Sur les quelque deux mille dessins laissés par Victor Hugo, près de la moitié sont des figures - humaines, animales, fantaisistes ou fantastiques; parmi elles, plusieurs centaines de têtes, masculines surtout, à l'expressivité outrée, entre le grotesque et l'inquiétant. Issues de la tradition de la caricature à laquelle Hugo s'était adonné par jeu dans les années 1830, ces têtes acquièrent par la suite un style propre, parfois simplement esquissé, parfois plus élaboré, mais toujours saisissant par la vigueur du geste et l'acuité de la vision. Ici rassemblées, elles composent une galerie aussi foisonnante qu'énigmatique, qui ne relève ni de la représentation de personnes réelles, ni de l'illustration de fictions littéraires; une humanité louche ou misérable, sinistre ou dérisoire, grimaçante ou désarmée, sur laquelle l'écrivain, si prolixe pourtant, ne s'est jamais vraiment expliqué, et qui est jusqu'ici restée dans l'ombre de ses autres dessins. C'est donc une contrée méconnue de l'imaginaire et du génie graphique hugoliens que ce livre propose de découvrir.
Quarante ans durant, Marcel Bascoulard a dessiné sur le vif les rues de Bourges, dont il était à la fois la mascotte et l'artiste maudit. De ses rues dépeuplées et de ses larges perspectives émanent une sorte de vertige réaliste, une intense poésie. Certains de ses motifs font songer aux grands maîtres de la gravure, par leur sens extrême du détail et la profondeur de leur espace. Les quelques trois cents dessins présentés ici témoignent de son exceptionnelle virtuosité, relevée, parfois, de surprenantes incursions dans l'abstraction ou dans la copie minutieuse de cartes géographiques.
Cette seconde édition de l'ouvrage, paru initialement en 2014, est augmentée de dix-neuf lettres inédites et d'une douzaine de dessins également inédits, qui éclairent la personnalité fantasque, originale et émouvante, d'un immense dessinateur, dont on commence enfin à reconnaître l'importance.
Le texte de Patrick Martinat relate, quant à lui, les grands moments de cette vie, aussi romanesque que tragique.
Que l'on soit débutant avec le crayon ou déjà familier du médium, cet ouvrage propose un véritable coup de fouet artistique ! En mêlant les conseils techniques à l'inspiration, il accompagnera ses lecteurs sur leur chemin créatif.
Outil humble et accessible, le crayon s'illustre par sa formidable polyvalence. Ce livre invite chacun à expérimenter les hachures, les pointillés, les rehauts ; à découvrir le fusain, le pastel, le crayon aquarellable ; à dessiner sur papier calque, papier teinté ou papier noir.
En somme, à explorer une myriade de possibilités créatives, un crayon à la main.
Dans cet ouvrage, les conseils techniques cohabitent avec une riche sélection de travaux contemporains, particulièrement inspirante.
Technique de dessin développée au Moyen Âge et popularisée par les grands maîtres tels que Du¨rer et Rembrandt, l'art des hachures connaît un regain artistique mérité. Cet ouvrage vous invite à développer les compétences clés nécessaires pour aborder avec confiance cette technique particulière et élargir votre épertoire créatif.
Ce guide complet vous accompagnera à chaque étape du processus de création, de la conception à l'exécution. Des pas-à-pas accessibles vous permettront d'aborder n'importe quel sujet, d'une simple nature morte jusqu'aux portraits et paysages complexes. Des exemples de dessins en hachures tirés des grands maîtres et de l'histoire de l'art ainsi que du travail personnel de l'autrice vous fourniront de nombreuses sources d'inspiration.
Découvrez cette merveilleuse technique de dessin et créez vos propres oeuvres en vous appuyant sur ce livre passionnant, qui s'adresse aussi bien aux débutants qu'aux artistes expérimentés.
On a amplement célébré les différentes facettes de Roland Topor, ses romans et ses nouvelles, ses pièces de théâtre, ses films d'animation, ses dessins de presse, sans oublier ses affiches. Il est temps aujourd'hui de présenter ce qui constitue l'épine dorsale de son travail : ses dessins les plus accomplis, qui sont aussi les plus intemporels. Ce second volume s'attache donc à réunir ses chefs-d'oeuvre en couleur, où l'on retrouve ses thèmes de prédilection : le corps malmené, l'hallucination cauchemardesque, les tourments de l'éros... Et cet humour grinçant qui a fait sa marque de fabrique.
Dans sa préface, le psychanalyste Patrick Declerck éclaire le lecteur dans cette plongée aussi graphique que fantasmatique dans les méandres de l'inconscient.
Le 8 juillet 1621 naissait Jean de La Fontaine : 2021 = Anniversaire des 400 ans de sa naissance.
« Une de mes plus tenaces ambitions d'éditeur avait été de publier les Fables de La Fontaine dignement illustrées. C'est au peintre russe Marc Chagall que je demandai l'illustration du livre. On ne comprit pas ce choix d'un peintre russe pour interpréter le plus français de nos poètes. Or c'est précisément en raison des sources orientales du fabuliste, que j'avais songé à un artiste à qui ses origines et sa culture rendaient familier ce prestigieux Orient. Mes espérances ne furent pas déçues : Chagall fit une centaine de gouaches éblouissantes ».
Ainsi se souvient Ambroise Vollard, le célèbre marchand d'art qui, en 1926, confie à Marc Chagall ce projet. L'artiste réalise une centaine de gouaches en couleurs pour préparer le travail de gravure en noir et blanc, s'inspirant de sa culture russe et de la richesse des paysages français. Bien plus qu'un projet éditorial, cette commande est pour Marc Chagall un passeport vers la France, qui l'inscrit et l'enracine dans les pas des artistes et des écrivains français. Pendant la création des gouaches, sa femme Bella lui lit à haute voix les Fables, parlant à son imaginaire et à son inspiration. Le décès d'Ambroise Vollard en 1939 interrompt la publication de l'ouvrage, qui ne paraîtra qu'en 1952, à l'initiative de Tériade.
Ce coffret célèbre ce dialogue entre deux artistes exceptionnels, La Fontaine, d'une part, aujourd'hui le plus connu des poètes français du xviie siècle, styliste éblouissant et moraliste de la nature humaine ; et Marc Chagall, d'autre part, qui livre sa vision onirique et personnelle des Fables, nourrie par les paysages enneigés de Vitebsk et par un animisme hérité des traditions hassidiques d'Europe de l'Est, ponctuée des couleurs et des atmosphères de la Bretagne, de l'Auvergne et du midi de la France.
Réalisé en collaboration avec le Comité Marc Chagall, ce coffret rend hommage à cette rencontre artistique originale, à travers une soixantaine de gouaches magnifiques, accompagnées pour la première fois de leurs gravures. Il est complété d'un livret explicatif qui relate la genèse et le sens de ce dialogue entre les deux artistes.
Depuis deux décennies, le dessin suscite un intérêt grandissant auprès du public, des institutions et des artistes. Dépassant le cadre de l'es¬quisse et du croquis, il constitue un art à part entière et se déploie sur de multiples surfaces.
Présentant le travail de 80 artistes - femmes et hommes - contem¬porains, Barbara Soyer dresse dans ce livre un panorama surprenant et varié du médium. L'ouvrage multiplie les approches et donne de l'espace à des voix plurielles, qui traduisent la liberté et la richesse du dessin contemporain.
Dessins préparatoires, autonomes, figuratifs, abstraits, quasi photo¬graphiques, picturaux, en volume, en noir et blanc ou en couleurs ; tra¬vaux à l'encre, au pastel, à l'aquarelle ou à la gouache ; oeuvres sur papier, toile, carton, mur ou textile : les créations dévoilées dans ce livre disent toutes quelque chose de ce que sont le dessin et le monde d'aujourd'hui.
Oiseaux est une volière réunissant près de 200 dessins réalisés par Jochen Gerner entre février 2019 et septembre 2020. Chacun de ces oiseaux a été dessiné au feutre à encre de Chine pigmentée sur des cahiers d'écoliers petit format, originaires de Chine et d'Inde, sur lesquels apparaissent des lignes et carreaux de différentes tailles.
Cette série de dessins constitue une expérimentation graphique visant à explorer les potentialités de la trame, la superposition des traits, et l'association d'un nombre réduit de couleurs dans la création des plumages. En mêlant oiseaux rêvés et réels, cet inventaire interroge les liens entre imaginaire et réalité dans notre vie quotidienne, et nous enseigne que le fantastique se niche le plus souvent dans la réalité du quotidien.
Dans le cadre de cette recherche graphique, Jochen Gerner s'est inspiré du travail de certains illustrateurs du XVIIIe siècle comme celui de François-Nicolas Martinet, qui avait pour habitude de représenter les oiseaux de profil, leur afférant ainsi un caractère noble et raide, contrastant avec la force et l'aspect lumineux des couleurs
Les plis des vêtements prennent des formes variées mais suivent une logique relativement simple. Parmi les nombreux exemples existants, Michel Lauricella a identifié ceux qui réapparaissent chaque fois que la posture est répétée. Il a ainsi établi une « anatomie » des plis qui vous aidera à préciser votre dessin, à concevoir d'imagination le dessin de différents vêtements, et vous permettra de choisir les plis en fonction des poses afin de dynamiser vos personnages.
Ce manuel complet vous fournira tous les outils dont vous avez besoin pour dessiner le corps humain. Alors que de nombreux ouvrages se concentrent sur un seul aspect du dessin de la figure humaine, ce manuel conjugue les compétences d'observation, d'expression et de compréhension dans une approche cohérente.
En commençant par les principes clés de l'observation, le Manuel complet de dessin d'après modèle vivant vous aidera à acquérir des bases solides pour réaliser des dessins aux proportions exactes.
Au fil des chapitres, vous explorerez des procédés et profiterez d'exercices qui vont au-delà de l'observation afin d'exprimer l'attitude, la forme et le caractère de votre modèle.
Des exemples illustrés tout au long du livre soutiennent votre apprentissage à chaque étape.
Des exercices clairs, étape par étape, permettent de comprendre de manière pratique les principaux outils et compétences inhérents au dessin d'après modèle.
Des références anatomiques par zones du corps, faciles à consulter, afin d'approfondir votre connaissance du corps humain.
Son nom est pour nous indéfectiblement lié à l'égyptologie. Il est cet immense homme de science à avoir déchiffré, en 1822, les mystères de la langue antique égyptienne. Toutefois, même si déchiffrer est déjà un grand pas nous permettant d'aborder aux rivages d'une langue, nous nous trouvons encore bien loin de ce qu'il en est d'une véritable lecture conduisant au coeur même du mystère que renferment ces signes, du mystère de ces hommes et de leurs cultures dont tous ces signes sont la chair même. En ce sens, Champollion ne pouvait pas ne pas accompagner sa lecture des hiéroglyphes, d'une mise en avant de la civilisation créatrice et porteuse de ces signes. Son Panthéon égyptien confirmera bientôt que les dieux de l'Égypte sont aussi des signes par l'esthétique desquels on accède également à ce monde. Cependant, constituer un tel Panthéon n'est pas une mince affaire. Pour son maître d'oeuvre, il ne peut même s'agir que d'une réalisation progressive, qui prendra forme à mesure de l'avancée des connaissances sur ces dieux. Le projet est de livrer régulièrement, par groupes de six planches non reliées, les connaissances acquises : chaque planche se voyant accompagnée d'un texte de présentation rédigé par Champollion, tandis qu'un certain Léon-Jean-Joseph Dubois, peintre et lithographe, est chargé des illustrations, dont encore aujourd'hui nous ne pouvons qu'admirer l'élégance et la précision, la majesté, la lumière comme la part d'étrangeté que chacune peut sembler receler pour l'éternité. Le projet de ce Panthéon n'ira pas à son terme. La maladie et la mort emporteront son génial concepteur à l'âge de quarante et un ans. Cette aventure n'en aura pas moins été la constitution d'un royaume sous les signes éclatants de la curiosité, de la passion, de la science et de la beauté.
Médium précis et élégant, le feutre permet de croquer des paysages, des personnages ou des animaux. Le travail sur les lignes, les hachures et les pointillés ouvre des perspectives créatives fascinantes.
Ce magnifique recueil d'illustrations originales, ludiques et inventives rappelle le plaisir que procure le dessin au feutre, et donnera au lecteur la confiance nécessaire pour expérimenter de nouvelles techniques et des styles inédits.
Technique artistique parmi les plus accessibles, le dessin se prête à divers sujets, pratiques et médiums. Des crayonnés les plus classiques à des réalisations en volume ambitieuses, le dessin se fait figuratif ou abstrait, de paysages ou de portraits, monochrome ou coloré. Au feutre, à l'encre, à la peinture ou même avec des fils, les motifs les plus variés peuvent être dessinés. Ce petit livre regorge de grandes idées d'artistes contemporains et vous invite à penser autrement.
Avec une source d'inspiration différente à chaque page, vous découvrirez de nouvelles manières de travailler le dessin, qui vous permettront de produire des créations à la fois originales et passionnantes.
APPRENEZ À DESSINER AVEC CE QUI VOUS ENTOURE !
Voyagez de pièce en pièce, de fenêtre en fenêtre, de page en page, pour poser un nouveau regard sur votre environnement. Jérémy Soheylian vous guidera dans cette expédition progressive avec des pas à pas clairs et détaillés, en abordant toutes les notions fondamentales du dessin. Équipé seulement d'un feutre noir et d'un crayon à papier, vous entraînerez votre main de lignes droites en hachures et de hachures en jeux d'ombre et de lumière, posées sur des objets de plus en plus complexes. Les 100 exercices de cet ouvrage vous apprendront quels détails ajouter ou éluder pour raconter votre histoire, la manière d'inscrire des personnages dans vos décors, comment aborder la perspective pour donner du relief aux différents plans d'un paysage urbain vu par la fenêtre. Tout cela dans le confort de votre intérieur.
Comment fonctionne la perspective ? Et où placer ce satané point de fuite ? Comprendre la perspective fait le lien entre le monde théorique et le monde réel du croquis sur le vif. Tous les bons croquis s'élaborent sur une ossature correcte. Cet ouvrage permet de dépasser son appréhension face à la perspective. Par l'étude des fondamentaux abondamment illustrée et la méthode de l'auteur, l'objectif est de parvenir à dessiner plus rapidement, facilement et de manière plus réaliste.
Partant de l'idée que tout le monde peut dessiner, cet ouvrage propose à chacune de ses doubles-pages de découvrir un grand principe de l'illustration. Un texte d'explication simple et didactique est accompagné d'un dessin mettant en forme ce principe.
Les silhouettes, les ombres, la perspective, les proportions... sont ainsi évoquées au fil des pages. Des focus techniques sur les outils de dessin ou des techniques particulières rythment en outre le livre.
À la fois manuel didactique et livre d'inspiration, ce titre séduira tous les amateurs de dessin.
Selwyn Leamy est un artiste installé à Londres. En tant que confondateur de la compagnie de voyages créatifs Frui, il a eu la chance d'enseigner le dessin et la peinture à un public varié, dans des cadres merveilleux tout autour du monde. Ses peintures de paysage sont exposées au Royaume-Uni et en Italie.
Outre le fait qu'il soit dessinateur, il n'est pas négligeable de savoir qu'Alexis de Raphelis-Soissan est également l'auteur de films et qu'il verse ainsi dans cet art de la cinématographie. Autrement dit, à proprement parler, dans l'art de l'écriture du mouvement. En ce sens, Dimanches pourrait être en premier lieu regardé comme une sorte de story-board revenant à l'origine même du cinématographe quand celui-ci était encore en noir et blanc et muet. Mais plus étonnamment encore, cette cinématographie prend pour objet ce qui semble échapper très précisément au mouvement, à savoir ce moment figé du dimanche où reviennent sans finir ces images de réunions familiales. Mais également jour du Seigneur, jour du repos et donc de l'immobilité même, après les six premiers consacrés à la création du monde. Étonnant paradoxe que Dimanches semble incarner à la manière d'une sorte de photo-roman où la narration s'effectuerait par une suite d'arrêts sur image. Une narration de la répétition fixe de toutes ces scènes dominicales, qui semblent échapper d'un cauchemar où tous les personnages, distordus jusqu'au monstrueux, sont affublés de masques de souffrance qui deviennent, peu à peu, nos miroirs les plus dérangeants.
2021 : Bicentenaire de la naissance de Charles Baudelaire (1821-1867) Hommage à Baudelaire, hommage à Matisse, un livre-événement.
Durant l'été 1944, Matisse se décida à illustrer Les Fleurs du mal de Baudelaire, comme il en fit de même pour Mallarmé, Ronsard, Charles d'Orléans et bien d'autres. Il dessina 34 visages au crayon gras, compositions qui viendront orner l'édition de 1947, publiée par La Bibliothèque française. Les cent cinquante ans qui nous séparent de la première édition des Fleurs du mal n'ont fait qu'en confirmer la valeur inaugurale et l'impact sur les artistes. En 1857, il s'agissait pour le poète de se délester du vieux romantisme, trop idéaliste, de traduire l'esprit du temps, ce qu'il appelle « la modernité », et d'explorer la face sombre de sa propre conscience, condamnée aux limites et aux plaisirs d'une époque désenchantée.Personne n'osa se lancer dans l'illustration d'un tel livre, au sortir du procès qui le frappa à sa sortie. Mais la vraie raison du silence des artistes tient à la difficulté même de doubler une telle poésie, peu descriptive et impropre au pittoresque, par l'image. Il fallait des tempéraments tels que Rodin ou Rouault pour s'y atteler. Matisse avait connu le second alors qu'ils fréquentaient tous deux l'atelier de Gustave Moreau, à la fin des années 1890. Sans doute le désir d'associer son nom et son trait à l'univers de Baudelaire remonte-t-il assez haut. Il se réveille dans l'entre-deux-guerres et commence à se concrétiser sous l'Occupation, moment où Matisse se retourne sur sa vie, qui a failli lui échapper. D'où la coloration sensuelle et nostalgique de ces visages de femmes, alternativement graves, rieurs ou félins, selon la teneur des textes qu'ils accompagnent plus qu'ils ne les illustrent. Un rapport d'harmonie, et non de plate adéquation, règle dessins et purs effets graphiques. Le choix des poèmes qu'il retient, moins d'un tiers de l'édition de 1868, procède de l'érotisme et de la créolité que Matisse et Baudelaire partagent. Ils avaient en commun l'expérience du voyage exotique, l'île Bourbon pour le poète, Tahiti pour le peintre, et furent tous deux sensibles à la beauté noire. Ce livre, longtemps caressé, ouvre une fenêtre très féminine sur l'esthétique et la psyché de l'artiste lettré, parvenu au seuil des papiers découpés et de son ultime explosion orientaliste.Cette version luxueuse à petit prix du fac-similé de l'édition de 1947 est accompagnée d'un essai introductif rédigé par Stéphane Guégan éclairant les choix de Matisse et les liens qui unissent le poète et le peintre.
La série de peintures et dessins sur la Tour Eiffel est sans doute la plus importantes de celles realisées par Robert Delaunay (1885-1941), ainsi qu'une des plus représentatives de l'image de Paris. Le long de sa réalisation, qui dura de 1909 à 1912 et de 1922 à 1928, Delaunay a voulu y associer ses amis poètes, en les invitant à créer des textes autour de la Tour. Le livre réunit ainsi les oeuvres du peintre et les poèmes de Blaise Cendrars, Apollinaire, Vicente Huidobro, André Breton, René Crevel, Philippe Soupault, Tristan Tzara.
Nous ne sommes peut-être pas très loin des Menus Plaisirs, de ces divertissements royaux, qui conjuguaient jeux, fêtes et spectacles. Se produisent effectivement ici spectacles et mises en scène, et ces menus plaisirs déclinés ou plutôt détournés en petits ne peuvent que relever d'un esprit frondeur et d'un regard mutin. Que peut-il y avoir de plus spirituel et de plus badin que cet éventail d'exercices corporels ? Torsions, impulsions, génuflexions, étirements, poussées, une gymnastique dont l'étymologie rappelle qu'elle est une une pratique qui s'effectue le corps nu.
Etymologie parfaitement respectée par cette désopilante suite de dessins, lorsqu'elle nous contraint d'accepter qu'il n'est nullement besoin de représenter les êtres nus pour les mettre à nu
De ce Louis Nicolas (1634-vers 1700) nous ne ne connaissons que peu de choses. Retenons au moins qu'il fait son entrée à l'âge de vingt ans dans la Société de Jésus, et surtout que cette carrière dans l'Ordre des Jésuites le verra prendre part à cette mission qui consiste à convertir le monde au catholicisme. Ainsi gagnera-t-il à cette fin la Nouvelle-France, vaste ensemble colonial français d'Amérique du Nord.
Cette mission première le conduira cependant à découvrir et à s'intéresser, de près, aux vastes territoires qui s'offrent à lui et à ce qu'ils peuvent contenir de richesses inimaginables comme autant d'altérités terriblement déconcertantes. Pour rendre compte de cette expérience d'exception, Louis Nicolas réalisera son fameux Codex canadensis, un album de 180 dessins répartis sur 79 pages, réalisés à la plume et à l'encre et parfois réhaussés de couleur ; un document de premier ordre relevant à la fois du naturaliste, du cartographe, de l'ethnologue, de l'historien et de l'artiste ; une véritable oeuvre d'art où se trouvent traités les peuples indiens et leurs us et coutumes, et le monde qui les environne, une nature foisonnante, à la faune et la flore d'une richesse infinie.
Pourquoi dessiner des portraits ? D'une part parce que celui qui sait en réaliser est capable de dessiner n'importe quoi. D'autre part, tout simplement, parce que les gens sont fascinants.
Cet ouvrage propose une initiation sans jargon et sans complexe à l'art du portrait dessiné.
À travers des exemples issus des plus grands maîtres (Léonard de Vinci, Degas...) comme d'artistes contemporains, il livre les clés de ce champ passionnant du dessin.
Des fiches techniques apportent un éclairage supplémentaire sur des notions indispensables à maîtriser, comme les proportions ou la lumière.
Pédagogie et inspiration sont ainsi au programme de cet ouvrage !
Cet ensemble de 50 dessins a été réalisé entre août 2019 et juin 2020. Réinterprétations graphiques frôlant l'abstraction, ces dessins à l'encre de Chine noire prennent pour support de recouvrement deux chapelets de cartes postales touristiques du massif vosgien (les Hautes-Vosges et le Hohneck, circa 1920) et un ensemble de photographies de la Cordillère des Andes et des Alpes, issu de récits d'expéditions en montagne (circa 1950).
Alt. pourra être lu comme l'abréviation du mot "altitude" ou comme une référence à la touche "alt" , la touche alternative des claviers d'ordinateur. Jochen Gerner
Qu'elle soit appliquée au stylo, à la plume ou au pinceau, l'encre est un médium fascinant, qui permet aussi bien de croquer un paysage sur le vif que de conférer à un portrait poésie et personnalité.
Technique millénaire remise au goût du jour par des artistes contemporains, l'encre se travaille seule, en noir ou en couleur, ou bien associée à l'aquarelle, le crayon, etc.
Ce magnifique recueil d'illustrations originales, ludiques et inventives rappelle le plaisir que procure le dessin à l'encre, et vous donnera la confiance nécessaire pour expérimenter de nouvelles techniques et des styles inédits.
James Hobbs est un artiste londonien. Il est l'auteur de Sketch Your World et est lié à la branche londonienne du mouvement Urban Sketchers. Son travail a été mis à l'honneur lors de plusieurs expositions au Royaume-Uni et au Canada. Il travaille également comme journaliste freelance.