En dépit de la prolifération des publications dont le paysage fait l'objet depuis une quarantaine d'années, nous manquons d'un véritable traité théorique et systématique. Le livre d'Alain Roger comble ce vide.
L'auteur s'attache à exposer, dans une langue accessible au plus large public, les principales questions que soulève, aujourd'hui, la notion, si maltraitée, de «paysage». On trouvera donc ici une histoire du paysage occidental - Campagne, Montagne, Mer -, ainsi qu'une réflexion sur les débats qui divisent actuellement les spécialistes : quels sont les rapports du paysage et de l'environnement? Qu'en est-il de cette mort annoncée du paysage? Quelle politique convient-il de mener dans ce domaine?
L'ouvrage est engagé. Il dit son refus de tous les conservatismes. Il se veut aussi ludique - le paysage peut-il être érotique? - et, surtout, optimiste. L'hommage aux artistes qui, siècle après siècle, ont inventé nos paysages se double d'une confiance fervente en tous ceux qui poursuivront cette aventure esthétique, à condition que nous ne restions pas prisonniers d'une conception frileuse et patrimoniale du paysage.
Après avoir été pendant longtemps au service de la pratique architecturale, l'histoire de l'architecture est devenue récemment un enjeu dans la légitimation culturelle d'une profession. Cette histoire elle-même, depuis le milieu du XIXe siècle, n'a cessé de gagner en autonomie : problématiques nouvelles, territoires et objets diversifiés posent à l'historien des questions fortes. En retraçant l'histoire de l'architecture jusqu'au développement de ses démarches les plus contemporaines, Gérard Monnier nous aide à mieux comprendre les orientations actuelles d'une discipline dont les enjeux esthétiques, mais aussi sociaux et politiques, se révèlent fondamentaux dans notre monde moderne.
Penser la ville contemporaine revient à se pencher sur les conditions de vie de l'écrasante majorité des Terriens. C'est décrire et analyser les réalités urbaines pour mieux imaginer le futur des villes. C'est aussi se frotter aux mots des experts, qu'ils soient architectes, urbanistes ou encore élus. De " NIMBY " à " bobo " en passant par les " ZFU ", " équilibre spatial " ou encore " gentrification ", l'urbain semble susciter la création de néologismes et autres acronymes plus ou moins opaques.
Ce livre n'entend pas être un simple lexique. Il invite, au gré des mots - " bidonville ", " Dubaï ", " toilettes publiques ", " aéroport " -, à une promenade sur la planète urbaine. Flânant entre réalités et utopies, les auteurs croisent des approches sociologiques, philosophiques, écologiques, juridiques, cinématographiques pour mieux donner à comprendre les ressorts de la vie citadine et inventer les territoires urbains de demain.
Le Bauhaus, ses ambitions, ses métamorphoses, ceux qui l'ont marqué.
Une tentative sans précédent - malgré l'abondance de littérature sur le sujet - pour sortir le Bauhaus de la légende dans laquelle on l'a enfermé, et pour le saisir dans la perspective globale qui l'a constamment inspiré. Au-delà des disciplines qui s'y sont illustrées (architecture, design, arts plastiques, etc.), l'ouvrage fait comprendre dans quelle perspective et sur quel fond d'angoisses et d'espoirs s'est élaborée l'oeuvre du Bauhaus.
L'urbanisme naît dès lors que quelqu'un entend engager ou provoquer une action pour transformer les modes d'utilisation de l'espace en ville afin d'aboutir à une situation jugée préférable. Parce que toute démarche d'urbanisme mêle des savoirs multiples - connaissances scientifiques, références techniques, savoir-faire et talents de maîtres d'oeuvre, mais aussi normes juridiques ou encore pratiques socio-politiques -, la manière d'effectuer des choix, et donc d'élaborer des critères de décision, est essentielle dans ce domaine.
D'une manière concrète, cet ouvrage présente et étudie en tant que telles les pratiques professionnelles mises en oeuvre depuis une cinquantaine d'années en matière d'urbanisme.
« Espace, site, lieu, paysage : ces termes semblent avoir subi un bouleversement depuis l´apparition de nouveaux dispositifs spatio-temporels liés au cyberespace. Ambiguïtés du vocabulaire, chevauchement des usages, élargissement, voire même effacement des frontières entre les différents champs d´application, telles sont les difficultés qui à la fois font obstacle à l´analyse et en même temps la convoque. »
Publié en 1932, ce livre fait immédiatement référence. Il propose une histoire fouillée, documentée, systématique d'un siècle de métamorphose de Paris. Un modèle d'historiographie positiviste, sur fond d'enthousiasme pour les développements contemporains et à venir du Grand Paris.