Comme à son habitude, la Fondation Louis Vuitton frappe un grand coup, en exposant les deux plus grandes stars du xxe ?siècle?: Andy Warhol (1927-1987) et Jean-Michel Basquiat (1961-1988)?!
L'artiste-star Andy Warhol a toujours été un modèle pour le jeune Basquiat, mais la rencontre se fait en 1982, par l'entremise du galeriste Bruno Bischofberger, qui présente le jeune «?Samo» à Warhol. Naît alors une longue amitié, et une collaboration intense entre les deux artistes, qui produisent ensemble une centaine de tableaux. Avant que Basquiat ne stoppe brusquement cette collaboration en 1985, après l'exposition new-yorkaise à la galerie Tony Shafrazi, se sentant utilisé et manipulé par l'cône du pop art.
L'exposition permet d'envisager les liens intimes qui unissaient les deux artistes et l'intensité de deux carrières qui résonnent encore.
Beaux Arts Éditions revient sur ces deux enfants terribles de l'art, parcourt l'ensemble de leur oeuvre et en montre le génie incontesté.
Dialogue entre deux collections de photographies, l'une privée - celle de Marin Karmitz -, l'autre publique - celle du Centre Pompidou -, à travers le prisme de la représentation humaine. Si l'on connaît l'homme pour sa relation passionnée à l'image en mouvement, producteur et fondateur des salles de cinéma MK2, on sait moins que Marin Karmitz fut photographe au temps de son engagement politique militant et qu'il a réuni, à côté d'une collection exceptionnelle d'oeuvres d'art, une très belle collection photographique. Cette collection, il l'a rassemblée depuis une trentaine d'années.
Marin Karmitz est un enfant du siècle, lui-même victime des déracinements engendrés par la Shoah et par le partage de l'Europe en deux blocs. Ses engagements marquent l'esprit de sa collection, dominée par le noir et blanc, où la figure humaine est très présente ; elle se montre résolument personnelle et exigeante.
Beaux Arts Éditions accompagne l'exposition et dresse une histoire du corps photographié du xixe et xxe ?siècles, tout en donnant des clefs sur les différents mouvements et artistes qui composent les deux collections.
Pour beaucoup, devenir artiste est le rêve de toute une vie. Mais comment y parvenir?? Dans son ouvrage Jerry Saltz, l'une des voix les plus célèbres et les plus passionnées du monde de l'art, propose un manuel indispensable pour les créatifs en tout genre, qu'ils soient peintres, photographes, écrivains, cinéastes, bédéistes ou chefs cuisiniers.
Depuis les premières étincelles d'inspiration - et la manière de les poursuivre sans céder au doute - Jerry Saltz offre un aperçu inestimable de ce qui compte vraiment pour les artistes émergents?: l'originalité, la persévérance, l'équilibre entre connaissance et intuition, et la plus précieuse des qualités, la confiance en soi.
Regorgeant de règles, d'incitations et de conseils pratiques, Comment devenir artiste offre aux artistes de nouvelles façons de surmonter les blocages créatifs, stimuler la motivation et vaincre les mauvaises habitudes, de tirer le meilleur parti des matériaux, de relever les défis de leur carrière et, surtout, de trouver la joie dans le travail.
Un livre destiné à aider les artistes à réaliser leurs rêves.
Artiste maudit s'il en est, martyr de l'art moderne, travailleur acharné, Nicolas de Staël (1913-1955) est sans doute l'un des peintres les plus emblématiques du xxe ?siècle. Né dans une famille aristocratique pétersbourgoise, contrainte à l'exil après la révolution d'Octobre, sa carrière aura la fulgurance d'un météore, dont la course se terminera à Antibes, où il se suicidera à l'âge de 41 ans. Cette fin tragique occulte quelque peu la figure d'un artiste qui a sans cesse cherché à se réinventer et qui a produit une oeuvre - indifférente aux modes et querelles de l'époque - qui tente de concilier figuration et abstraction. Une oeuvre puissante, inspirée par la couleur, la lumière et la littérature, dont on admire tout autant la qualité de sa matière picturale, stratifiée, griffée, structurée, que sa décomposition en éclats de couleur des paysages, des mouvements ou des impressions musicales.
L'exposition revient sur l'ensemble de la carrière de l'artiste, de la figuration des premiers temps à l'abstraction fiévreuse des dernières années et tente d'apporter un regard nouveau sur cette oeuvre intense.
Beaux Arts Éditions l'accompagne en dressant le portrait de cet artiste tourmenté et en donnant les clés de lecture de son oeuvre d'une grande puissance.
Le musée de l'Orangerie explore la relation du peintre à son marchand dans le contexte artistique et littéraire parisien des années 1910, ainsi que le rôle de Paul Guillaume dans la diffusion de l'oeuvre de Modigliani sur le marché de l'art en France et aux États-Unis dans les années 1920.
De sept ans son aîné, Amedeo Modigliani (1884-1920) rencontra Paul Guillaume (1891-1934) en 1914 grâce au poète Max Jacob. Paul Guillaume démarrait alors tout juste son activité de marchand, loua pour l'artiste un atelier à Montmartre, devenant ainsi le soutien indéfectible de l'artiste jusqu'à sa mort et au-delà.
Entre?1915 et?1916, Modigliani peindra quatre portraits de son mécène visionnaire, montrant ainsi les liens intimes qui les unissaient...
L'exposition brosse le portrait intime de l'artiste révolutionnaire, rattrapé par ses démons peu après leur rencontre. Beaux Arts Éditions revient sur la vie et l'oeuvre de l'artiste, sa rencontre avec Paul Guillaume, leurs affinités littéraires et artistiques (notamment l'art africain), et leurs liens privilégiés, tout en suivant le parcours de l'exposition et en proposant un éclairage sur les oeuvres majeures de l'artiste.
Famille aisée américaine, les Stein s'installent à Paris au début du xxe ?siècle. Très rapidement, Gertrude et ses frères s'intéressent à l'effervescence artistique qui y règne et accueillent chez eux les artistes de l'avantgarde. Gertrude se lie notamment d'amitié avec Picasso, «?une longue amitié avec ses incidents, ses agitations, et ses complications?», et affirme que l'«?affection franche et la confiance entière?» qu'elle porte à l'artiste n'ont jamais faibli. Si Gertrude a participé à l'invention de l'art moderne, elle a aussi participé à l'élaboration d'une littérature contemporaine, notammet américaine. Celle qu'on qualifia de «?Cubiste des lettres?» fut en effet l'une des écrivains les plus inventifs et ambitieux de sa génération. Son usage de la répétition, de la sérialité et du motif du cercle a inspiré nombre d'artistes, notamment conceptuels (Jasper Jones, John Cage, Merce Cunningham, Robert Rauschenberg).
Beaux Arts Éditions revient sur cette collectionneuse et mécène avertie, qui marqua à jamais l'avant-garde parisienne, sur son amitié avec les peintres cubistes, au premier rang desquels figure Picasso, les similitudes de leurs approches (l'une littéraire, l'autre picturale) et montre comment Gertrude Stein devint une figure tutélaire pour de nombreux artistes modernes et contemporains.
Des reportages, des rencontres, des portraits et des enquêtes sur l'utilisation des quatre éléments dans les métiers d'art, les savoir-faire et la pratique contemporaine. Des verreries aux ateliers de céramiques, en passant par les forges et les vignes, la terre, l'air, l'eau et le feu sont matières et outils de la création artistique.
Cinquante ans après la mort de Pablo Picasso, le musée qui lui est dédié lui rend hommage. Peintures, sculptures, dessins, photographies?: un nouveau parcours a été pensé pour donner à voir l'incroyable richesse du fonds du musée, et, en miroir, l'ampleur de la pratique artistique de Picasso. La direction artistique a été confiée pour l'occasion au célèbre styliste britannique Paul Smith, qui, par sa patte colorée et pleine d'énergie a signé un accrochage exceptionnel conçu sous le commissariat de l'équipe de conservation du musée.
À travers son regard, c'est un Picasso inventif, drôle, en perpétuelle expérimentation que l'on redécouvre.
Paul Smith propose des rapprochements inhabituels, souligne des détails inattendus. Amoureux de la couleur, fasciné par l'univers du spectacle, Paul Smith décèle dans l'oeuvre de Picasso et dans sa propre démarche de nombreux échos, notamment dans leur rapport aux images. Car l'oeuvre de Picasso demeure vivante et elle ne cesse et n'a cessé d'être regardée et stimulante pour les artistes d'hier et d'aujourd'hui. Sont ainsi disposées au fil du parcours quelques oeuvres de ces artistes?:
Cézanne, Bourgeois, Kuitca, Samba ou Mickalene Thomas. Le catalogue de l'exposition rend compte de ce nouvel accrochage à travers des analyses, mises en perspectives et interviews d'artistes, et se pare des couleurs du couturier britannique.
Artiste subversif par ses sujets, ses compositions ambiguës et ses innovations plastiques, le Petit Palais consacre sa première monographie française à Walter Sickert, artiste si peu connu en France qui a pourtant vécu entre Paris et Dieppe de 1898 à 1905. Né à Munich, en 1860, Walter Sickert a déménagé avec sa famille en Angleterre à l'âge de huit ans. Son père, artiste, l'initia au travail d'artistes français et britanniques, mais Sickert s'orienta d'abord vers une carrière d'acteur. Il passe à l'art en 1882, étudia brièvement à la Slade School of Fine Art de Londres, avant de devenir l'élève de l'américain James Abbott McNeill Whistler. Sickert est devenu une figure centrale de l'avant-garde artistique britannique, à la fois peintre et critique. Si à ses débuts Walter Sickert peint des sujets singuliers tels que des scènes de music-hall ou, plus tard, des nus dés-érotisés dans des intérieurs pauvres de Camden Town, à la fin de sa carrière, durant l'entre-deux-guerres, Sickert innove en détournant et transposant en peinture des images de presse provoquant le milieu de l'art et le public par ses inventions constante.
Beaux Arts Éditions revient sur sa carrière, dévoile les personnes, les lieux et les événements qui l'ont inspirés, ou encore l'influence de son oeuvre sur des artistes comme Freud ou Bacon.
Né à Paris en 1928 de parents juifs émigrés de Russie, Elliott Erwitt grandit en France et en Italie avant de s'établir aux États-Unis, où il sera remarqué par Robert Capa. En 1953, âgé de tout juste 25 ans, il intègre la prestigieuse agence Magnum et travaillera pour les plus grands magazines américains.
Le musée Maillol retrace les différentes étapes de son oeuvre à travers un ensemble de photographies en noir et blanc, mais aussi en couleurs. Scènes de rue, clichés de personnalités (tels Marilyn Monroe, Truman Capote, Che Guevara, Fidel Castro, Richard Nixon ou Kennedy), photos de chiens les plus improbables, Paris ou New York, etc. Il a une manière d'immortaliser des moments de la vie quotidienne avec un regard qui n'appartient qu'à lui, mélangeant humour et émotion.
À travers une rétrospective complète de son oeuvre, sur des thématiques qu'il a lui-même définies il y a plusieurs années, c'est une invitation à découvrir la sensibilité unique du photographe qui est proposée.
Beaux Arts Éditions accompagne cette rétrospective en replongeant dans la vie et la carrière de ce mythique photographe repéré par Robert Capa et membre de Magnum Photos depuis 1953.
Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage présentes sur celui-ci. La reproduction totale ou partielle d'un article publié sur BeauxArts.com, sans l'autorisation écrite et préalable de Beaux Arts & Cie, est strictement interdite. Pour plus d'informations, consultez nos mentions légales.
L'exposition sera le reflet du salon qui, de 1951 à 1982, s'est tenu au musée d'Art Moderne puis au musée Galliera, à Paris. Ce salon avait ceci de particulier que chaque année les artistes invités devaient proposer des oeuvres illustrant un thème en rapport avec l'homme et son environnement. Le bonheur, le travail, l'amour... Seront donc rassemblées au Musée Jean Couty une centaine d'oeuvres ayant marqué les trente années d'un salon qui fût le plus visité de Paris, à travers peintures, dessins, affiches, lithographies... L'occasion de découvrir des oeuvres inédites ou rarement exposées. Braque, Matisse et Picasso, bien sûr, mais aussi Jean Couty lui-même, Mentor, Brayer, Ambrogiani et tant d'autres. Beaux Arts Éditions témoigne et commente cette période exceptionnellement riche en chefs-d'oeuvre, mais surtout en expression de courants novateurs à l'aide de documents d'archives passionnants dans cette publication tenant lieu de catalogue.
Riche des collections de son cabinet d'art graphique, parmi les plus importantes au monde, le musée d'Orsay dévoile une sélection de ses plus beaux pastels, avec plus d'une centaine de pastels, signés par les plus grands artistes du musée, offrant un panorama exhaustif des principaux courants artistiques de la seconde moitié du xixe ?siècle, de l'Impressionnisme au Symbolisme.
Ainsi, la modernité est-elle abordée par les pastels de Degas, Monet, Caillebotte, Boudin?; l'intimité par Mary Cassatt, Helleu et Vuillard?; le paysage, que le pastel sublime, par les symbolistes?; l'harmonie entre l'homme et la nature (contrepoint à la modernité), à des artistes tels que Fantin-Latour, Osbert, Puvis de Chavannes, Desvallières... Et enfin, les artistes LévyDhurmeret ou Redon évoqueront la rêverie. Une mise en exergue montrant aussi l'extraordinaire plasticité du pastel.
Beaux Arts Éditions revient sur ces artistes, ainsi que sur l'histoire du pastel et la «révolution» qu'il connaît durant la seconde moitié xixe ?siècle (1850-1914).
Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage présentes sur celui-ci. La reproduction totale ou partielle d'un article publié sur BeauxArts.com, sans l'autorisation écrite et préalable de Beaux Arts & Cie, est strictement interdite. Pour plus d'informations, consultez nos mentions légales.
Un marché de l'art plus fort que jamais ! Alors que l'intérêt des collectionneurs et du public pour les ventes aux enchères se confirme, les évolutions technologiques rapides et l'arrivée sur le marché de nouveaux enchérisseurs incitent les maisons de vente à adapter et diversifier leurs pratiques. Innovations, nouveaux modes de vente, ou encore nouvelles catégories : l'année 2022 est celle de la poursuite des transformations post-covid et de la consolidation de la reprise entamée en 2021. En miroir de ces évolutions, le marché voit de nouvelles exigences s'affirmer, comme celle de la provenance des oeuvres sur laquelle les collectionneurs attendent de plus en plus de garanties. Dans ce contexte inédit, la profession de commissaire-priseur n'en finit pas d'attirer, notamment un public de plus en plus féminin. À travers ce panorama des ventes aux enchères publiques en France et à l'international, le Conseil des maisons de vente et Beaux Arts Éditions dressent un bilan complet de l'année 2022 et apportent un éclairage sur les signaux faibles et les tendances de fond du marché. Enrichie d'enquêtes et d'analyses, cette nouvelle édition est également l'occasion de donner la parole à plusieurs professionnels du secteur, aux premières loges de ces mutations.
On pensait avoir tout dit, tout vu de Matisse et pourtant, le musée de l'Orangerie propose de s'attarder sur la décennie 1930, une décennie charnière dans l'oeuvre du maître, qui n'avait jamais été jusque-là étudiée en tant que telle. L'exposition, dont la première étape s'est déroulée à Philadelphie, nous plonge dans le processus même de l'artiste qui a totalement renouvelé sa démarche artistique dans la toute dernière partie de sa carrière, qui revient des États-Unis avec une vision élargie du monde, qui a eu des effets durables. C'est durant ces années, qu'il est promu à Paris par la revue Cahiers d'art, qu'il affronte Picasso à la galerie Paul Rosenberg tandis que ses peintures radicales d'avant la Première Guerre mondiale sont vues chez Paul Guillaume, qu'il assiste à l'organisation de différentes rétrospectives et qu'il travaille à son art à Nice. Cette décennie 1930 est entrée dans l'histoire comme le creuset d'une fascinante transformation moderniste.
Beaux Arts Éditions accompagne l'exposition en racontant ces dix années exceptionnelles dans l'oeuvre et la vie d'Henri Matisse, les innovations et les bouleversements qu'il met en place.
Our ses 40 ans, le LaM consacre à l'artiste nippoaméricain, sa première rétrospective en France. Surtout connu pour ses lampes Akari, devenues iconiques, Isamu Noguchi (1904-1988) est pourtant l'un des plus grands sculpteurs du xxe ?siècle. D'origine japonaise par son père, poète, et américaine par sa mère, écrivaine, Noguchi passe son enfance au Japon avant de regagner les États-Unis à l'adolescence où il se forme très tôt à la sculpture. Noguchi n'aura eu de cesse sa vie durant de voyager et de se nourrir de la culture des pays qu'il traversa (Chine, Japon, Italie, Mexique, etc.). Il fut l'élève de Brancusi, qui bouleversa sa vision artistique quelques années plus tôt, dans le Paris des années 1920, où il fréquenta tous les artistes d'avant-garde. Ces nombreux échanges l'incitent à expérimenter différents médiums, s'inspirant de milles sources, il oscille ainsi du portrait à l'envolée abstraite, du mobilier à l'aire de jeu, car c'est avant tout l'espace qu'il sculptait, plutôt que la pierre ou le bois. Noguchi crée une oeuvre subtile, audacieuse et radicale, entre Orient et Occident, entre tradition et modernité, devenant ainsi la figure de l'artiste total.
Beaux Arts Éditions s'attache à présenter son oeuvre, son engagement politique et sa volonté de décloisonner les arts.
En 2022, 7?593 lieux culturels ont été recensés dans la Métropole du Grand Paris, et 656 lieux culturels sont implantés dans les quartiers de gare du Grand Paris Express. Ces lieux, bibliothèques, musées et autres lieux d'expositions, cinémas, salles de spectacle et festivals, lieux d'apprentissage et de formation artistique et culturelle, lieux créations et de pratiques artistiques et enfin des lieux de valorisations du patrimoine et de tourisme, traduisent une concentration et un rayonnement majeur de la culture à Paris et dans le Grand Paris. À l'échelle de l'Hexagone, la région francilienne est celle qui recense le plus d'équipements nationaux.
En prenant en compte ces politiques culturelles nationales tout autant que celles menées plus localement, cet Atlas des lieux culturels brosse le portrait de l'offre culturelle du Grand Paris en 2022.
Beaux Arts Éditions se concentre sur les lieux artistiques et met en valeur la politique culturelle métropolitaine, les atouts du territoire et comment elles changent profondément le paysage urbain et social. Experts et artistes ponctuent la publication et montre le dynamisme de la métropole.
Première grande rétrospective parisienne depuis son exposition en 1956, au musée national d'Art moderne, Germaine Richier (1902-1959) est pourtant l'un des plus grands sculpteurs du xxe ?siècle. Quelque peu délaissée, elle a pourtant créé, en à peine 25 ans, une oeuvre d'une très grande force.
Après des études à l'école des Beaux-Arts de Montpellier, elle rejoint Paris, où elle devient l'élève d'Antoine Bourdelle. Son oeuvre est alors relativement classique, contrastant avec les oeuvres à venir. L'artiste a connu les tourments des deux guerres mondiales et a été profondément touchée par les tragédies qui en découlent et son oeuvre s'en fait l'écho. Ainsi dès 1940, elle réalise Le Crapaud, qui annonce une esthétique nouvelle où se mêleront mondes animal, humain et végétal. Dès 1946, ses sculptures se parent d'armatures de fils métalliques se nourrissant d'éléments de la nature (pierres, morceaux de bois ou objets récoltés sur les plages). Enfin, dans les années 1950, elle expérimente de nouvelles techniques dans ses expressions plastiques en introduisant de la cire, du plâtre ou du plomb...
Beaux arts Éditions montre l'originalité de sa démarche artistique et la singularité de son langage plastique.
Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage présentes sur celui-ci. La reproduction totale ou partielle d'un article publié sur BeauxArts.com, sans l'autorisation écrite et préalable de Beaux Arts & Cie, est strictement interdite. Pour plus d'informations, consultez nos mentions légales.
À l'invitation du Château de Fontainebleau, le musée de la chasse et de la Nature investit le jardin anglais pour un parcours artistique. Une quarantaine d'oeuvres de dix-huit artistes contemporains, dont quinzaine créées spécifiquement pour l'exposition pareront le jardin anglais du Château de Fontainebleau. Toutes s'interrogent, non sans humour, sur la place et la condition animale dans le monde mais aussi de rendre compte de l'importance et la fragilité des espèces, qu'elles soient animales ou végétales. Duo de rhinocéros topiaires signés François-Xavier Lalanne ou encore joyeux monstres sortis de l'atelier de Françoise Pétrovitch dialogueront avec les arbres singuliers de ce jardin centenaire. Les nains se feront géants, les chaises grimperont au ciel et le saule royal se parera de bigoudis. Beaux Arts Éditions revient sur ce parcours contemporain et l'ensemble des artistes présents, avec textes critiques et photos in situ, dans une publication tenant lieu de catalogue. Une promenade Grandeur Nature !
Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage présentes sur celui-ci. La reproduction totale ou partielle d'un article publié sur BeauxArts.com, sans l'autorisation écrite et préalable de Beaux Arts & Cie, est strictement interdite. Pour plus d'informations, consultez nos mentions légales.
Le musée présente l'exposition « L'Univers sans l'homme », expression que l'on doit à Charles Baudelaire en 1859, qui désignait et déplorait ainsi la tendance qu'avaient certains artistes de son temps à se concentrer exclusivement sur la nature et ses éléments - végétaux, mers, ciels, bêtes... Dans son viseur, les réalistes comme Courbet, Troyon ou Daubigny, et les pionniers de la photographie. L'exposition et Beaux Arts Éditions racontent un décentrement du regard en rassemblant tableaux, dessins, films et installations, du xixe siècle à nos jours, qui ont choisi de s'écarter de la représentation, de la focale, de l'échelle humaine. On y verra donc des catastrophes spectaculaires, des expéditions dans des espaces inexplorées, des villes dépeuplées, des galaxies abstraites ou encore des fantaisies robotiques. Ils s'attachent aussi à des thématiques contemporaines et à leurs angoisses afférentes, comme la pandémie et ses confinements, les risques nucléaires et la cause environnementale. Néanmoins, ils cherchent aussi à offrir des perspectives nouvelles avec un final cosmique, tellurique et poétique autour de Monet, Bergman ou Mitchell. Une publication, qui tient lieu de catalogue, au carrefour de l'art, des sciences et de la philosophie.
Acrobates, musiciens, animaux fantastiques, couleurs éclatantes et amoureux en lévitation... L'Atelier des Lumières plonge dans l'univers onirique et foisonnant de Marc Chagall (1887-1985). Si l'exposition se concentre sur la période entre Paris et New York, qui excelle dans son style et son génie, l'exposition aborde les thèmes fondamentaux de l'oeuvre de Chagall?: la guerre, l'amour, la musique, le cirque, la Bible...
Originaire de Vitebsk, imprégné de culture juive et de folklore russe, l'artiste, qui traversera de terribles conflits et aura une vie de nomade, connaît un destin hors du commun. Ce trajet le mène à la notoriété en France et en Allemagne, dès les années 1920, au succès international dans les années 1940, puis à la postérité.
Identifiable au premier coup d'oeil, Chagall demeure cependant inclassable, irréductible à un mouvement ou à une catégorie esthétique. S'il a «?frôlé?» les avantgardes, ce ne fut jamais au détriment de son langage plastique ni de ses thèmes favoris.
Beaux Arts Éditions donne des clés de lecture au spectateur et lui dressera un panorama succinct mais complet de l'époque. Des photographies in situ viendront expliciter le spectacle et un portfolio mettra en valeur les chefs-d'oeuvre de Chagall.
Il n'avait pas eu d'exposition depuis 10 ans... Le musée d'Orsay consacre une grande rétrospective au peintre des tourments intérieurs et de l'angoisse existentielle, de la vanité de l'amour et de l'inéluctable solitude des hommes. Acteur de la bohème de Christiana - l'actuelle Oslo -, génie de la peinture, ami d'August Strindberg, voyageur infatigable, Edvard Munch (1863-1944) rompt très tôt avec le naturalisme pour explorer une voie plus symboliste, après avoir rencontré Stéphane Mallarmé lors d'un séjour à Paris. Ses toutes premières toiles sont très inspiréesdes impressionnistes, de Degas ou de Caillebotte, mais aussi de Gauguin, Toulouse-Lautrec, Whistler ou Redon. Après avoir épuisé la voie de l'expressionnisme, il peint jusqu'à la fin de sa vie dans une veine plus réaliste, libérée de ses tensions intérieures. Il reprendra constamment thèmes et compositions en peinture, en gravure ou en lithographie. Participant sans aucun doute de l'avant-garde, la photographie jouera un grand rôle dans son travail et il inspirera nombre d'artistes (Bacon, Warhol) et de cinéastes (Murnau, Bergman et Lars Von Trier). Beaux Arts Éditions revient sur son oeuvre, en analyse chaque période et montre comment il a participé à la modernité.
Un ouvrage complet et indispensable qui présente par ordre chronologique les multiples courants qui ont agité le XXe siècle, sans négliger aucune forme artistique. Bernard Blistène associe à chaque mouvement une série d'oeuvres majeures, les explicite clairement en s'appuyant sur des citations et de multiples illustrations.
Enfin, une chronologie accompagne chaque chapitre afin de mettre en évidence les synergies qui ont opéré entre les artistes se ralliant à un même mouvement.
L'auteur, récemment nommé directeur du développement culturel du Musée national d'art moderne (Centre Pompidou), nous entraîne dans différents univers : peinture, sculpture, architecture, bien sûr, mais aussi graphisme, vidéo, design, performances... nous prouvant une nouvelle fois que l'art, a fortiori celui du XXe siècle, est multiple.
Dans une enquête documentée auprès des artistes, des collectionneurs, des banquiers ou des contrefacteurs, la journaliste révèle les trafics liés à l'expansion du marché de l'art contemporain. Entre évasion fiscale, blanchiment d'argent et faux, elle dresse un panorama de la marchandisation de l'art.