L'oeuvre de Munch (1863-1944) occupe dans la modernité artistique une place charnière. Elle plonge ses racines dans le XIXe siècle pour s'inscrire pleinement dans le siècle suivant. Son oeuvre tout entier des années 1880 à sa mort, est porter par une vision du monde singulière lui conférant une puissante dimension symboliste qui ne se réduit pas aux quelques chefs-d'oeuvre qu'il a créés dans les années 1890. Tout au contraire, ce catalogue propose une lecture globale de son oeuvre mettant en avant la grande cohérence de sa création, plutôt que d'opposer un symbolisme fin-de-siècle à un expressionnisme qui ancrerait Munch dans la scène moderne. Son approche picturale se construit principalement à partir de cycles ; Munch exprime fréquemment l'idée que l'humanité et la nature sont inexorablement unies dans le cycle de la vie, de la mort et de la renaissance. Dans ce cadre, il élabore une iconographie inédite, en grande partie inspirée par les philosophies vitalistes, notamment de Friedrich Nietzsche et d'Henri Bergson. Cette notion de cycle intervient ainsi à plusieurs niveaux dans l'oeuvre de Munch. Elle y est présente aussi dans la construction même de ses toiles, où certains motifs reviennent de façon régulière. Ce que ce livre nous propose de nouveau : une nouvelle lecture de la création de cet artiste aux oeuvres autant remarquables qu'insolites.
En 1954, juste après sa mort, les biens de Frida Kahlo sont enfermés dans la Casa Azul à Mexico, la « maison bleue » où elle a vécu toute sa vie. Un demi-siècle plus tard, sa collection de vêtements, de bijoux, de cosmétiques et d'autres objets personnels a été retrouvée dans des malles, des armoires, des tiroirs, la salle de bain et la cave de la Casa Azul.L'exposition du Palais Galliera qui s'ouvre en septembre 20022, présentée pour la première fois au Mexique entre 2012 et 2014, puis en 2018 au V&A Museum, à Londres, offre une perspective nouvelle sur l'histoire de cette artiste extraordinaire, dont le charisme et l'incroyable sens du style et de la mise en scène continuent de captiver. L'ouvrage montre sa garde-robe, ses vêtements mexicains traditionnels ainsi que ses célèbres autoportraits : une association sans précédent qui permet d'illustrer le parcours unique d'une des artistes les plus connues au monde, véritable icône.Le catalogue est une adaptation du catalogue créé par le V&A, qui a connu un très grand succès.
Musées de beaux-arts, musées d'histoire ou d'archéologie, musées de sciences, ou de techniques, musées d'histoire naturelle ou d'ethnologie : il s'en créée tous les jours à travers le monde ! Mais pourquoi va-ton dans les musées ? Qu'allons-nous y chercher ? Pourquoi les musées sont-ils aussi présents dans notre imaginaire ? En nous entraînant dans les coulisses des musées, ce Dictionnaire Amoureux fait partager la passion de l'auteure pour ces lieux fascinants et indispensables qui ont su se moderniser, se réinventer pour toucher toujours plus de publics. A travers mille anecdotes, on y flâne d'un continent à l'autre, du Louvre au musée Edo-Tokyo, du Louvre Abu Dhabi au British Museum, de l'Ermitage à la glyptothèque de Copenhague. On y découvre des musées insolites ou inconnus, des musées-ateliers, des maisons d'artistes. Champollion y côtoie Beyoncé, Tintin ou Dark Vador. On y rencontre des artistes torturés, des collectionneurs un peu fous, des architectes inspirés et des conservateurs hors du temps. On y entrevoit les coulisses des acquisitions, des restaurations, des réserves de musée, sans oublier celles des vols célèbres ou des faux. Confrontés aujourd'hui à de nouveaux défis, comme les enjeux de marque, de diversité, de développement durable, de post-colonialisme, ou de numérique, les musées nous interrogent sur notre rapport aux objets, mais aussi au passé, à la mémoire, et à la transmission. Promenade sensible à travers le monde, ce Dictionnaire amoureux ouvre la réflexion sur ce que notre monde veut transmettre aux générations futures.
Né en 1946 à Paris, peintre et sculpteur, Gérard Garouste est l'une des figures majeures de l'art contemporain français. Après des études à l'École des Beaux-Arts de Paris, Garouste débute une carrière de scénographe dans les années 70. En 1977, il présente un spectacle total au théâtre parisien « Le Palace », en tant qu'auteur, metteur en scène et décorateur. La reconnaissance en tant qu'artiste s'amorce avec sa première exposition d'art en 1980 à la galerie Durand-Dessert à Paris, où il montre des oeuvres figuratives, mythologiques et allégoriques.
David Hockney est l'un des artistes anglais les plus influents des XXe et XXIe siècles, au travers du pop art puis du courant de l'hyperréalisme, où se mêlent peinture aux couleurs acidulées et précision photographique. Depuis 2019, le peintre a quitté la Californie pour s'installer en Normandie.
Une grande exposition internationale consacrée à l'oeuvre de l'artiste contemporain, peintre, graveur, photographe et théoricien de l'art est réalisée par la ville d'Aix-en-Provence au musée Granet, et celle de Londres aux musées nationaux britanniques de la Tate.
Les oeuvres, présentées à travers une approche chronologique, sont conservées en collection publique et couvrent l'ensemble de sa carrière. Première étape d'une itinérance européenne, cette exposition sera à l'affiche en Italie et en Autriche après l'Angleterre et la France.
Personnalité fascinante, Rosa Bonheur (1822-1899) est l'artiste des paradoxes. Créatrice hors norme encore trop méconnue, elle fut pourtant la meilleure artiste animalière de son temps et sut imposer, dans ce XIX? siècle très corseté, sa liberté et son indépendance.Sans anthropomorphisme ni sentimentalisme, ses peintures et dessins insufflent la vie aux animaux qu'elle observait inlassablement. Plus que jamais, au XXI? siècle, regarder l'art de Rosa Bonheur nous permet une nouvelle rencontre avec le vivant, et nous aide à mieux habiter le monde.Réalisé à l'occasion du bicentenaire de la naissance de l'artiste, cet ouvrage polyphonique accueille de nombreux spécialistes à la croisée de divers champs disciplinaires afin de donner à voir toute la richesse et la modernité de Rosa Bonheur.
Figure majeure d'un art engagé et féministe américain, depuis les luttes pour les droits civiques jusqu'à celles des Black Lives Matter, auteur de très célèbres ouvrages de littérature enfantine, activiste militante, Faith Ringgold a développé une oeuvre qui forme un pont unique entre le riche héritage de la Harlem Renaissance et l'art actuel des jeunes artistes africains-américains. Elle mène, à travers ses relectures de l'histoire de l'art moderne, un véritable dialogue artistique et critique avec la scène artistique parisienne du début du xxe siècle, notamment avec Picasso et ses Demoiselles d'Avignon, qui trouve, au musée Picasso de Paris, un cadre particulièrement emblématique pour cette première exposition en France consacrée à cette artiste new-yorkaise.
L'oeuvre de l'intellectuel et homme d'État sénégalais Léopold Sédar Senghor (1909-2001) a été largement discuté et commenté par les générations nées au lendemain des indépendances, entre rejets et relectures successives.
Aujourd'hui, Senghor est une figure sollicitée par de nombreux intellectuels africains à travers le monde.
L'exposition «?Senghor et les arts. Réiventer l'universel?» se détourne d'un parti-pris hagiographique pour relire les questionnements qui ont habité Senghor il y a plus d'un demi-siècle. Il a affirmé le rôle de l'Afrique dans l'écriture de son histoire, passée comme présente, et a défendu l'idée d'un «?rendez-vous du donner et du recevoir?», engageant un dialogue avec le reste du monde pour aboutir à une civilisation de l'universel.
Ce catalogue a pour ambition de présenter et d'interroger la politique culturelle de Léopold Sédar Senghor mais aussi de construire une sorte de «?manuel de la pensée senghorienne?» constitué d'essais, de textes d'archives, d'interviews, de photographies inédites et de reproductions d'oeuvres d'art qui ont accompagné la vie et l'oeuvre de Senghor.
Catalogue consacré aux voyages de l'artiste américaine Patti Smith sur les traces d'A. Rimbaud, A. Artaud et R. Daumal, effectués avec Soundwalk Collective, collectif travaillant sur le son expérimental à partir d'une approche anthropologique, ethnographique et psycho-géographique basée sur des parcours et des explorations. L'ouvrage montre aussi un grand collage mural réalisé pour l'exposition.
Au sommaire de ce numéro :
. Georges Didi-Huberman, « L'être touché » . Molly Warnock, « Le clacissisme d'Yves Klein » . Caroline Cros, sur Cesar et le couple DurandRuel . Juliette Bessette, « A dome is a dome is a dome. Vers une histoire culturelle du dôme géodésique » . Anne Foucault, « Inconnu intérieur et inconnu extérieur : les dynamiques temporelles et spatiales à l'oeuvre dans le mur d'André Breton »
Le musée d'Art moderne de Paris consacre l'une des premières rétrospectives en France à l'artiste autrichien Oskar Kokoschka (1886-1980). Montrant la force avec laquelle Kokoschka a défié la création artistique de son temps, Oskar Kokoschka. Un Fauve à Vienne réunit une sélection unique des oeuvres les plus significatives de l'artiste. Dans sa structure et son contenu, le catalogue suit le parcours riche de l'artiste naviguant entre les villes et pays qu'il traverse (Vienne, Dresde, Paris, Prague, Londres, Suisse), retraçant sept décennies de création - de 1907 à 1973 - et rend compte de l'audace dont Oskar Kokoschka, témoin des grands bouleversements du siècle, fit preuve dans son approche de la peinture. Didactique, l'ouvrage s'appuie pour chaque section sur des textes de contextualisation, une chronologie et une riche documentation composée d'illustrations et d'écrits de l'artiste. Il est complété par des essais de spécialistes reconnus et par un texte de Maryline Desbiolles rendant hommage à la poésie de l'artiste.
Catalogue de l'exposition.
Entre 1936, année de son installation à Paris, et 1946, année de l'obtention de la nationalité américaine, Erwin Blumenfeld voit son destin, tant artistique que personnel, bouleversé. Sa plongée dans l'effervescence de la capitale et l'univers de la mode est brutalement interrompue par la défaite de 1940. Il connaît l'errance, l'internement dans plusieurs camps français, l'enfermement avec sa famille dans un camp au Maroc, puis a la chance de pouvoir s'échapper in extremis vers le nouveau monde.
Ces années 1930-1950 sont aussi celles de la révélation de son talent photo- graphique, le moment d'une expérimentation artistique originale et foison- nante, poursuivie avec la même ferveur de Paris à New York. Après des débuts artistiques au sein du mouvement Dada , marqués pa r des photomontages politiques prémonitoires sur la guerre à venir, l'oeuvre de Blumenfeld s'inspire et prolonge des techniques mises en avant notamment par les tenants de la « Nouvelle Vision » photographique : solarisation, réticulation , surimpression, jeux de miroirs et jeux optiques, jeux d'ombres et de lumières... À New York, il mettra en particulier son génie au service de la photographie de mode, et sera précurseur dans le domaine de la couleur, propice à de nouvelles expérimentations. Les magazines Harper's Bazaar et Vogue en particulier seront les supports influents de son expression.
L'exposition du mahJ éclaire la période la plus féconde du photographe, fait découvrir des ensembles jamais exposés - sur les gitans aux Saintes- Maries-de-la-Mer, et sur les danses des amérindiens de Taos Pueblo au Nouveau Mexique -, mais offre aussi certains éclairages sur sa vision de l'art, ainsi que des photographies autour de sa vie personnelle et familiale.
Faisant le lien entre sa participation à Dada et son insertion dans l'avant- garde parisienne, la série du « Dictateur » et des têtes de veau trouvera sa place avec les portraits, les travaux sur la sculpture de Maillol, et les expérimentations autour du corps féminin qui feront de lui un photographe recherché.
Célèbre pour ses monochromes et pour le fameux bleu outremer qu'il a fait breveter (International Klein Blue), Yves Klein (1928-1962) est assurément l'un des protagonistes de l'art de la seconde moitié du XXe siècle. Judoka émérite, organisateur d'« actions-spectacles », Yves Klein a transformé ses modèles en « Pinceaux vivants », réalisé des « Peintures de Feu », imaginé des oeuvres immatérielles et participé à sa manière à la conquête de l'espace. Il a également beaucoup écrit et son activité est documentée par des photographies, des films et des enregistrements sonores. Ainsi l'artiste a bel et bien construit son propre mythe, la création de son oeuvre ne faisant qu'un avec la création de soi.
Mettant en regard ce récit public avec la dimension plus personnelle et intime de son oeuvre, cet ouvrage explore les liens entre le vécu de l'artiste et ses créations. Au fil des pages, ce livre nous invite parmi les intimes d'Yves Klein - ses parents, peintres, ses modèles et collaboratrices, son cercle d'amis avec lesquels il échange et crée - afin d'explorer de près sa vision de l'art, son sens de l'humour, ses relations avec la religion et la spiritualité, jusqu'à son aspiration ultime vers l'« immatériel ».
Lsamu Noguchi est à la fois sculpteur et designer, attaché à l'artisanat le plus traditionnel comme aux découvertes les plus avant-gardistes, il a évolué, tout au long de sa carrière, entre Orient et Occident.Formé aux États-Unis après une enfance passée au Japon, Noguchi s'installe à Paris en 1927, où il devient l'assistant de Constantin Brancusi, il côtoie les grands noms de l'art moderne tels que Alberto Giacometti, Juan Miró ou encore Alexander Calder qui forgeront sa conception de la matérialité de la sculpture, Il se passionne également pour le rapport entre sculpture, espace et corps, souhaitant « dépasser l'art des objets » . Il collabore régulièrement avec le monde du théâtre et de la danse dont les nombreuses archives photographiques reproduites dans l'ouvrage offrent un aperçu de la puissance de ses espaces sculpturaux.Isamu Noguchi est un artiste méconnu en France dont l'oeuvre kaléidoscopique en fait l'un des grands acteurs du décloisonnement des arts et de leur intégration dans notre vie quotidienne.
Cinquante ans après la mort de Pablo Picasso, le musée qui lui est dédié lui rend hommage. Peintures, sculptures, dessins, photographies?: un nouveau parcours a été pensé pour donner à voir l'incroyable richesse du fonds du musée, et, en miroir, l'ampleur de la pratique artistique de Picasso. La direction artistique a été confiée pour l'occasion au célèbre styliste britannique Paul Smith, qui, par sa patte colorée et pleine d'énergie a signé un accrochage exceptionnel conçu sous le commissariat de l'équipe de conservation du musée.
À travers son regard, c'est un Picasso inventif, drôle, en perpétuelle expérimentation que l'on redécouvre.
Paul Smith propose des rapprochements inhabituels, souligne des détails inattendus. Amoureux de la couleur, fasciné par l'univers du spectacle, Paul Smith décèle dans l'oeuvre de Picasso et dans sa propre démarche de nombreux échos, notamment dans leur rapport aux images. Car l'oeuvre de Picasso demeure vivante et elle ne cesse et n'a cessé d'être regardée et stimulante pour les artistes d'hier et d'aujourd'hui. Sont ainsi disposées au fil du parcours quelques oeuvres de ces artistes?:
Cézanne, Bourgeois, Kuitca, Samba ou Mickalene Thomas. Le catalogue de l'exposition rend compte de ce nouvel accrochage à travers des analyses, mises en perspectives et interviews d'artistes, et se pare des couleurs du couturier britannique.
Des accumulations des tombeaux égyptiens ou chinois et des trésors royaux jusqu'à notre Louvre d'aujourd'hui, entre autres lieux, il faudra du temps pour que le musée trouve sa forme et sa fonction de conservation, d'étude et d'exposition des objets. Or, une histoire mondiale des musées, à la fois politique, sociale et culturelle, n'a encore jamais été écrite. La voici : Le Musée, une histoire mondiale, en trois tomes qui paraîtront sur deux ans.Le premier volume de cette monumentale entreprise, Du trésor au musée, part d'un passé éloigné pour arriver à la création de l'institution appelée «musée», inventée en Italie à la fin du XV? siècle, gagnant toute l'Europe au XVIII?. Une histoire faite de dons et de marchandises, de vols et de pillages, de guerres et de diplomatie. Et aussi d'architecture, de manière de contempler et de manier les objets, de problèmes juridiques et d'organisation, avant les vastes débats d'exposition, d'éclairage, d'accrochage qui suivront. Une histoire d'art, mais aussi de commerce, de savoirs, de techniques.La richesse de l'illustration qui s'appuie sur un texte lumineux donneront envie à tout en chacun de retourner enfin dans ce «lieu bien étrange , comme le déclare Krzysztof Pomian en ouverture de son ouvrage : le musée.
Riche des collections de son cabinet d'art graphique, parmi les plus importantes au monde, le musée d'Orsay dévoile une sélection de ses plus beaux pastels, avec plus d'une centaine de pastels, signés par les plus grands artistes du musée, offrant un panorama exhaustif des principaux courants artistiques de la seconde moitié du xixe ?siècle, de l'Impressionnisme au Symbolisme.
Ainsi, la modernité est-elle abordée par les pastels de Degas, Monet, Caillebotte, Boudin?; l'intimité par Mary Cassatt, Helleu et Vuillard?; le paysage, que le pastel sublime, par les symbolistes?; l'harmonie entre l'homme et la nature (contrepoint à la modernité), à des artistes tels que Fantin-Latour, Osbert, Puvis de Chavannes, Desvallières... Et enfin, les artistes LévyDhurmeret ou Redon évoqueront la rêverie. Une mise en exergue montrant aussi l'extraordinaire plasticité du pastel.
Beaux Arts Éditions revient sur ces artistes, ainsi que sur l'histoire du pastel et la «révolution» qu'il connaît durant la seconde moitié xixe ?siècle (1850-1914).
Né à Paris en 1928 de parents juifs émigrés de Russie, Elliott Erwitt grandit en France et en Italie avant de s'établir aux États-Unis, où il sera remarqué par Robert Capa. En 1953, âgé de tout juste 25 ans, il intègre la prestigieuse agence Magnum et travaillera pour les plus grands magazines américains.
Le musée Maillol retrace les différentes étapes de son oeuvre à travers un ensemble de photographies en noir et blanc, mais aussi en couleurs. Scènes de rue, clichés de personnalités (tels Marilyn Monroe, Truman Capote, Che Guevara, Fidel Castro, Richard Nixon ou Kennedy), photos de chiens les plus improbables, Paris ou New York, etc. Il a une manière d'immortaliser des moments de la vie quotidienne avec un regard qui n'appartient qu'à lui, mélangeant humour et émotion.
À travers une rétrospective complète de son oeuvre, sur des thématiques qu'il a lui-même définies il y a plusieurs années, c'est une invitation à découvrir la sensibilité unique du photographe qui est proposée.
Beaux Arts Éditions accompagne cette rétrospective en replongeant dans la vie et la carrière de ce mythique photographe repéré par Robert Capa et membre de Magnum Photos depuis 1953.
En 2022, le musée Marmottan Monet célébre le 150e anniversaire d'Impression, soleil levant de Claude Monet, oeuvre phare de ses collections. À cette occasion, il s'associe au musée Barberini, autre maison de collectionneur et propriétaire du « pendant nocturne » d'Impression, soleil levant : Le Port du Havre, effet de nuit pour organiser l'exposition intitulée « Face au soleil ».
Placée sous le commissariat des historiens de l'art Marianne Mathieu, directrice scientifique du musée Marmottan Monet, et Michael Philipp, conservateur en chef au musée Barberini, Face au soleil propose de retracer la représentation du soleil en art, de l'Antiquité à nos jours, à travers un parcours chrono-thématique de plus de soixante oeuvres, provenant de collections privées et publiques internationales.
Cette exposition et la publication qui l'accompagne tracent et retracent les relations entre l'art et l'activisme de la lutte contre le VIH/sida dans certains contextes, et les généalogies entre des générations d'artistes qui créent des liens affinitaires entre les années 1980 et aujourd'hui.