Grâce à ses expériences de terrain en tant qu'ethnologue des communautés d'éleveurs de rennes de Laponie, et avec l'aide de bon nombre de philosophes et d'anthropologues (Martin Heidegger, Gregory Bateson, Gilles Deleuze, Jakob von Uexküll, James Gibson, Charles Darwin, etc.), Tim Ingold déploie dans cette anthologie les lignes d'une pensée originale délimitant les territoires de l'évolution biologique et culturelle, les environnements humains et non humains, les royaumes de la pensée et de l'action, ainsi que les discours rivaux de l'art et de la science.
De la poétique de l'habiter à l'écologie du sensible, Tim Ingold plaide pour une réconciliation entre les projets de la science naturelle et ceux de l'éthique environnementale, pour un retour aux sources de l'anthropologie.
Néolithique/Anthropocène est une édition réalisée à l'occasion de l'exposition "La Terre en héritage" au musée des Confluences à Lyon (printemps 2021). Elle porte sur notre rapport à la nature dans le contexte actuel de crise. L'échange entre Michel Lussault, géographe, et Jean-Paul Demoule, archéologue et préhistorien, y est accompagné d'un travail photographique de François Deladerrière. Dès le Néolithique, le chasseur-cueilleur, qui prélevait uniquement ce dont il avait besoin dans la nature, devient producteur. Comment a-t-il eu un impact sur son milieu, lançant un processus qui n'a fait que s'amplifier jusqu'à nos jours?
Énergies Désespoirs, Un monde à réparer est le catalogue de l'exposition éponyme initiée et conçue par Encore Heureux Architectes et l'École urbaine de Lyon, installée au CENTQUATRE à Paris du 29 mai au 1er août 2021. L'exposition explore deux faces de notre planète contemporaine qui s'opposent : la crise de l'habitabilité de la Terre d'un côté, les initiatives possibles à différentes échelles de l'autre. L'ouvrage rassemble un texte de José-Manuel Gonçalvès, une préface de Jean-Christophe Bailly, un entretien avec l'équipe de commissariat d'exposition et un ensemble de 120 tableaux grand format peints par l'artiste Bonnefrite. Il comprend également les réponses de quinze personnalités à la question "Quel est votre désespoir? Quelle est votre énergie?" et la re-publication de cinq articles issus du journal quotidien en ligne AOC.
Dans ce petit livre intempestif arc-bouté à la conviction selon laquelle « le christianisme est la religion de la sortie de la religion » (Marcel Gauchet), Thierry de Duve aborde deux questions anthropologiques que la mutation de l'ordre symbolique en cours rend pressantes : la différence des sexes, qu'il envisage par le biais de l'incertitude de la paternité, et l'avenir de la politique d'émancipation, qu'il ancre à la naissance prématurée des enfants humains. Le ton de ce livre est une certaine effronterie respectueuse par laquelle de Duve engage un dialogue imaginaiThierry de Duve sort des disciplines qui sont les siennes, l'esthétique et histoire de l'art, pour aborder, sous le prisme de la « sortie de la religion », les questions anthropologiques de la différence des sexes et de l'avenir de la politique d'émancipation.
Dans ce petit livre intempestif arc-bouté à la conviction selon laquelle « le christianisme est la religion de la sortie de la religion » (Marcel Gauchet), Thierry de Duve aborde deux questions anthropologiques que la mutation de l'ordre symbolique en cours rend pressantes : la différence des sexes, qu'il envisage par le biais de l'incertitude de la paternité, et l'avenir de la politique d'émancipation, qu'il ancre à la naissance prématurée des enfants humains. Le ton de ce livre est une certaine effronterie respectueuse par laquelle de Duve engage un dialogue imaginaire avec quelques grandes figures intellectuelles, parmi lesquelles Françoise Héritier, Alain Badiou, Georges Duby, Marcel Gauchet et, last but not least, Jacques Lacan.re avec quelques grandes figures intellectuelles, parmi lesquelles Françoise Héritier, Alain Badiou, Georges Duby, Marcel Gauchet et, last but not least, Jacques Lacan.
Fabriquer, créer, pratiquer, c'est en même temps générer de la connaissance, construire des environnements et transformer nos vies. L'anthropologie, l'archéologie, l'art et l'architecture (les 4 A) sont ici considérés non pas tant comme des disciplines académiques que comme des manières de faire qui explorent chacune à leur façon les conditions et potentiels de la vie humaine.
Dans Les matériaux de la vie, Tim Ingold, tente de dépasser les oppositions académiques entre "pratique" et "théorie" et entre "objet" et "sujet".
En s'appuyant sur les travaux de G. Simondon et de G.
Deleuze et F. Guattari, il esquisse les fondements d'une pédagogie participante en proposant une nouvelle approche de la transmission et de l'enseignement fondés sur la pratique et la fabrication.