Lorsqu'en 1914, Amedeo Modigliani rencontre le marchand Paul Guillaume, au coeur d'un Paris cosmopolite, il est à un moment charnière de sa carrière. Il abandonne la sculpture pour se consacrer exclusivement à la peinture. Cet ouvrage se propose d'explorer les liens entre les deux hommes dans le contexte artistique et littéraire parisien des années 1910, leur amour commun pour les arts africains, ainsi que le rôle déterminant de Paul Guillaume dans la diffusion de l'oeuvre de Modigliani sur le marché de l'art en France et aux États-Unis au lendemain de la mort de l'artiste.
Présentant plus de deux cents tableaux, dessins, gravures et carnets issus de collections publiques et privées, cette rétrospective, organisée de manière chronologique, porte un nouveau regard sur le travail de Staël, en tâchant de rester au plus près de ses recherches graphiques et picturales. Loin du mythe, il s'agit de montrer l'artiste au travail, fasciné par le spectacle du monde - qu'il se confronte à un paysage, un match de football, un ballet ou un fruit posé sur une table. Menant de front plusieurs toiles, Staël travaille de longs mois, avant de condenser ses recherches dans un ou plusieurs tableaux-manifestes. Dans cette démarche expérimentale, le dessin joue un rôle prépondérant, tout comme la volonté d'explorer de nouveaux formats, médiums et outils. Depuis ses toiles sombres et matiérées des années 1940 jusqu'à ses tableaux lumineux peints avant sa mort prématurée en 1955, l'oeuvre de Staël bouleverse délibérément la distinction entre abstraction et figuration, dans la poursuite passionnée d'un art toujours plus dense et plus concis. Grâce une sélection d'oeuvres célèbres ou méconnues, cet ouvrage permet de prendre la mesure d'une quête picturale d'une rare intensité.
Comme à son habitude, la Fondation Louis Vuitton frappe un grand coup, en exposant les deux plus grandes stars du xxe ?siècle?: Andy Warhol (1927-1987) et Jean-Michel Basquiat (1961-1988)?!
L'artiste-star Andy Warhol a toujours été un modèle pour le jeune Basquiat, mais la rencontre se fait en 1982, par l'entremise du galeriste Bruno Bischofberger, qui présente le jeune «?Samo» à Warhol. Naît alors une longue amitié, et une collaboration intense entre les deux artistes, qui produisent ensemble une centaine de tableaux. Avant que Basquiat ne stoppe brusquement cette collaboration en 1985, après l'exposition new-yorkaise à la galerie Tony Shafrazi, se sentant utilisé et manipulé par l'cône du pop art.
L'exposition permet d'envisager les liens intimes qui unissaient les deux artistes et l'intensité de deux carrières qui résonnent encore.
Beaux Arts Éditions revient sur ces deux enfants terribles de l'art, parcourt l'ensemble de leur oeuvre et en montre le génie incontesté.
« Cette exposition montre comment à partir de l'oeuvre littéraire de Tolkien, un univers pictural est inventé. C'est celui du dessinateur et peintre John Howe. Puisant dans les mythes médiévaux, il crée un imaginaire inédit source de multiples représentations artistiques, jusqu'au cinéma. Landerneau défend l'importance de l'héritage de Tolkien dans l'ensemble de la création artistique et ludique. C'est un fait culturel majeur ! » Michel-Édouard Leclerc Conçue comme une exploration picturale et commentée de l'oeuvre de Tolkien et de l'origine des légendes médiévales, qui de nos jours s'imposent dans la bande dessinée, les jeux vidéo, ainsi que sur les petits et grands écrans, l'exposition présente plus de 250 dessins et peintures de John Howe.
Artiste de renommée internationale, John Howe a d'abord illustré les romans de Tolkien, avant de participer à la direction artistique des deux trilogies cinématographiques Le Seigneur des Anneaux, et Le Hobbit aux côtés du réalisateur Peter Jackson, s'installant plusieurs années en Nouvelle-Zélande durant le tournage des films. Plus récemment, il a également pris part à la création artistique de la série Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir.
L'évocation des influences poétiques et mythologiques ancestrales telles que Les Eddas, Le Kalevala, La Chanson des Nibelungen, Beowulf, ou les légendes arthuriennes, permet de percevoir à quel point la richesse de l'oeuvre romanesque de Tolkien et de l'imaginaire médiéval puisent leurs sources dans la résonance de ces temps lointains, parfois écrite à l'aide de runes, ou racontée par un barde dans une langue méconnue.
Tolkien participe ainsi à la transmission de ce patrimoine en composant avec génie une mythologie unique et novatrice, devenue pour le monde entier la référence iconique de l'imaginaire médiéval.
L'exposition est complétée par d'authentiques objets d'époque médiévale (armure, épées...).
Pures, abstraites, géométriques ou graphiques, Yves Saint Laurent a inventé une multitude de nouvelles silhouettes en transgressant les formes traditionnelles de la mode.À travers 40 ans de couture, l'ouvrage Yves Saint Laurent, L'Art de la forme et ses trois chapitres - «Minimalisme», «Couleurs», «Noir et Blanc» - explorent la modernité du couturier et ses interrogations sur l'origine de la forme, en proposant des parallèles avec l'histoire de l'art du XXesup ; siècle.
Cette exposition propose une relecture de l'histoire de la photographie des XXème et XXIème siècles au travers le prisme de la représentation humaine. Elle fait dialoguer deux collections photographiques - celle, publique, du Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, et celle, privée, d'un collectionneur français, Marin Karmitz.
Hommes et femmes sont des sujets privilégiés du médium photographique, depuis ses origines. Modèles et/ou acteurs de ces images les représentant, ils et elles incarnent les modes, les styles, les particularités comme les obsessions et les manières de voir du photographe. Portraits posés, corps épiés ou « en soi », corps collectif, en lutte ou opprimés, corps fragmentés et corps interdits... Comment la photographie participe-t-elle à la naissance des identités, et leur visibilité ? Comment documente-elle leur individualité, leur rapport à l'autre, leurs luttes, leur disparition et leur possible renaissance ?
Créée dès les débuts du Centre Pompidou, la collection de photographies du Musée national d'art moderne est devenue en près de quarante ans l'une des plus importantes au monde. Riche de plus de 40 000 tirages et de 60 000 négatifs, elle est constituée de grands fonds historiques (Man Ray, Brassaï, Constantin Brancusi ou Dora Maar) ; elle compte de nombreux ensembles de figures incontournables du XXe siècle, comme des corpus importants de la création contemporaine.
L'oeuvre de Munch (1863-1944) occupe dans la modernité artistique une place charnière. Elle plonge ses racines dans le XIXe siècle pour s'inscrire pleinement dans le siècle suivant. Son oeuvre tout entier des années 1880 à sa mort, est porter par une vision du monde singulière lui conférant une puissante dimension symboliste qui ne se réduit pas aux quelques chefs-d'oeuvre qu'il a créés dans les années 1890. Tout au contraire, ce catalogue propose une lecture globale de son oeuvre mettant en avant la grande cohérence de sa création, plutôt que d'opposer un symbolisme fin-de-siècle à un expressionnisme qui ancrerait Munch dans la scène moderne. Son approche picturale se construit principalement à partir de cycles ; Munch exprime fréquemment l'idée que l'humanité et la nature sont inexorablement unies dans le cycle de la vie, de la mort et de la renaissance. Dans ce cadre, il élabore une iconographie inédite, en grande partie inspirée par les philosophies vitalistes, notamment de Friedrich Nietzsche et d'Henri Bergson. Cette notion de cycle intervient ainsi à plusieurs niveaux dans l'oeuvre de Munch. Elle y est présente aussi dans la construction même de ses toiles, où certains motifs reviennent de façon régulière. Ce que ce livre nous propose de nouveau : une nouvelle lecture de la création de cet artiste aux oeuvres autant remarquables qu'insolites.
David Hockney est l'un des artistes anglais les plus influents des XXe et XXIe siècles, au travers du pop art puis du courant de l'hyperréalisme, où se mêlent peinture aux couleurs acidulées et précision photographique. Depuis 2019, le peintre a quitté la Californie pour s'installer en Normandie.
Une grande exposition internationale consacrée à l'oeuvre de l'artiste contemporain, peintre, graveur, photographe et théoricien de l'art est réalisée par la ville d'Aix-en-Provence au musée Granet, et celle de Londres aux musées nationaux britanniques de la Tate.
Les oeuvres, présentées à travers une approche chronologique, sont conservées en collection publique et couvrent l'ensemble de sa carrière. Première étape d'une itinérance européenne, cette exposition sera à l'affiche en Italie et en Autriche après l'Angleterre et la France.
La collection personnelle d'Azzedine Alaïa raconte non seulement l'histoire de la mode, mais aussi celle d'un savoir-faire. S'il a collectionné des pièces de couturiers français connus et bien documentés tels que Christian Dior et Cristobal Balenciaga, l'éventail de la collection est étonnant car un grand nombre des pièces de créateurs parfois oubliées dans l'histoire de la mode font partie de ces trouvailles. La présence du couturier est documentée dans presque toutes les grandes ventes aux enchères de mode. Alaïa enchérissait sur une cape Lanvin et simultanément achetait une robe de jour Carven en coton jaune et noir. Ses choix, aussi divers stylistiquement qu'ils le sont en termes de technique et de coupe, suggèrent qu'il n'était pas tant intéressé par la collection des grands noms de la mode - une grande partie de la collection est constituée de vêtements sans griffe - mais plutôt par le regroupement de pièces témoignant de l'évolution de l'artisanat et de la créativité au cours de ce siècle. Cette exposition est donc une occasion unique d'explorer l'histoire de pièces, qui après avoir été sauvées par Alaïa pendant de nombreuses années, sont désormais partagées avec le public.
Musées de beaux-arts, musées d'histoire ou d'archéologie, musées de sciences, ou de techniques, musées d'histoire naturelle ou d'ethnologie : il s'en créée tous les jours à travers le monde ! Mais pourquoi va-ton dans les musées ? Qu'allons-nous y chercher ? Pourquoi les musées sont-ils aussi présents dans notre imaginaire ? En nous entraînant dans les coulisses des musées, ce Dictionnaire Amoureux fait partager la passion de l'auteure pour ces lieux fascinants et indispensables qui ont su se moderniser, se réinventer pour toucher toujours plus de publics. A travers mille anecdotes, on y flâne d'un continent à l'autre, du Louvre au musée Edo-Tokyo, du Louvre Abu Dhabi au British Museum, de l'Ermitage à la glyptothèque de Copenhague. On y découvre des musées insolites ou inconnus, des musées-ateliers, des maisons d'artistes. Champollion y côtoie Beyoncé, Tintin ou Dark Vador. On y rencontre des artistes torturés, des collectionneurs un peu fous, des architectes inspirés et des conservateurs hors du temps. On y entrevoit les coulisses des acquisitions, des restaurations, des réserves de musée, sans oublier celles des vols célèbres ou des faux. Confrontés aujourd'hui à de nouveaux défis, comme les enjeux de marque, de diversité, de développement durable, de post-colonialisme, ou de numérique, les musées nous interrogent sur notre rapport aux objets, mais aussi au passé, à la mémoire, et à la transmission. Promenade sensible à travers le monde, ce Dictionnaire amoureux ouvre la réflexion sur ce que notre monde veut transmettre aux générations futures.
«Aller à l'imprimerie, c'est comme pousser la porte du bistrot, quitter l'égocentrisme de l'atelier d'artiste pour retrouver les mordus, les habitués du comptoir lithographique. On respire l'odeur de l'encre. On piétine le même plancher.»Pierre Alechinsky, Ambidextre, Gallimard, 2019
Visitez depuis chez vous la plus prestigieuse collection d'art jamais rassemblée dans un ouvrage - un musée idéal, absolu.
Ce musée imaginaire abrite la plus prestigieuse collection d'art jamais rassemblée. Ses 25 galeries et 440 salles mettent à l'honneur 1 600 oeuvres emblématiques ou confidentielles, de toutes les époques et de toutes les cultures.
Les peintures, sculptures, fresques, photographies, tapisseries, frises, installations, performances, vidéos, estampes, paravents, céramiques, manuscrits et bijoux ici réunis offrent un regard sans précédent sur l'histoire de l'art du monde. Réalisé pendant dix ans par plus de 100 spécialistes, Le Musée absolu est une ressource sans égal : un musée imaginaire monumental accessible 365 jours par an.
En 1954, juste après sa mort, les biens de Frida Kahlo sont enfermés dans la Casa Azul à Mexico, la « maison bleue » où elle a vécu toute sa vie. Un demi-siècle plus tard, sa collection de vêtements, de bijoux, de cosmétiques et d'autres objets personnels a été retrouvée dans des malles, des armoires, des tiroirs, la salle de bain et la cave de la Casa Azul.L'exposition du Palais Galliera qui s'ouvre en septembre 20022, présentée pour la première fois au Mexique entre 2012 et 2014, puis en 2018 au V&A Museum, à Londres, offre une perspective nouvelle sur l'histoire de cette artiste extraordinaire, dont le charisme et l'incroyable sens du style et de la mise en scène continuent de captiver. L'ouvrage montre sa garde-robe, ses vêtements mexicains traditionnels ainsi que ses célèbres autoportraits : une association sans précédent qui permet d'illustrer le parcours unique d'une des artistes les plus connues au monde, véritable icône.Le catalogue est une adaptation du catalogue créé par le V&A, qui a connu un très grand succès.
Artiste maudit s'il en est, martyr de l'art moderne, travailleur acharné, Nicolas de Staël (1913-1955) est sans doute l'un des peintres les plus emblématiques du xxe ?siècle. Né dans une famille aristocratique pétersbourgoise, contrainte à l'exil après la révolution d'Octobre, sa carrière aura la fulgurance d'un météore, dont la course se terminera à Antibes, où il se suicidera à l'âge de 41 ans. Cette fin tragique occulte quelque peu la figure d'un artiste qui a sans cesse cherché à se réinventer et qui a produit une oeuvre - indifférente aux modes et querelles de l'époque - qui tente de concilier figuration et abstraction. Une oeuvre puissante, inspirée par la couleur, la lumière et la littérature, dont on admire tout autant la qualité de sa matière picturale, stratifiée, griffée, structurée, que sa décomposition en éclats de couleur des paysages, des mouvements ou des impressions musicales.
L'exposition revient sur l'ensemble de la carrière de l'artiste, de la figuration des premiers temps à l'abstraction fiévreuse des dernières années et tente d'apporter un regard nouveau sur cette oeuvre intense.
Beaux Arts Éditions l'accompagne en dressant le portrait de cet artiste tourmenté et en donnant les clés de lecture de son oeuvre d'une grande puissance.
Né en 1946 à Paris, peintre et sculpteur, Gérard Garouste est l'une des figures majeures de l'art contemporain français. Après des études à l'École des Beaux-Arts de Paris, Garouste débute une carrière de scénographe dans les années 70. En 1977, il présente un spectacle total au théâtre parisien « Le Palace », en tant qu'auteur, metteur en scène et décorateur. La reconnaissance en tant qu'artiste s'amorce avec sa première exposition d'art en 1980 à la galerie Durand-Dessert à Paris, où il montre des oeuvres figuratives, mythologiques et allégoriques.
Au sommaire de ce numéro :
. Georges Didi-Huberman, « L'être touché » . Molly Warnock, « Le clacissisme d'Yves Klein » . Caroline Cros, sur Cesar et le couple DurandRuel . Juliette Bessette, « A dome is a dome is a dome. Vers une histoire culturelle du dôme géodésique » . Anne Foucault, « Inconnu intérieur et inconnu extérieur : les dynamiques temporelles et spatiales à l'oeuvre dans le mur d'André Breton »
Le musée de l'Orangerie explore la relation du peintre à son marchand dans le contexte artistique et littéraire parisien des années 1910, ainsi que le rôle de Paul Guillaume dans la diffusion de l'oeuvre de Modigliani sur le marché de l'art en France et aux États-Unis dans les années 1920.
De sept ans son aîné, Amedeo Modigliani (1884-1920) rencontra Paul Guillaume (1891-1934) en 1914 grâce au poète Max Jacob. Paul Guillaume démarrait alors tout juste son activité de marchand, loua pour l'artiste un atelier à Montmartre, devenant ainsi le soutien indéfectible de l'artiste jusqu'à sa mort et au-delà.
Entre?1915 et?1916, Modigliani peindra quatre portraits de son mécène visionnaire, montrant ainsi les liens intimes qui les unissaient...
L'exposition brosse le portrait intime de l'artiste révolutionnaire, rattrapé par ses démons peu après leur rencontre. Beaux Arts Éditions revient sur la vie et l'oeuvre de l'artiste, sa rencontre avec Paul Guillaume, leurs affinités littéraires et artistiques (notamment l'art africain), et leurs liens privilégiés, tout en suivant le parcours de l'exposition et en proposant un éclairage sur les oeuvres majeures de l'artiste.
De 1964, date de son accès à la présidence du très politique Salon de la jeune peinture, à 1988, date du séjour de Gilles Aillaud au Kenya, l'exposition retracera le parcours d'un des artistes les plus singuliers de la scène française des années soixante.
Peintre faute d'avoir réussi l'agrégation de philosophie, poète, dramaturge et scénographe, Gilles Aillaud a élaboré une oeuvre dont l'imagerie, subtilement innervée de préoccupations politiques, fait écho aux analyses de Guy Debord sur la « société du spectacle » ou encore à celles que Michel Foucault consacre à la « surveillance », au contrôle généralisé des individus dans les sociétés modernes.
De la représentation des zoos claustrophobiques aux vastes espaces de la savane africaine, loin de toutes pesanteurs rhétoriques et de toute complaisance iconographique, l'oeuvre de Gilles Aillaud dessine la trajectoire d'un art capable d'éveiller la conscience de ses spectateurs à une condition humaine, coupée de ses liens avec le monde naturel, tendue entre le sentiment élégiaque d'un paradis perdu, et une harmonie compromise par l'égotisme moderne.
Famille aisée américaine, les Stein s'installent à Paris au début du xxe ?siècle. Très rapidement, Gertrude et ses frères s'intéressent à l'effervescence artistique qui y règne et accueillent chez eux les artistes de l'avantgarde. Gertrude se lie notamment d'amitié avec Picasso, «?une longue amitié avec ses incidents, ses agitations, et ses complications?», et affirme que l'«?affection franche et la confiance entière?» qu'elle porte à l'artiste n'ont jamais faibli. Si Gertrude a participé à l'invention de l'art moderne, elle a aussi participé à l'élaboration d'une littérature contemporaine, notammet américaine. Celle qu'on qualifia de «?Cubiste des lettres?» fut en effet l'une des écrivains les plus inventifs et ambitieux de sa génération. Son usage de la répétition, de la sérialité et du motif du cercle a inspiré nombre d'artistes, notamment conceptuels (Jasper Jones, John Cage, Merce Cunningham, Robert Rauschenberg).
Beaux Arts Éditions revient sur cette collectionneuse et mécène avertie, qui marqua à jamais l'avant-garde parisienne, sur son amitié avec les peintres cubistes, au premier rang desquels figure Picasso, les similitudes de leurs approches (l'une littéraire, l'autre picturale) et montre comment Gertrude Stein devint une figure tutélaire pour de nombreux artistes modernes et contemporains.
Le dessin est le premier art de l'enfance; il est aussi le premier art connu de nos ancêtres préhistoriques. Longtemps déconsidéré au profit de la peinture, il revient en force depuis quelques années dans l'apprentissage des Beaux-Arts, dans les galeries et les musées. Plusieurs manifestations ponctuelles lui sont consacrées, notamment via l'illustration et l'art contemporain. Il était temps, donc, d'offrir à cet art une pleine dimension et de lui dédier un festival annuel, à la fois populaire et exigeant, intitulé sobrement "Festival du dessin".
Dessin de contemplation, dessin du tourment, dessin panique, dessin de l'art brut, dessin d'humour, dessin de presse: pour cette première édition, quarante dessinateurs sont exposés dans dix lieux emblématiques de la ville d'Arles.
Le présent ouvrage en est le catalogue; il invite un large public à prendre la mesure de cet événement, avec près de deux cents oeuvres reproduites, accompagnées de courtes biographies et de quelques lignes écrites de la main de chaque artiste à propos de cet art à ce jour encore trop méconnu.
Jean-Jacques Sempé - Pierre Alechinsky - Aloïse - Albert-Edgar Yersin - Marcel Bascoulard - Mix & Remix - Roland Topor - Olivier O. Olivier - Sylvie Fajfrowska - Vuillemin - Anna Sommer - Wozniak - Bessompierre - Paul Diemunsch - Hervé Di Rosa - Mylène Duc - Olivier Estoppey - El Roto - Emilienne Farny - Claire Forgeot - Victor Hugo - Nadine de Koenigswarter - Martial Leiter - Denis Lopatine - Micaël - Jacques de Loustal - Noyau - Edmond Quinche - Claire Nicole - Pat Noser - Alexandra Roussopoulos - Guy Oberson - Joël Person - Jean-Baptiste Sécheret - Corinne Véret-Collin - Adrien Neveu - Jean Raine - Pavel Schmidt - Dorothée Selz - Pierre Tal Coat
L'exposition porte sur les mouvements sociaux, politiques et culturels de contestation en France de 1960 à 1975. Les oeuvres d'artistes proches de la figuration narrative tels que Arroyo, Erró, Fromanger, Grau, Messac et Rancillac apportent une réflexion critique sur leur temps, de la guerre du Vietnam aux lendemains de Mai 68. En partenariat avec la fondation Gandur pour l'Art. exposition : 22/6-31/12 Mémorial (Caen)
Des liens étranges ont uni le peintre Augustin Rouart et son fils Jean-Marie. L'écrivain raconte comment ces relations ont connu toutes les phases d'une affection filiale, de l'amour aux turbulences de l'adolescence, pour trouver une définitive harmonie dans l'art. Jean-Marie a d'abord été l'enfant modèle dont le peintre ne se rassasiait pas de brosser le portrait. Et celui qui, confié de manière romanesque à des parents adoptifs à Noirmoutier, recevait des lettres illustrées où son père lui racontait sa vie en dessins comme une bande dessinée.Ayant rejoint le monde des mots, du roman, l'écrivain s'interroge sur les liens secrets qui unissent peinture et littérature. Comment peuvent-elles s'enrichir l'une l'autre ? De quelle manière la peinture a-t-elle agi sur sa vision des choses ? Dans cet ouvrage richement illustré, c'est à son tour de brosser le portrait d'Augustin, moins l'homme au caractère ombrageux que l'artiste lumineux et heureux dans son art. Sans dissimuler les frustrations éprouvées, il se félicite de ces retrouvailles dans le seul monde où les médiocrités de la réalité sont abolies et où se rejoignent dans de mystérieuses correspondances le pinceau et les mots.