Présentant plus de deux cents tableaux, dessins, gravures et carnets issus de collections publiques et privées, cette rétrospective, organisée de manière chronologique, porte un nouveau regard sur le travail de Staël, en tâchant de rester au plus près de ses recherches graphiques et picturales. Loin du mythe, il s'agit de montrer l'artiste au travail, fasciné par le spectacle du monde - qu'il se confronte à un paysage, un match de football, un ballet ou un fruit posé sur une table. Menant de front plusieurs toiles, Staël travaille de longs mois, avant de condenser ses recherches dans un ou plusieurs tableaux-manifestes. Dans cette démarche expérimentale, le dessin joue un rôle prépondérant, tout comme la volonté d'explorer de nouveaux formats, médiums et outils. Depuis ses toiles sombres et matiérées des années 1940 jusqu'à ses tableaux lumineux peints avant sa mort prématurée en 1955, l'oeuvre de Staël bouleverse délibérément la distinction entre abstraction et figuration, dans la poursuite passionnée d'un art toujours plus dense et plus concis. Grâce une sélection d'oeuvres célèbres ou méconnues, cet ouvrage permet de prendre la mesure d'une quête picturale d'une rare intensité.
« Elle a des capacités d'expression plus grandes que les autres gens. Elle a l'impression qu'il n'y a pas de limites à ce qu'elle pourrait vivre. Et puis surtout, il n'y a personne d'autre qui vit comme elle, et ça, c'est une grande solitude. » Delphine Seyrig Son nom est connu de tous, pourtant que sait-on exactement de cette grande actrice aussi célèbre que Gambetta et Hugo comme le rapporte la presse de l'époque? Sarah Bernhardt (1844-1923) a été l'une des plus grandes tragédiennes françaises. Elle quitte la Comédie française et fonde en 1880 sa propre compagnie, avec laquelle elle participe à une tournée à travers le monde, au cours de laquelle elle acquiert un statut de véritable vedette internationale. Peintre, sculptrice, écrivaine, directrice de théâtre, elle a été par ailleurs actrice de cinéma, apparaissant dans une dizaine de films.
Ce livre, à travers une iconographie extrêmement riche, et de courts articles, tente de révéler les multiples visages de cette femme, artiste, engagée, patriote, ambassadrice du style parisien dans le but de répondre à cette question :
Mais qui êtes-vous donc Sarah Bernhardt ?
La collection personnelle d'Azzedine Alaïa raconte non seulement l'histoire de la mode, mais aussi celle d'un savoir-faire. S'il a collectionné des pièces de couturiers français connus et bien documentés tels que Christian Dior et Cristobal Balenciaga, l'éventail de la collection est étonnant car un grand nombre des pièces de créateurs parfois oubliées dans l'histoire de la mode font partie de ces trouvailles. La présence du couturier est documentée dans presque toutes les grandes ventes aux enchères de mode. Alaïa enchérissait sur une cape Lanvin et simultanément achetait une robe de jour Carven en coton jaune et noir. Ses choix, aussi divers stylistiquement qu'ils le sont en termes de technique et de coupe, suggèrent qu'il n'était pas tant intéressé par la collection des grands noms de la mode - une grande partie de la collection est constituée de vêtements sans griffe - mais plutôt par le regroupement de pièces témoignant de l'évolution de l'artisanat et de la créativité au cours de ce siècle. Cette exposition est donc une occasion unique d'explorer l'histoire de pièces, qui après avoir été sauvées par Alaïa pendant de nombreuses années, sont désormais partagées avec le public.
En 1954, juste après sa mort, les biens de Frida Kahlo sont enfermés dans la Casa Azul à Mexico, la « maison bleue » où elle a vécu toute sa vie. Un demi-siècle plus tard, sa collection de vêtements, de bijoux, de cosmétiques et d'autres objets personnels a été retrouvée dans des malles, des armoires, des tiroirs, la salle de bain et la cave de la Casa Azul.L'exposition du Palais Galliera qui s'ouvre en septembre 20022, présentée pour la première fois au Mexique entre 2012 et 2014, puis en 2018 au V&A Museum, à Londres, offre une perspective nouvelle sur l'histoire de cette artiste extraordinaire, dont le charisme et l'incroyable sens du style et de la mise en scène continuent de captiver. L'ouvrage montre sa garde-robe, ses vêtements mexicains traditionnels ainsi que ses célèbres autoportraits : une association sans précédent qui permet d'illustrer le parcours unique d'une des artistes les plus connues au monde, véritable icône.Le catalogue est une adaptation du catalogue créé par le V&A, qui a connu un très grand succès.
Le musée d'Art moderne de Paris consacre l'une des premières rétrospectives en France à l'artiste autrichien Oskar Kokoschka (1886-1980). Montrant la force avec laquelle Kokoschka a défié la création artistique de son temps, Oskar Kokoschka. Un Fauve à Vienne réunit une sélection unique des oeuvres les plus significatives de l'artiste. Dans sa structure et son contenu, le catalogue suit le parcours riche de l'artiste naviguant entre les villes et pays qu'il traverse (Vienne, Dresde, Paris, Prague, Londres, Suisse), retraçant sept décennies de création - de 1907 à 1973 - et rend compte de l'audace dont Oskar Kokoschka, témoin des grands bouleversements du siècle, fit preuve dans son approche de la peinture. Didactique, l'ouvrage s'appuie pour chaque section sur des textes de contextualisation, une chronologie et une riche documentation composée d'illustrations et d'écrits de l'artiste. Il est complété par des essais de spécialistes reconnus et par un texte de Maryline Desbiolles rendant hommage à la poésie de l'artiste.
Née à Stockholm, Anna-Eva Bergman se forme à Oslo, Vienne, puis Paris en 1929. Inspirée par Nouvelle Objectivité - comme Georges Grosz ou Otto Dix, c'est à partir de 1946, après s'être engagée dans l'illustration et l'écriture, qu'elle recommence à peindre intensément mais dans une veine non figurative. Au fil des ans, elle installe un langage abstrait très singulier, basé sur un vocabulaire de formes simples inspiré à la fois par les paysages et les mythologies nordiques.
Bien que célébrée et exposée dans le monde entier de son vivant, l'oeuvre d'Anna-Eva Bergman demande aujourd'hui à être reconsidérée plus largement dans le champ de l'histoire de l'art. Cet ouvrage apporte un éclairage décisif dans la redécouverte de cette artiste, notamment sur sa relation particulière au paysage, la pureté radicale des couleurs et des formes, ainsi que l'usage très spécifique d'un matériau devenu sa signature : la feuille d'or et d'argent
Poursuivant le dialogue, entamé avec l'exposition « Coeurs », entre romantisme et création contemporaine, le musée de la Vie romantique invite l'artiste Françoise Pétrovitch à travailler en résonnance avec les collections du musée avec, en filigrane, cette question : que reste-t-il du romantisme aujourd'hui dans l'art ?
Investissant la totalité des espaces du musée, Françoise Pétrovitch propose des oeuvres spécifiquement créées pour cette exposition, explorant particulièrement les thèmes - chers aux romantiques - de la nature et du sentiment amoureux. Artiste de l'intime, elle construit un univers poétique et étrange, peuplé de personnages d'enfants et d'adolescents, travaillés au lavis et à la peinture à l'huile, parfois dans de très grands formats.
Enrichi d'un entretien inédit, d'un essai théorique et de photographies de l'artiste dans son atelier, ce catalogue offre une plongée dans l'imaginaire et l'intériorité silencieuse de cette oeuvre singulière.
Le Petit Palais a présenté une grande rétrospective dédiée au peintre anglais Walter Sickert (1860-1942) virtuose énigmatique et provocateur.
Acteur majeur de la peinture figurative, de renommée internationale, Philippe Cognée (né en 1957) oeuvre depuis les années 1980 à des toiles reconnaissables entre toutes qui, réalisées à l'encaustique puis retravaillées au fer à repasser, engendrent des visions floues, comme tremblées.
Principalement structurés autour de l'ensemble du Catalogue de Bâle (2003-2013) composée de 1100 oeuvres, l'exposition et le catalogue abordent les thématiques de repeinture et de prolifération chères à l'artiste nantais. La part belle est également faite aux productions plus anciennes de Philippe Cognée ainsi qu'à une quinzaine d'oeuvres végétales inédites qui entrent en dialogue avec les sculptures d'Antoine Bourdelle.
L'entretien inédit de Philippe Cognée par Laurence Bertrand-Dorléac et les textes de Colin Lemoine et de Pierre Bergounioux nourrissent le propos et permettent au lecteur d'appréhender l'oeuvre et sa genèse.
L'art n'est pas un objet, mais une expérience. Pour le percevoir, il suffit d'ouvrir les yeux. Ainsi, l'art est partout où on le voit.
Réédition des mémoires du sculpteur Ossip Zadkine. Ossip Zadkine (1888-1967) rédige à partir de 1962 ses mémoires qui seront publiées sous le titre Le maillet et le ciseau, souvenirs de ma vie (première édition de 1968 aux éditions Albin Michel).
Le Musée d'Art Moderne de Paris consacre à Victor Brauner (1903-1966), figure singulière du surréalisme, une importante monographie regroupant plus d'une centaine d'oeuvres, peintures et dessins.
Monument emblématique de l'architecture des années 1930, le musée d'Art moderne de Paris, dont les collections regroupent prés de quinze mille oeuvres, est l'un des plus grands musées d'art moderne et contemporain. Au fil des reproductions accompagnées de notices commentées, ce guide présente un large choix d'artistes majeurs de l'histoire de l'art moderne et contemporain, de Picasso à Sheila Hicks. Le musée d'Art moderne de Paris abrite également d'exceptionnelles oeuvres in situ, comme les deux premières versions de La Danse de Matisse ou La Fée Electricité de Dufy. Essentiel, ce guide témoigne de la richesse et du dynamisme du musée d'Art moderne de Paris, lieu engagé en faveur de la création artistique des XXe et XXIe siècles.
L'exposition du musée d'Art moderne de la Ville de Paris en 2013 (19 avril au 18 août 2013) sera l'une des plus grandes rétrospectives consacrée à l'artiste. plus de 100 oeuvres sur toile, sur bâche ou dans le métro, des dessins et des sculptures provenant de musées internationaux et de grandes collections privées... le catalogue permettra au lecteur de découvrir l'engagement politique et social de l'artiste à travers différents thèmes : engagement politique, la religion, le racisme, les nouvelles technologies, le sida, le sexe et la mort.
Michael Werner (né en 1939) est une des plus importantes figures du monde de l'art de ces cinquante dernières années. Installée à Berlin, puis à Cologne, sa galerie contribue, dès 1962, à faire connaître de nombreux artistes allemands (Georg Baselitz, Markus Lûpertz, Sigmar Polke, Jôrg Immendorif, A. R. Penck, Joseph Beuys, Eugen Schônebeck...) ou d'autres nationalités (Marcel Broodthaers, James Lee Byars, Peter Doig, Per Kirkeby, Eugène Leroy...), autant d'artistes aujourd'hui internationalement reconnus.
Àcette vision de la peinture contemporaine européenne s'ajoute également, avec l'ouverture d'une deuxième galerie à New York, la présentation de plusieurs maîtres de l'art moderne, comme Jean Fautrier, André Derain, Henri Michaux, Francis Picabia ou encore Gaston Chaissac.
Constituée dès les années soixante, la collection personnelle de Michael Werner témoigne d'une approche différente de la lecture conventionnelle de l'art de ces cinquante dernières années que proposent généralement les institutions muséales. Rassemblant des oeuvres très diverses et en apparence éloignées, elle fait naître des significations nouvelles et donne à voir les relations subtiles et inédites que les oeuvres peuvent alors tisser entre elles.
Ce catalogue présente pour la première fois l'intégralité de cette incomparable collection: plus de huit cents oeuvres d'une quarantaine d'artistes qui permettent de porter un regard rétrospectif et non conformiste sur la production picturale du XX~ siècle en Europe.
Catalogue de l'exposition cc L'Art en guerre, France 1938- 1947, de Picasso à Dubuffet », cet ouvrage montre comment, dans un contexte de pénurie et d'oppression, les artistes ont proposé des réponses nouvelles qui modifieront en profondeur le contenu et la forme de l'art jusqu'à aujourd'hui.
Articulé en une dizaine de séquences fortes, l'exposition ouvre en 1938 avec l'Exposition internationale du Surréalisme dans l'atmosphère troublée de l'avant-guerre.
Dans les nombreux camps d'internement en France et bientôt dans le secret des lieux clandestins, les artistes adaptent leur processus de création et leurs matériauxcire, ficelle, pierre, etc.-, créant des oeuvres dont la fragilité apparente restitue souvent une énergie désespérée.
Après la guerre et la défaite de la France, avec l'occupation nazie et l'instauration du régime de Vichy, les artistes sont condamnés à s'adapter aux nouvelles réalités des années noires. L'exposition replacera au premier plan les points aveugles de l'histoire en les rendant visibles au même titre que le reste qui dominait: les grands « indépendants «(Matisse, Picasso, Léger, Derain) en 1938-1 940, et restituera l'atelier des Grands Augustins de Picasso où sont créés nombre de chefs d'oeuvre peints (L'Aubade, Grand Nu, Femme à l'artichaut, etc.), ou sculptés (Tête de mort, L'Homme au mouton, etc.).
La partie de l'après-guerre (1944-1947) présentera les grands mouvements modemes, les uns assurant lac' Reconstruction», les autres empruntant une ligne de fuite radicale (lettrisme, tachisme, art brut ou récupération de déchets ou d'objets rejetés par la guerre), faisant de l'oeuvre la seule réponse à l'histoire.
Cet ouvrage de référence aborde sous un angle nouveau les enjeux artistiques des années 1940, intégrant l'histoire sociale et politique de cette décennie. Il sera composé d'une première partie présentant les oeuvres exposées (plus de 300 oeuvres de quatre-vingts artistes) et d'un abécédaire de plus de 200 entrées, rédigées par plus de 150 auteurs, portant sur des problématiques précises liées à l'histoire et l'histoire de l'art.