L'ouvrage prend la forme d'un ensemble d'histoires et d'anecdotes que l'on peut emporter partout, qui peuvent être racontées lors d'une visite au musée, devant les oeuvres, ou en préparant une visite. Ces petites histoires sont centrées autour d'un peintre, d'un sculpteur, d'un performeur ou d'une école, classées selon une chronologie et une géographie pertinentes. Une frise chronologique court tout au long de l'ouvrage pour se resituer dans l'Histoire et propose de faire le parallèle avec les grands tournants du cinéma. Racontez l'art ! aborde les arts moderne du fauvisme au Land Art. Cet ouvrage invite donc grands-parents, parents et enseignants à entrer dans la grande histoire de l'art par le petit bout de la lorgnette, grâce à des récits et aventures sur ses protagonistes.
De l'impressionnisme du xixe siècle au Land Art du XXI? siècle, ce nouvel opus de «L'Art en poche» nous présente l'une des périodes les plus dynamiques et les plus passionnantes de l'art. Amy Dempsey dénoue la langue trop souvent intimidante de l'art moderne et contemporain en cartographiant les styles, les écoles et les mouvements. Grâce à une structure pratique et facile, au style clair de l'auteur et aux oeuvres soigneusement sélectionnées, Art moderne et contemporain définit soixante-huit groupes principaux dans l'art moderne occidental.Ce guide essentiel présente en outre une liste pertinente d'artistes clés, d'attributs, de médias et de collections, et comprend un glossaire indispensable des termes de l'art moderne et un index des artistes.
Un peintre, un homme, un génie. Picasso fut un homme pour qui peindre voulait dire voir, et qui mieux que personne «vit» son siècle. Visionnaire, oui. Engagé corps et biens dans son absolu. Homme public dont l'existence tumultueuse fascina toujours les foules, il était aussi un personnage farouche, secret, imprévisible. Des premiers pigeons crayonnés de Malaga aux périodes bleue et rose, des folles années montmartroises aux Demoiselles d'Avignon, de l'explosion surréaliste à Guernica, des femmes en pleurs à la femme-fleur, il fut celui qui disait sans relâche : «Je ne cherche pas, je trouve.»Marie-Laure Bernadac et Paule du Bouchet retracent le destin d'un homme qui a marqué le vingtième siècle d'une empreinte de feu.
Quelle est la fonction de la peinture contemporaine ?Quels sont les rapports qu'elle entretient avec la musique, la poésie, les mathématiques, la biologie ?Quels sont les pouvoirs de la ligne, de l'espace, de la forme, de la couleur et comment expriment-ils notre conscience nouvelle de nous-mêmes et de l'univers ?Telles sont les questions fondamentales auxquelles Klee apporte une réponse dans Théorie de l'art moderne.Ce livre groupe pour la première fois l'ensemble des textes théoriques parus du vivant de l'artiste, dont les célèbres Esquisses pédagogiques ; il ouvre au lecteur le chemin de la création picturale. Il a, dans notre siècle, une importance égale à celle des Carnets de Vinci pour l'art et la pensée de la Renaissance.
« Contre l'aveuglement, pour la connaissance, si le XVIIIème siècle a eu les Encyclopédistes, le XXème a les surréalistes qui foncent droit sur ce que la vie leur oppose d'obscurité, d'obscurantisme. » « Grâce au surréalisme, il n'y a plus de cloisons étanches entre les choses et leurs reflets dans l'homme, les idées ; plus de cloisons étanches entre le monde extérieur et le monde intérieur. Un pont de mouvantes images fait la navette du sujet à l'objet, permet au premier de transformer le second et vice versa. »
Publié à l'occasion des 100 ans de la découverte de la tombe de Toutankhamon et des 200 ans du déchiffrage de la pierre de Rosette, ce livre répond à un engouement et une curiosité toujours considérables pour l'Égyptomanie. Ce concept renvoie à un imaginaire collectif suscité par le songe, qui a été nourri tout au long des XIXe et XXe siècles par les fouilles archéologiques et les grands voyages. Ces découvertes majeures ont été un terreau fertile pour la création et particulièrement pour les artistes Art déco qui trouvèrent dans ses lignes et ses motifs, l'inspiration. Égyptomanie Art déco explore les origines et le fonctionnement de ce processus culturel et artistique, façonné par une multitude de champs. Publique, funéraire ou même ésotérique, l'architecture en est un témoin majeur. Le cinéma parisien le Louxor, du nom de la ville éponyme arbore dès 1921, des formes et des décors empruntés au monde des pharaons. Figures monumentales protégeant le canal de Suez ou bestiaire d'inspiration égyptienne, les sculpteurs prennent part au jeu. L'art populaire qui s'immisce dans la maison en est également imprégné : bougeoirs et pendulettes sont décorés d'oeil d'Horus et de fleurs de lotus. Affiches, décors et costumes pour les arts de la scène se mettent au goût du jour, quant au même moment, Claudette Colbert incarne Cléopâtre. Enfin, les créations des grandes maisons telles que Lanvin ou Cartier associent dans leurs modèles, l'antique et l'esprit des années 20. Égyptomanie Art déco est agrémenté d'une iconographie explicite et inédite et s'inscrit dans la collection Art déco, déjà composé de deux livres : 1925, quand l'Art déco séduit le monde et Art déco France-Amérique du Nord.
Au cours de ces dernières années, un intérêt croissant s'est développé autour des sources psycho-physiologiques des artistes au début du XX e siècle et autour de l'esthétique dite « scientifique ». On a cherché ici à retracer la présence fructueuse de ces sources dans l'oeuvre complexe et multiforme de Marcel Duchamp. On s'est efforcé de reconsidérer l'itinéraire duchampien dans son ensemble, sans oublier ses collaborations cinématographiques et ses participations télévisuelles des années 1950 et 1960, dans le but de relire toute son oeuvre comme un exemple « d'image-mouvement ». Duchamp joue un rôle crucial dans l'art contemporain : il ne se borne pas à « appliquer » les lois de la physiologie et de la psychologie perceptive à des sujets artistiques traditionnels ; au contraire, il se sert de ces recherches pour « tester » la perception des spectateurs et pour redéfinir le sens de l'expérience esthétique à l'époque des médiatisations généralisées.
C'est la décennie de l'audace, des toiles expressionnistes, des livres au graphisme créatif, des oeuvres d'art totales du Bauhaus, des débuts de la psychologie, des bals de travestis, des cabarets et du cinéma. Entre les tensions de deux guerres mondiales, Berlin dans les années 1920 était une capitale à l'apogée de sa nonchalance, débordant d'art, d'innovations et d'idéaux.
Cet ouvrage plonge ses lecteurs dans l'esprit libre de la période de Weimar. À travers des oeuvres emblématiques, puisées dans la peinture, la sculpture, l'architecture, le design graphique, la photographie et le cinéma, nous sont dévoilées les innovations, les idées et les folles utopies qui caractérisent cette vitrine culturelle unique. On entre dans les bars jazz et les salles de danse, on adopte la mode à la garçonne et on découvre les « kinos » remplis de spectateurs, on suit les avancées technologiques et les progrès des modes de transport, depuis les tours de radio aux roulements des trains et tramways, en passant par les gratte-ciel vertigineux, sans oublier les chefs-d'oeuvre cinématographiques et la nouvelle indépendance conquise par les femmes qui les autorise à fumer des cigarettes, à porter les cheveux courts et à gagner leur vie par leurs propres moyens.
Parmi les oeuvres de cette évocation culturelle vivante figurent Les Journalistes de Hannah Hoch, les Mains sur la machine à écrire de Lotte Jacobi, le Portrait de la journaliste Sylvia von Harden d'Otto Dix, le projet pour l'Alexanderplatz de Peter Behrens et L'Ange bleu de Josef von Sternberg, avec Marlene Dietrich dans le rôle de Lola Lola, la chanteuse de cabaret.
Au fil des pages et des années, on découvre à la fois la soif d'utopie et les réalités économique et politique, plus ambiguës, qui ont nourri des chefs-d'oeuvre de divertissement, idéalistes ou réactionnaires produits durant cette période. Derrière les lumières vives et les robes pailletées se cachent l'inflation, le travail à la chaîne et un consensus politique fragile que dissimulent ces années bénies et qui annoncent finalement une issue brutale amorcée par la montée du national-socialisme.
La place du Douanier Rousseau (1844-1910) au sein de l'histoire de l'art et l'influence de sa peinture dans l'avènement de l'art moderne ne sont plus à prouver. Mais d'autres artistes, nombreux, sont restés dans l'ombre de l'histoire d'un art que l'on a dit « naïf » :
Séraphine Louis (1864-1942), André Bauchant (1873-1958), Camille Bombois (1883-1970), Émile Boyer (1877-1948), Jean Ève (1900-1968), René Rimbert (1896-1991) ou encore Louis Vivin (1861-1936) furent pourtant des artistes influents durant tout l'entre-deux-guerres. C'est à ces figures moins connues de l'art dit « naïf » que s'attache cet ouvrage, qui aide à comprendre comment la reconnaissance de cette seconde génération de « naïfs » interroge la définition de la modernité.
Ce volume est consacré à un courant extraordinaire mais encore peu connu de l'art du XXe siècle, celui de l'expressionnisme suisse.
Ce catalogue issu d'une exposition du plus grand intérêt, réunit pour la première fois des chefs-d'oeuvre de l'ensemble de la Suisse :
Des peintures caractérisées par des approches expressives et des tendances stylistiques très différentes. En fait ce mouvement, qui s'est développé jusqu'à la première moitié du XXe siècle, a impliqué des artistes différents par leur formation et leur parcours, mais qui ont trouvé dans l'esthétique brute et les couleurs fortes et symboliques typiques de l'expressionnisme, la pleine expression d'eux-mêmes et de l'époque dans laquelle ils vivaient. Parmi les oeuvres documentées dans ces pages - provenant du Kunst Museum de Winterthur et d'importantes collections privées - figurent celles de Cuno Amiet, Louis Moilliet, Hermann Scherer, Albert Muller, Hans Berger et, parmi les artistes femmes, la remarquable Alice Bailly, sans oublier les peintres du groupe Le Falot à Genève, Der Moderne Bund à Lucerne, Rot-Blau à Bâle et le groupe Orsa Maggiore à Ascona.
Jean Le Moal est né le 30 octobre 1909 à Authon-du- Perche et mort le 16 mars 2007 à Chilly-Mazarin.
« De plus en plus j'éprouve le besoin de dessiner par la touche et par l'intérieur de la forme. C'est pour moi la manière la plus intense d'exprimer la substance de la peinture. [...] J'ai maintenant besoin de mouvement, de quelque chose de plus lyrique, qui éclate davantage. »
L'historien d'art Renaud Faroux et le photographe Michel Lunardelli ont sillonné l'Europe de Paris à Milan, de Londres à Madrid sur les traces des derniers grands artistes du Pop Art des années 1960.
La formule de « Pop Art européen » peut surprendre : c'est comme quand les Anglais parlent du rock français et disent que c'est aussi bon que du vin britannique ! Si pour le grand public le Pop Art est un phénomène Nord Américain incarné par Andy Warhol et Roy Lichtenstein, ce travail remet en question ce chauvinisme étasunien et souligne l'extraordinaire gémellité de la création qui se développe en Europe et outre-Atlantique. Comme le résume Peter Blake : « Si le Pop Art américain est un reflet de la vraie vie, en Angleterre c'est surtout une affaire de rêve et en France, un combat politique ! »
Jean Bazaine est né le 21 décembre 1904 à Paris, et mort le 4 mars 2001 à Clamart.
« On dit d'une toile qu'elle chante, c'est le seul mot qui lui convienne. Comme le chant, elle est liée à notre plus mystérieuse nuit organique, elle est le souffle d'avant la parole. »
Elvire Jan est née à Roustchouk, (Bulgarie) , le 1 er mai 1904 et morte à Paris le 19 janvier 1996.
« Ce n'est pas une copie de la nature que je cherche. Je vis avec mes collines, je vis avec mes arbres, je vis avec mes sentiers. Je ne les copie pas. Je ne suis pas devant eux. Et c'est toujours une question de rythme. »
La première moitié du XXe siècle est marquée par de profonds bouleversements développement des techniques, guerres mondiales, révolutions scientifiques, énergie atomique, psychanalyse qui ébranlent les certitudes et les valeurs des siècles précédents.
Les artistes ne se contentent plus de refléter les ruptures et les révolutions de leur époque, mais les devancent et les assument à travers la mise en question des normes de la figuration aussi bien la forme que la couleur. Cette restructuration donne naissance à de multiples mouvements esthétiques.
L'Art moderne analyse les mouvements les plus connus en peinture, en sculpture et en architecture le fauvisme, le cubisme, l'expressionnisme, l'abstraction, le futurisme, le surréalisme, le constructivisme mais aussi des tendances plus discrètes à l'époque telles que le réalisme magique ou la Nouvelle Objectivité.
Des encadrés biographiques et des légendes d'oeuvres mettent en valeur la singularité des grandes personnalités Picasso, Kandinsky, Matisse dont les recherches auront une influence fondamentale sur l'art de la seconde moitié du XXe siècle.
A l'aube du XXe siècle, Vienne, à la tête de l'empire austro-hongrois, s'éveille sur une période particulièrement prospère : c'est la grande époque de la Sécession, époque d'effervescence créatrice. Les artistes de la Judengstil - dont Gustav Klimt, Josef Hoffmann-, en parant la capitale d'édifices majestueux de style Art Nouveau, bouleversent l'art européen, tandis que Sigmund Freud, dans son laboratoire, révolutionne les sciences humaines. L'intelligentsia de l'empire échange et débat dans les mythiques cafés viennois et fait briller la ville sur l'ensemble du vieux continent.
Cet ouvrage met en lumière la vie de la capitale austro hongroise d'alors, grâce à de nombreux et différents documents, témoins de cette période. Les affiches, photographies, cartes postales, dessins, caricatures et silhouettes, les tableaux qui y sont réunis et mêlés permettent de rendre toute l'atmosphère de l'époque. Ils révèlent les habitudes des Viennois (la lecture dans les cafés bondés, les soirées au bal ou à l'opéra), les modes et mouvements du moment (le règne de l'Art Nouveau, dans la tenue vestimentaire, le mobilier d'intérieur, l'architecture), le train de vie des Viennois, enfin les personnages qui font rayonner la ville (Klimt, Arnold Shönberg, Oscar Kokoscka, Egon Schiele, et bien d'autres).
Propose et présente un choix thématique de grands textes parus dans les revues surréalistes de 1919 à 1969. Il s'agira ici de présenter les Révoltuions surréalistes.
Illustrated throughout with exquisite reproductions of the museum's holdings, this book considers the influence of Friedrich Nietzsche and his writings on the fine arts and examines the founding of the Secessionist artists' organisations in Germany and Austria. Insightful essays trace the emergence of Expressionism and abstraction, as well as the development of such movements as Dada and New Objectivity. Evolutions in architecture and design are appraised through the legacy of the Arts and Crafts movement, as well as the establishment of the Darmstadt Artists' Colony and the Wiener Werkstatte. The book also examines the role of the German Werkbund and the founding of the Bauhaus school. Finally, the book briefly addresses the horrific impact of the National Socialists' degenerate art campaign, which resulted in incalculable damage and led to the exile and death of artists and designers of the era. From well-known artists such as Otto Dix, Josef Hoffmann, Vasily Kandinsky, Gustav Klimt, and Egon Schiele, to lesser recognised but equally important figures, including Albert Birkle, Alfred Kubin, Felix Nussbaum, and Dagobert Peche, this book offers an authoritative and kaleidoscopic look at a crucial moment in history and a portrait of radical thought that changed forever the way we experience art in our lives.
Charting the three momentous years in which New York became the global capital of art.
The radical cultural transformations that occurred in New York in the three years between January 1962 and December 1964 ramified across the world. In addition to a whole host of creative innovations across disciplines, the period also saw a shift in the center of artistic gravity from Europe to the United States and the rise of a new leadership in the arts--curators, gallerists and other impresarios. Modeled on the scale and format of Life magazine (one of the most widely read publications of the era), this lavishly illustrated oversized paperback traces a detailed itinerary of artists and curators, experimental exhibitions and museums, as well as historical and political events that transformed society during this explosive moment. From the New Realists exhibition at Sidney Janis Gallery in 1962 to Robert Rauschenberg's unexpected win of the International Grand Prize in Painting at the 1964 Venice Biennale, every groundbreaking event from this incredible three-year period is documented.
Organized chronologically, the book is teeming with images of artworks and archival photographs, and artist interviews conducted by the late great curator Germano Celant.
Artists include: Diane Arbus, Lee Bontecou, Chryssa, Merce Cunningham, Jim Dine, Melvin Edwards, Dan Flavin, Lee Friedlander, Nancy Grossman, Jasper Johns, Donald Judd, Ellsworth Kelly, Yayoi Kusama, Norman Lewis, Roy Lichtenstein, Marisol, Agnes Martin, Louise Nevelson, Isamu Noguchi, Claes Oldenburg, Yvonne Rainer, Robert Rauschenberg, Faith Ringgold, Larry Rivers, James Rosenquist, Miriam Schapiro, Carolee Schneemann, George Segal, Jack Smith, Harold Stevenson, Marjorie Strider, Mark di Suvero, Bob Thompson and Andy Warhol.