"Depuis plus d'un demi-siècle, Histoire de l'art de Ernst Gombrich est l'une des meilleures introductions à l'art jamais écrite.
Ce succès est sans conteste dû au talent de Gombrich à transmettre dans un langage simple sa parfaite connaissance de l'histoire de l'art. Des grottes de Lascaux à Kandinsky en passant par l'art antique et médiéval, les idées et courants abordés par l'auteur s'enchaînent subtilement de façon chronologique en s'appuyant sur des exemples d'origines géographiques variées empruntés à la peinture, l'architecture et la sculpture. Pratique et élégante, cette édition de poche contribue une fois de plus à rendre l'histoire de l'art accessible au plus grand nombre de curieux, néophytes ou amateurs. Né à Vienne en 1909, Sir Ernst H. Gombrich (1909-2001) s'installe à Londres en 1936 ; il fut directeur de l'Institut et professeur d'histoire de l'art au Warburg Institute (université de Londres) de 1959 à 1976. Ses ouvrages ont été traduits dans plus de trente langues et nombre d'entre eux sont devenus des classiques parmi lesquels L'art et l'Illusion, Méditations sur un cheval de bois, et La Préférence pour le primitif.
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Un portrait de 1000 ans d'art européen par l'un des plus grands historiens de l'art du XXe siècle.
Dans ce livre, l'un des plus grands esprits du XXe siècle dresse le portrait inégalé d'un millénaire de beauté européenne. De l'architecture à l'ingénierie, de la peinture à la musique, de la poésie à la philosophie, de l'Écosse à la Sicile, de la France aux Pays-Bas, de l'Italie à l'Allemagne, Kenneth Clark écrit le livre de l'admiration et de l'enthousiasme. II y démontre que la civilisation vit tant qu'elle ajoute à notre humanité et notre dignité.
Une référence inégalée et définitive.
Dès son titre, l'ouvrage annonce le tournant opéré par la modernité. Benjamin montre dans cet essai lumineux et dense que l'avènement de la photographie, puis du cinéma, n'est pas l'apparition d'une simple technique nouvelle, mais qu'il bouleverse de fond en comble le statut de l'oeuvre d'art, en lui ôtant ce que Benjamin nomme son "aura". C'est désormais la reproduction qui s'expose, mettant en valeur la possibilité pour l'oeuvre d'art de se retrouver n'importe où. Capacité à circuler qui la transforme en marchandise. Benjamin met au jour les conséquences immenses de cette révolution, bien au-delà de la sphère artistique, dans tout le champ social et politique. Avec le cinéma, c'est la technique de reproduction elle-même qui désormais produit l'oeuvre d'art. Là, c'est l'image de l'acteur qui devient marchandise, consommée par le public qui constitue son marché. La massification du public de ces oeuvres a servi les totalitarismes. D'où "l'esthétisation de la politique" encouragée par le fascisme et la "politisation de l'art" défendue par le communisme.
L'art contemporain semble s'être toujours présenté en rupture avec les mouvements artistiques passés. Et si cette rupture n'était qu'un mythe ? Il existe un autre art contemporain, pour lequel les notions de beauté, de figuration ou même d'oeuvre ont persisté. Une tradition délaissée par les institutions, une cohorte d'artistes incompris, connus d'un petit milieu mais ignorés des grands collectionneurs. Dans cette essai vif et brillant, Benjamin Olivennes retrace l'histoire d'un autre XXe siècle artistique, à rebours des normes et des spéculations financières. Et rend hommage à ces artistes maudits, comme jadis, mais amoureux du monde et de sa beauté.
Quels sont les pouvoirs de la couleur ? Comment agit-elle sur notre conscience profonde ? Quelle est la situation créatrice de l'homme dans notre société actuelle ?Écrit en 1910 alors que l'artiste venait de peindre son premier tableau abstrait, nourri des observations et des expériences accumulées peu à peu, ce livre compte parmi les textes théoriques essentiels qui ont changé le cours de l'art moderne.
Cet ouvrage ouvre un champ nouveau de l'histoire de la peinture : le détail, vu inopinément ou peu à peu découvert, identifié, isolé, découpé de son ensemble, met en question les catégories de l'histoire de l'art qui semblent avoir été établies « de loin ». En étudiant les différents statuts du détail, Daniel Arasse propose une autre histoire de la peinture : une histoire rapprochée des pratiques du pinceau et du regard.
L'oeuvre d'Odilon Redon (1840-1916), précurseur du symbolisme hanté par la folie est marqué par l'onirisme et le mystère. L'Araignée qui pleure est une de ses images les plus célèbres de la série des "Noirs". Durant quinze ans, Redon dessine sans relâche mêlant toute une gamme de techniques afin d'obtenir une surface hétérogène qui vient aimanter le regard et le plonger dans ses abîmes. Puis Redon se consacre à partir des années 1890 à l'exploration des ressources expressives de la couleur, à l'huile et surtout au pastel. Et c'est dans la nature que l'artiste trouve l'impulsion pour se « laisser aller à la représentation de l'imaginaire ». Comme nombre d'adeptes de l'ésotérisme et de scientifiques de son temps, il recherchait les principes premiers derrière la variété des manifestations.
Cette nouvelle édition poche, revue et corrigée, s'enrichie d'une préface émouvante de la petite-fille de Ernst H.Gombrich qui raconte la genèse de ce livre désormais iconique. Aussi audacieux que cela puisse paraître, raconter l'histoire de l'humanité en quelque trois cent pages est le pari fou que s'est lancé Ernst Grombrich, et qu'il a relevé avec brio. Tutoyant ses lecteurs, petits ou grands, et considérant que ceux-ci savent réflechir par eux-mêmes, il leur présente les personnages historiques emblématiques de leur temps et raconte les faits dans leur continuité, comme dans un roman au long cours, avec toujours cette question centrale qui guide son propos : quels épisodes du passé ont eu une influence sur la vie de l'humanité en général et quels sont ceux dont on se souvient le plus ? Un ouvrage formidable pour apprendre l'histoire sans en avoir l'air, comme l'explique si bien Gombrich : j'aimerais que mes lecteurs l'abordent en toute décontraction et suivent le fil de l'histoire sans se sentir tenus de prendre des notes ni de retenir des noms et des dates. Je leur promets aussi qu'il n'y aura pas d'interrogation.
Traduit de l'allemand par Anne Georges.
De l'impressionnisme du xixe siècle au Land Art du XXI? siècle, ce nouvel opus de «L'Art en poche» nous présente l'une des périodes les plus dynamiques et les plus passionnantes de l'art. Amy Dempsey dénoue la langue trop souvent intimidante de l'art moderne et contemporain en cartographiant les styles, les écoles et les mouvements. Grâce à une structure pratique et facile, au style clair de l'auteur et aux oeuvres soigneusement sélectionnées, Art moderne et contemporain définit soixante-huit groupes principaux dans l'art moderne occidental.Ce guide essentiel présente en outre une liste pertinente d'artistes clés, d'attributs, de médias et de collections, et comprend un glossaire indispensable des termes de l'art moderne et un index des artistes.
La photographie n'existe pas seulement sous la forme d'images rangées dans les albums familiaux ou présentées dans les expositions. Elle est d'abord une pratique qui se passe d'images. Partant de ce constat, l'auteur s'intéresse ici aux gestes du photographe, professionnel ou amateur:regarder à travers un viseur, appuyer sur le bouton, développer une image, la commenter sont autant de façons de nous approprier nos diverses expériences du monde.Sur ce chemin, Serge Tisseron est conduit à remettre en cause quelques lieux communs. Non, la photographie n'est pas seulement nostalgie du passé. Elle est toujours partagée entre deux désirs opposés et complémentaires:l'un vise à arrêter le défilement du temps et à figer la représentation, l'autre anticipe et accompagne le mouvement du monde. Le premier est mélancolie, le second est bonheur.
C'est la guerre. Une guerre qui se déroule sur tous les fronts et qui s'intensifie depuis qu'elle est désormais menée contre tout ce dont il paraissait impossible d'extraire de la valeur. S'ensuit un nouvel enlaidissement du monde. Car, avant même le rêve ou la passion, le premier ennemi aura été la beauté vive, celle dont chacun a connu les pouvoirs d'éblouissement et qui, pas plus que l'éclair, ne se laisse assujettir.
Y aura considérablement aidé la collusion de la finance et d'un certain art contemporain, à l'origine d'une entreprise de neutralisation visant à installer une domination sans réplique. Car beauté et laideur constituent des enjeux politiques. Dans sa quête éperdue de Ce qui n'a pas de prix, Annie Le Brun se livre à une impitoyable critique des mécanismes par lesquels la violence de l'argent travaille à asservir notre vie sensible.
« Mes amis les oeuvres de vision personnelle seules resteront. Il faut se créer une science picturale personnelle et vibrer devant la beauté comme devant la femme qu'on aime. oeuvrons avec amour, ne craignant pas les défauts, compagnons habituels inévitables des grandes qualités. Oui, les défauts sont les qualités et le défaut est supérieur à la qualité. Qualité signifie uniformité dans l'effort en vue d'atteindre certaines perfections communes accessibles à tous. Le défaut échappe aux perfections uniformes et banales. Le défaut est donc multiple, il est la vie et reflète la personnalité de l'artiste, son caractère, il est humain, il est tout et sauvera l'oeuvre. » Discours prononcé au banquet offert à Ensor par « La Flandre Littéraire », 1922
Son unique obsession était la peinture : elle était son souffle, son sang.
Quand Nicolas de Staël (1914-1955) se donna la mort, à quarante et un ans, il laissait plus de mille tableaux, autant de dessins, et l'énigme d'une vie menée au galop. Insolent et généreux, Staël savait masquer sous le rire les failles d'une enfance brisée par la révolution russe de 1917 et les rigueurs d'un exil polonais.
La reconnaissance arriva des États-Unis, alors qu'il avait trente-neuf ans. Trop tôt ou trop tard : il s'était déjà réfugié en Provence, écrasé de gloire, fraternisant avec René Char, brûlant sa vie. Sa morale tenait en quelques mots : « Il faut travailler beaucoup, une tonne de passion et cent grammes de patience. » Voici la chevauchée de ce prince foudroyé.
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Du trombone à la chaise Eames, les centaines d'objets quotidiens présentés dans Le Design Book ont été créés au cours des cinq derniers siècles et ont profondément marqué notre société. Cette extraordinaire collection inclut des projets emblématiques de designers reconnus à l'échelle internationale - tels que Breuer, Le Corbusier, Castiglioni ou les Bouroullec - ou des pièces anonymes ayant atteint la perfection en matière de design et de fonctionnalité.
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John Cage rencontre Marcel Duchamp en 1941. Trente après, il confie dans le présent entretien les souvenirs qu'il conserve de cet homme. Et c'est un véritable hommage d'un artiste à un autre artiste et un témoignage drôle et émouvant sur celui qui «prenait le fait de s'amuser très au sérieux». Les oeuvres de ces deux artistes s'offrent l'une l'autre dans un miroir inversé : Cage explique avec une grande clarté avoir voulu développer la dimension physique de l'écoute quand Duchamp voulait réduire cette dimension dans la peinture. Cage rapporte aussi des anecdotes, et notamment la rare fois où Duchamp a perdu son sang-froid, lui d'ordinaire si magnanime : une mémorable partie d'échecs, que Cage aurait dû gagner mais qu'il a perdue, ce qui a mis Duchamp dans une colère noire...
« Croyez-moi, si nous voulons que l'art entre chez nous, comme il le doit, il faut débarrasser nos demeures des superfluités encombrantes, qui sont toujours dans le chemin. [...] Si vous voulez une règle d'or, qui convienne à tout le monde, la voici : N'ayez chez vous rien que vous ne sachiez utile ou ne croyiez beau. »
Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ? Comment l'étudier ? Ces deux questions résument le champ immense de l'histoire de l'art. Discipline autonome, par ses méthodes, son histoire propre et les oeuvres mêmes qui en constituent l'objet, elle est en même temps une branche de l'histoire totale de la culture et de la civilisation. Comment a-t-elle évolué ? Quels sont ses champs d'étude ? Dans quelle mesure les nouvelles technologies lui ont-elles permis de se développer ?
Xavier Barral i Altet s'adresse aux étudiants qui commencent ou poursuivent des études d'histoire de l'art, mais également à tous ceux que l'art - ses oeuvres, ses techniques, ses périodes (depuis l'Antiquité jusqu'à l'époque actuelle), ses institutions, ses théoriciens, ses créateurs - passionne.
« La lumière répandue à profusion sur toutes choses vous attire, vous ahurit, vous affole. [...] Ici, nos plages sont désertes. L'élégance ne réside que dans les pins qui sortent du sable et dans la délicieuse demi-lune que forme le rivage. Mais que cela est éternellement beau. Et grave ou frivole selon la disposition d'esprit de l'observateur ! » Lettre à Charles Angrand, 18 août 1901.
À la Renaissance, la question de l'intimité du rapport entre les oeuvres et leurs auteurs ou commanditaires se pose de manière décisive : l'expression individuelle de l'artiste devient en effet, à cette époque, un facteur reconnu et apprécié dans la genèse et la forme des oeuvres d'art.
Le Sujet dans le tableau propose sept études de cas où un emploi analytique de l'iconographie permet de distinguer comment, en s'appropriant le sujet (manifeste) de son oeuvre par le trouble qu'il introduit dans son énoncé, l'artiste ou le commanditaire y marque sa présence comme celle du sujet (latent) de son énonciation. Qu'en a-t-il été de Michel-Ange et de son Moïse ? de Titien dans son Allégorie de la Prudence ? ou encore du prince Frédéric de Montefeltro dans le désordre du Studiolo d'Urbino ?
Cette édition richement illustrée permet d'apprécier en détail les traces les plus ténues de la personnalité de quelques génies artistiques de la Renaissance.
Des tunnels de métro et ruelles sombres aux foires d'art internationales les plus hypes, le street art est devenu un phénomène mondial. Simon Armstrong explore ses fondements et montre l'influence durable de la culture du graffiti des années 1960 à Philadelphie et des années 1970 à New York sur le street art d'aujourd'hui.
Il décrit les relations complexes de la pratique face aux graffitis, aux lois, au marché de l'art et à la gentrification à mesure qu'elle évolue et qu'elle adopte de nouveaux matériaux, styles et techniques. Ce livre regroupe de nombreux artistes parmi les plus importants de la sous-culture, des premiers tagueurs, dont Taki 183, les rois Dondi et SEEN de New York, en passant par Shepard Fairey, Banksy, Invader, Miss Van et Vhils. La créativité exubérante du street art apporte de la couleur et de l'énergie aux espaces publics du monde entier et continue de défier notre façon de penser et de voir.
Cet ouvrage décrit cinquante moments marquants de l'histoire de l'art - certains célèbres, d'autres moins - de la Renaissance à nos jours. Parmi ces dates clés : le dévoilement du David de Michel-Ange, la Fontaine de Marcel Duchamp, mais aussi les rencontres fortuites qui ont encouragé les artistes à créer de nouveaux styles fascinants, tels que l'impressionnisme, le pop art ou encore les expositions qui ont provoqué une réaction publique.
L'approche narrative de Lee Cheshire est à la fois amusante et facile à retenir. Il célèbre l'ingéniosité et la collaboration artistique, mais ne craint pas d'aborder les disputes, les bagarres et les procès qui ont rythmé le cours souvent turbulent de l'art.
Ce guide essentiel présente en outre une liste d'artistes, une sélection d'oeuvres pour aller plus loin et d'événements liés, ainsi qu'un glossaire indispensable de termes de l'art et un index des artistes.
John Dewey (1859-1952) est un des piliers du « pragmatisme ». Au centre de cette tradition, il y a l'enquête, c'est-à-dire la conviction qu'aucune question n'est a priori étrangère à la discussion et à la justification rationnelle.
Dewey a porté cette notion d'enquête le plus loin : à ses yeux, il n'y a pas de différence essentielle entre les questions que posent les choix éthiques, moraux ou esthétiques et celles qui ont une signification et une portée plus directement cognitives. Aussi aborde-t-il les questions morales et esthétiques dans un esprit d'expérimentation - ce qui tranche considérablement avec la manière dont la philosophie les aborde d'ordinaire, privilégiant soit la subjectivité et la vie morale, soit les conditions sociales et institutionnelles.
Dans L'art comme expérience, la préoccupation de Dewey est l'éducation de l'homme ordinaire. Il développe une vision de l'art en société démocratique, qui libère quiconque des mythes intimidants qui font obstacles à l'expérience artistique.
Cette introduction vivante raconte l'histoire en constante évolution de l'art abstrait, retraçant son histoire du début des années 1900 jusqu'à nos jours. Émergeant des mouvements occidentaux comme le cubisme et l'expressionnisme, l'art abstrait est rapidement devenu un phénomène mondial qui a changé le visage de l'art moderne et contemporain.
L'abstrait, pour de nombreux artistes, offre de nouvelles façons de comprendre le monde qui nous entoure. Stéphanie Straine démystifie le travail de plus de soixante-dix artistes innovants du monde entier de Vassily Kandinsky à Emma Kunz et Rana Begum, redonnant leur place aux artistes femmes bien souvent oubliées.
Une section de référence comprend une chronologie des principales expositions, des suggestions de lectures complémentaires, un glossaire des termes artistiques ainsi qu'un index.