.
«Books about the artists, painters and writers of whom I will speak are silent when it comes to their private lives, for the essential reason that they only tell of what their subjects were pleased to reveal publicly. I lived with them, closer to them than anyone else, since 'Chez Picasso' was also their house [...] I lived through their existence, I saw them live, think, suffer, hope and above all work; living, thinking, suffering and hoping alongside them. Thus I can, without fear of seeing my memories misinterpreted, reveal their secret and laborious lives.».
Fernande Olivier, Picasso et ses amis, 1933.
Lancé lors de la nouvelle foire d'art contemporain Paris+, ce numéro annuel à vocation donner les clés et permettre de mieux comprendre l'art et son marché : ou acheter ? quels conseils pour le XVIIIe siècle, les tableaux anciens, la photo, le design ou l'art contemporain ? ...
Ce numéro bilingue s'adresse aussi bien aux collectionneurs confirmés et qu'aux personnes qui souhaiteraient se lancer dans l'achat d'oeuvres d'art.
Numéro bilingue.
Embrassant une vaste période, des années 1910 aux années 1960, l'histoire du modernisme portugais, dont le poète Fernando Pessoa fut la figure tutélaire et son principal fondateur, se déroule entre le Portugal et Paris : la capitale française, centre artistique international depuis le XIXe siècle, attire les Portugais en quête de modernité. Cette histoire méconnue s'insère dans un contexte international bien plus vaste et met en lumière, à partir d'artistes de générations et de styles différents, un modernisme de tous les pays, de tous les continents. Richement illustré, avec plus d'une centaine d'oeuvres d'artistes portugais célèbres ou peu connus en France, mais qui tous ont contribué à l'art moderne lusitanien comme international, cet ouvrage nous amène à déplacer notre regard, à le faire voyager, et à penser l'histoire de l'art en dehors de ses grandes figures.
Oeuvres de Sarah Affonso, Jose´ de Almada Negreiros, Ma´rio Cesariny, Anto´nio Dacosta, Robert Delaunay, Sonia Delaunay-Terk, Ofe´lia Marques, Santa Rita Pintor, Amadeo de Souza-Cardoso, A´rpa´d Szenes, Eduardo Viana, Maria Helena Vieira da Silva.
Le catalogue bilingue (en français et anglais) publié à l'occasion de cette exposition est le premier ouvrage d'ampleur en langue française consacré au travail de Kiki Smith.
Il comprend une introduction à l'exposition signée par sa commissaire, Camille Morineau, et des essais inédits de Sophie Delpeux et Nora Philippe.
À l'invitation de la Monnaie de Paris, Kiki Smith a elle-même commenté une vingtaine d'oeuvres présentées au sein de l'exposition.
Les mots de l'artiste offrent une plongée au plus près du processus de conception de ses oeuvres et de leurs contextes de réalisation. Une riche chronologie illustrée, un glossaire thématique, la liste des oeuvres exposées et une bibliographie complètent la publication.
Une exposition consacrée à S. Hicks, figure légendaire de l'art textile. Sa vie et son oeuvre sont retracées, à travers 150 oeuvres étalées sur six décennies de création.
Catalogue de l'exposition présentée au MoMA qui retrace la carrière du poète, cinéaste et artiste conceptuel belge Marcel Broodthaers (1924-1976).
LE LOUVRE NU PEINTURES Sensualité et sexualité dans les peintures du Louvre. Le concept photographique consiste à détacher la nudité, la sensualité et la sexualité dans la peinture du contexte de l'intention artistique et de concevoir les modèles comme des mannequins dans un studio aujourd'hui. La photographie se sert de tous ces « modèles » et les interprète avec l'esthétique de la mode, de la photographie érotique et de la photographie publicitaire. L'art fascinant de la représentation du corps nu. Un cadeau idéal pour les amateurs d'art !
« La vue de la nudité, même en image, parce qu'elle est prompte à éveiller l'émoi érotique, paraît diffi cilement compatible avec la pureté supposée de la contemplation esthétique. Mais, sans la puissance d'Éros, il n'y aurait sans doute ni sculpture ni peinture. L'intérêt tout spécial porté, dans l'art, à la nudité du corps humain est complexe, donc impur : ici convergent tous les instincts élémentaires, toutes les pulsions obscures, en même temps que tous les subterfuges et tous les succès de la sublimation. Aussi le Nu est-il le thème artistique par excellence : motif d'enfi èvrement, occasion d'enthousiasme, et parfois, dans certains cas crûment réalistes, sujet de compassion, objet de dégoût fasciné, symbole d'obscénité. » (extrait du texte de Jean Galard)
Un témoignage inédit et passionnant sur la personnalité et le travail de Joseph Beuys. Les nombreuses photographies prises par son graveur, Klaus Staeck et par son imprimeur, Gerhard Steidl, entre 1970 et 1986, nous plongent dans l'univers créatif de cet artiste unique.
Cette publication en deux volumes met en évidence deux fils essentiels du travail de l'artiste Piero Manzoni (1933-1963). Materials couvre les années de création prolifique de Manzoni qui ont conduit à sa mort prématurée. Au cours de cette période, il a expérimenté une grande variété de supports dans ses peintures: tissus cousus, coton, fibre de verre, fourrure synthétique et naturelle, paille, chlorure de cobalt, pierres, polystyrène fluorescent, pellets, emballages, etc. Lines plonge dans le corpus éponyme qui revêt une importance fondamentale pour son célèbre Achromes, des peintures sans couleur, qui visait à effacer toute trace d'expression de son travail.
L'oeuvre de Xavier Veilhan est indissociable d'une recherche sur les formats de l'exposition, sur les rapports entre objet, corps, architecture. Dès sa première exposition personnelle à Paris à la galerie Jennifer Flay en 1991, il conçoit un dispositif offrant une vue d'ensemble tout en donnant une attention singulière à chaque sculpture. Les limites entre oeuvre et scénographie s'estompent, affirmant avant tout l'importance de produire des ambiances favorisant l'émergence d'émotions esthétiques. La place du spectateur se situe au coeur de ces conversations entre oeuvres et lieux, qu'il balaye l'ensemble du regard ou s'installe dans la contemplation. Xavier Veilhan s'empare des conditions de l'exposition et joue avec ses codes et ses structures, spatiales, temporelles mais aussi idéologiques. Le Mur de verre en 2003 donne ainsi toute sa puissance visuelle à l'architecture tout en proposant au spectateur d'apercevoir l'envers des oeuvres exposées, détournant le regard en pointant les conditions matérielles sous-tenant l'expérience artistique. L'attention portée à la construction de l'illusion se retrouve aussi dans ses performances et ses concerts, qui transforment des architectures en plateaux et des plateaux en situations. L'importance de la lumière, de la musique, des sculptures-décors renvoie aux utopies des avant-gardes, et se nourrit d'un dialogue sur le long terme avec le scénographe Alexis Bertrand, qui s'entretient ici avec Xavier Veilhan sur leurs projets communs.
Publié à l'occasion de l'exposition éponyme à la collégiale Saint-Martin, du 21 septembre 2019 au 5 janvier 2020, dans le cadre d'un partenariat entre le Département de Maine-et-Loire et le Frac des Pays de la Loire.
La galerie Gagosian de New York expose les Environnements Spatiaux conçus par Lucio Fontana entre 1948 et 1968. Rarement montrées, ces oeuvres ont pourtant marqué toute une génération d'artistes, parmi lesquels Robert Irwin ou Allan Kaprow, et sont très représentatives de la démarche globale de Fontana.
Le peintre de la solitude éprouvée dans les grandes villes américaines révèle ici un autre visage : celui des paysages maritimes du Maine où Hopper passa ses étés de 1914 à 1929. Au-delà de sujets inattendus, on découvre aussi une facture plus dense et des couleurs plus vives que celles qui caractérisent ses oeuvres urbaines.
La vie et l'oeuvre de cet artiste visionnaire dans la petite collection « Life and Work ».
Abrité dans l'aile est du Palais de Tokyo, conçu pour l'Exposition internationale des arts et techniques de 1937, le musée d'Art moderne de la Ville de Paris a ouvert ses portes au public en 1961. Ce hors série retrace l'histoire de ce musée et vous dévoile les plus objets de ses collections.