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Institutions / Economie de l'art
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Les musées de France
Marie-christine Labourdette
- Que sais-je ?
- Que Sais-Je ?
- 25 Août 2021
- 9782715403383
Entre collections permanentes et expositions temporaires, les musées n'ont jamais été autant fréquentés. Mais qu'entend-on par « musée » ? Quoi de commun entre le Louvre, marque internationale qui s'exporte à Abu Dhabi, le MuCEM inauguré en 2013 à Marseille, le musée Champollion des écritures du monde à Figeac et les plus de 1 200 autres lieux ayant le label « musée de France » ?
Marie-Christine Labourdette présente le cadre juridique et le modèle économique d'un secteur en forte mutation. Elle explore surtout tous les éléments qui font du musée un lieu essentiel à la vie culturelle, scientifique et pédagogique de notre pays. À son aura internationale aussi. Elle montre comment ce qui donne corps à un musée c'est bien entendu sa collection, mais aussi tout le propos scientifique particulier dont il est porteur. C'est encore un bâtiment, un lieu de recherche, un espace et des outils de médiation. Un public, enfin.
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Le grand peintre franco-tchèque František Kupka (1871-1957) est considéré, aux côtés de Kandinsky, Mondrian, Delaunay, Picabia et Léger, comme l'un des pionniers de l'art abstrait.
Après ses débuts symbolistes, les années suivantes sont marquées par des oeuvres conçues comme des manifestes d'un art en pleine évolution.
En 1912, Amorpha-Fugue à deux couleurs, et Amorpha-Chromatique chaude sont les deux premières oeuvres totalement non-figuratives présentées au public parisien.
Après la Grande Guerre, l'artiste approfondit ses recherches, fidèle à des registres déjà explorés comme celui du «langage des verticales» ou en inventant d'autres comme les mondes cosmiques et organiques caractéristiques des Printemps cosmiques ou des Contes de pistils et d'étamines.
Il développe une richesse inédite de formes ainsi qu'un cycle autour des formes de couleurs.
À la fin des années vingt, l'oeuvre de Kupka change et propose une exploration du monde mécanique, liée à un questionnement nouveau sur la peinture.
Venant après cette effusion de couleurs et de rythmes syncopés, la période du début des années trente est marquée par des recherche d'équilibres.
Sa peinture prend un tour plus austère, avant qu'il renoue avec les plans verticaux et diagonaux, les associant de manière nouvelle aux formes circulaires ou aux « plans minuscules » à l'origine de la « Série C ».
Après la Seconde Guerre mondiale, Kupka, reconnu comme figure tutélaire de l'art non-figuratif, approfondit ou simplifie quelques motifs qui lui tiennent à coeur et introduit une nouvelle vibration lumineuse dans ses aplats, ainsi que des formes moins sévères, plus animées. Cette oeuvre ultime témoigne de la capacité toujours vive de l'artiste à se renouveler.