Né en 1930 à Paris, José Quiroga fut peintre, dessinateur et décorateur de théâtre. Son travail et son parcours furent marqués par des rencontres et des collaborations avec des metteurs en scène tels que Nicolas Bataille, Jean Bollery. Sa rencontre avec le décorateur Christian Bérard fut déterminante, elle lui donna le goût de l'art et du théâtre.
Né en 1930 à Paris, d'une mère française et d'un père bolivien, José Quiroga fut peintre, dessinateur et décorateur de théâtre. Son travail et son parcours furent marqués par des rencontres et des collaborations avec des metteurs en scène tels que Nicolas Bataille, Maurice Jacquemont, Henri Ronse et Jean Bollery. Sa rencontre avec le décorateur Christian Bérard fut déterminante, elle lui donna le goût de l'art et du théâtre.
En éditant un premier volume intitulé José Quiroga, décorateur de théâtre, les Editions du Regard ont mis en lumière une activité artistique essentielle de Quiroga, mais qui n'a jamais été dissociée d'une autre tout aussi essentielle, plus secrète, plus intime, plus libre, celle de l'artiste peintre, et d'un peintre qui aime à rêver d'ailleurs, ce que révèlent les dessins et les gouaches.
Suivant un processus d'assimilation et de métamorphose où l'on reconnaît l'un des motifs obsessifs de l'oeuvre de Quiroga dans le paysage qui l'entoure, l'absorbe, et dans lequel elle semble se diffuser comme par capillarité. Ce réseau, ne serait-il pas une réponse possible à notre énigme initiale comme suivie par la pointe d'un sismographe, la méticuleuse finesse de la plume, la douce minéralité des gouaches ?
1ère biographie consacrée à cet artiste Proche d'Anselm Kiefer depuis plus de vingt-cinq ans, étant son éditeur et ami, assidu de l'atelier, lieu favorable aux échanges multiples, mais aussi voyageant avec lui lors d'expositions ou autres séjours d'agrément, le moment m'a semblé favorable d'écrire sa biographie.
Proche d'Anselm Kiefer depuis plus de vingt-cinq ans, étant son éditeur et ami, assidu de l'atelier, lieu favorable aux échanges multiples, mais aussi voyageant avec lui lors d'expositions ou autres séjours d'agrément, le moment m'a semblé favorable d'écrire sa biographie.
Né en 1945, son enfance se déroula au milieu d'un champ de ruines. C'est dans le cadre de ses études en droit constitutionnel qu'il prit connaissance des vagissements du IIIe Reich. Cette révélation mortifère confortera, dès lors, sa liberté de penser et il n'aura de cesse de questionner ce qui a pu contaminer, dévoyer la kultur allemande.
Ses recherches formelles seront dans un premier temps déterminées par la grande fracture du XXe siècle, l'infamie de l'holocauste, puis par un travail sur la spiritualité juive, la kabbale. S'ensuivra une production labyrinthique, guidée par la littérature, la poésie, la philosophie, l'histoire, l'étude des mythes, le destin des femmes, mais également le cosmos, le paysage...
Kiefer n'en est pas moins un bâtisseur, un père de famille, un époux, un ami, un être au désespoir joyeux, dont la vie davantage que chez tout autre est intimement liée à son art, à son désir de s'inscrire dans le monde, de faire oeuvre, et dont l'aboutissement passera par une Fondation, afin de la pérenniser.
Compte tenu des méandres de l'oeuvre, cette biographie n'emprunte pas les codes de la chronologie, mais s'arrête sur tel ou tel événement tout en suivant les différentes étapes, thématiques, afférant au parcours artistique de l'artiste.
ce livre part d'un constat: une partie de l'art actuel accorde au déplacement un rôle majeur dans l'invention des oeuvres.
en ce sens elle ne fait que participer de l'histoire générale de l'art dans laquelle la figure de l'homme qui marche est essentielle. la façon cependant dont cette question est aujourd'hui traitée par les artistes est suffisamment singulière pour mériter une analyse à part entière. c'est ce à quoi s'applique cet ouvrage qui n'est pas un panorama de la fonction plastique du nomadisme mais un choix opéré à partir de recherches contemporaines (essentiellement gabriel orozco, francis atys, le laboratoire stalker) exemplaires de cette question dont il met en évidence les règles et les mécanismes d'action.
apparaît alors un univers oú le déplacement est non seulement le moyen d'une translation spatiale mais également un fait psychique, un outil de fiction ou encore l'autre nom de la production. cette cinéplastique qui fait de la ville son théâtre d'opérations, ces déplacements aux multiples résonances tracent le visage d'un monde oú le réel est un processus. c'est le côté " chinois " de ces artistes et de leurs oeuvres.
Si La Photographie plasticienne. Un art paradoxal se proposait d'examiner les conditions de possibilité de " l'entrée en art " de la photographie, autour des années soixante-dix, et constituait le medium photographique comme l'un des plus puissants opérateurs de déconstruction du modernisme, Photographie plasticienne, l'extrême contemporain se donne pour enjeu l'examen attentif des différents pôles photographiques, souvent contradictoires, de ce qui serait " l'après post-modernisme ", emblématisé par les années quatre-vingt-dix : les tropes du banal et de l'intime, la photographie érudite ; l'esthétique de l'idiotie, le sérieux de l'objectivisme issu de l'école de Düsseldorf ; les fictions prométhéennes du post-human, le renouveau de plus en plus affirmé d'une photographie documentaire qui ne doit plus rien à un photojournalisme frappé d'obsolescence, mais peut a contrario se comprendre en écho aux stratégies iconiques du retrait ". Dans un champ photographique éclaté, qu'il serait illusoire de vouloir unifier au détriment des différences et des fractures, l'auteure a conjointement mis en exergue les questionnements propres à l'extrême contemporain : soit l'impossibilité du paysage et la crise de l'urbanité, l'émergence de " non-lieux " et la tentative pour inventer des lieux où vivre, d'une part ; l'inquiétude du sujet vis-à-vis de lui-même, d'autre part, comme si le portrait, loin d'être une évidence, achoppait sur une identité toujours plus précaire, qui fut déjà soumise à l'implacable déconstruction structuraliste du sujet. Au terme du parcours, c'est à une lecture subjective - et revendiquée comme telle - des oeuvres que le lecteur sera convié : constituer l'admiration comme passion joyeuse, active, nietzschéenne enfin.
J'ai conscience de la particularité de mon témoignage pour ne pas dire l'impudeur face à l'oeuvre de Gérard Deschamps. Ce n'est certes pas mon rôle car artiste moi-même, comment aurais-je l'audace d'exprimer des mots qui auront toujours des conséquences tant pour lui que pour moi-même ?
J'ai conscience de la particularité de mon témoignage pour ne pas dire l'impudeur face à l'oeuvre de Gérard Deschamps. Ce n'est certes pas mon rôle car artiste moi-même, comment aurais-je l'audace d'exprimer des mots qui auront toujours des conséquences tant pour lui que pour moi-même ?
Mais en ai-je le choix ! Certainement pas après avoir ressenti cette illumination au début des années 1960. Jeune artiste à cette époque, j'ai eu tout naturellement besoin de clarifier mes engagements et de faire émerger dans ma tête les artistes qui m'apparaissaient déterminants : Gérard Deschamps faisait partie de ceux-là, comme une évidence, comme une raison suffisante créant une fidélité à son oeuvre jamais remise en question pendant 50 ans.
De quoi s'agissait-il dans ma tête ?
Une justesse liée à cette époque d'après-guerre dont j'étais un témoin, une liberté jamais démentie, mais surtout une fraîcheur transmise dans ses oeuvres, ce qui était pour moi un petit miracle.
Je n'oublierais jamais ce jour au début des années 60 où préparant une exposition personnelle à la galerie Apollinaire à Milan, je fus invité pour des raisons techniques à descendre dans la cave de leurs locaux, cela à l'aide d'une bougie. Au milieu de l'obscurité et d'un fatras inextricable j'entraperçus un vague panneau comportant un châssis recouvert d'un tas de chiffons. Est-ce à travers cette lumière digne d'un Vermeer que m'apparût l'évidence de cette oeuvre ? J'étais en face d'un assemblage de tissus éblouissants que je reconnus instantanément comme une oeuvre majeure qui, d'ailleurs, avait représenté Gérard Deschamps à la Biennale de Paris quelques années auparavant. Après cette évocation lumineuse, l'environnement m'apparut d'une propreté plus que douteuse et j'en ressentis une grande détresse. Immédiatement et inconsciemment, je me portai acquéreur de ce chef-d'oeuvre en péril. Ce fut le début d'une démarche fidèle, jamais démentie et souvent résurgente.
Que représente aujourd'hui cette oeuvre apparemment légère et libre ? sans aucun doute une authenticité, une résistance face à un monde marchand dominant l'art. Est-elle en danger, va-t-elle disparaître ou demeurera-t-elle à jamais cette émancipation radieuse que nous offre Gérard Deschamps ?
Connu jusqu'à présent des seuls amateurs, le mouvement néo-romantique fut pourtant soutenu dès son apparition, en 1926, par des auteurs aussi considérables que Gertrude Stein, Jean Cocteau, Julien Green ou René Crevel. Regroupant une poignée de jeunes artistes, il ouvrait une nouvelle voie face aux diktats de l'abstraction et du cubisme qui dominaient alors le monde de l'art.
Connu jusqu'à présent des seuls amateurs, le mouvement néo-romantique fut pourtant soutenu dès son apparition, en 1926, par des auteurs aussi considérables que Gertrude Stein, Jean Cocteau, Julien Green ou René Crevel.
Regroupant une poignée de jeunes artistes, dont le plus connu est aujourd'hui Christian Bérard, il ouvrait une nouvelle voie face aux diktats de l'abstraction et du cubisme qui dominaient alors le monde de l'art.
Assimilé par certains à une variante du surréalisme ou à un secteur de l'art fantastique, il illustrait cependant une vision esthétique totalement singulière : art de l'exil et de la mélancolie, mais aussi du jeu avec les apparences et l'illusion, il répond à des préoccupations qui nous sont désormais proches.
C'est à découvrir la cohérence et la richesse de ce mouvement qu'invite le présent ouvrage : publié à l'occasion de la première exposition consacrée aux néo-romantiques par le musée Marmottan Monet à Paris, il rassemble plus d'une centaine d'oeuvres, jamais reproduites pour la plupart, ainsi qu'un choix de textes inédits ou introuvables, constituant un apport considérable à notre connaissance de ces artistes qui, pour n'avoir jamais voulu se plier à une théorie ni aux ordres d'un chef, disparurent dans les marges de l'histoire de l'art moderne.
Ni mouvement ni courant esthétique, l'Art déco est un état d'esprit, l'expression d'une volonté momentanée de définir le style d'une époque qui marque la France des années 1920. Préfigurant le futur, il apparaît comme le symptôme d'une modernité en mouvement, attaché en particulier aux arts décoratifs et industriels. Apparaissant à la suite des avancées plastiques du début du siècle - le cubisme principalement -, auxquelles il doit beaucoup, et à l'instar des deux décennies qui le précèdent, l'Art déco valorise le changement, tout en s'affirmant contre la modernité et les " modernistes ", ainsi dénommés par les contemporains, et en particulier contre le dogmatisme, la normalisation, le positionnement idéologique. Son mérite essentiel sera d'avoir suscité une prodigieuse fécondité de la création dans les domaines des arts visuels, avec une ampleur universelle. Ce livre ne prétend pas être un ouvrage théorique sur l'Art déco. II tient surtout à rendre hommage aux jeunes antiquaires qui, à l'orée des années 1970, l'ont redécouvert, soutenu et défendu avec une détermination formidable, en l'imposant sur le marché de l'antiquité. Nous regarderons ces oeuvres pour leur valeur esthétique, qui fut si difficile à imposer aux yeux des collectionneurs et des simples amateurs. Elles sont aujourd'hui l'objet, à l'égal de l'art en général, des jeux spéculatifs qu'anime un marché mondial.
Ce livre propose une vision de l'histoire des oeuvres qui prend à revers ce que l'on considère d'habitude comme une donnée incontestable de la création plastique : le fait qu'elle implique la présence effective de formes, d'objets ou de configurations matérielles que le spectateur est invité à observer.
Ce livre propose une vision de l'histoire des oeuvres qui prend à revers ce que l'on considère d'habitude comme une donnée incontestable de la création plastique : le fait qu'elle implique la présence effective de formes, d'objets ou de configurations matérielles que le spectateur est invité à observer. En réalité, il existe une toute autre histoire de l'art qui mise sur la disparition de la forme, sur sa quasi-absence, sur sa presque disparition voire sur son invisibilité pour inventer. Cette histoire de l'art invisible, qui puise ses racines dans l'Antiquité, est présente dans l'art moderne et actuel selon des protocoles renouvelés. Marcel Duchamp, avec sa notion d'inframince, en donne une version possible. Ce livre étudie ce terme d'une manière systématique - et pour une des toutes premières fois dans l'historiographie. L'ouvrage explore aussi l'art occidental des années 1960 et 1970 (Robert Barry, Michael Asher, Piero Manzoni, Ian Wilson, Jiri Kovanda...) de même que la dimension sonore de l'imperceptibilité (Max Neuhaus). Ils se termine par l'analyse du travail de Roman Ondak, artiste contemporain qui fait de l'absence, de l'invisibilité et de la disparition, le coeur de son travail. Il ressort de cette lecture la conviction que l'art s'invente aussi dans ce qui existe à peine, dans ce qui est à peine saisissable et qui, cependant, n'est pas dénué d'intensité.
Figure majeure quoique totalement singulière de l'art américain, Cy Twombly est ce peintre qui a choisi le dessaisissement et l'exil en terre marocaine puis italienne, contre la prédominance de l'expressionnisme à la Pollock, mais aussi et surtout contre la critique et la culture américaines.
Féru de littérature gréco-latine, de poésie et de mythes, Twombly est un artiste raffiné et hédoniste, dont l'ouvre est traversée par de multiples références à Platon, Virgile et Ovide, mais aussi à ces mythes fondateurs que sont Orphée, Narcisse, Léda et le cygne, la naissance de Vénus, mais encore à la poésie romantique de Keats et à celle de Rilke.
Des toiles blanches aux sombres tourbillons , des gribouillis à l'expansion chromatique des dernières peintures, sans oublier la sculpture et la photographie qui accompagnent son parcours, Twombly a incarné une oeuvre à la fois épurée et sensuelle, placée sous le double signe grec et nietzschéen d'Apollon et de Dionysos.
L'érotisme irrigue un corpus qui chante l'existence et la chair , depuis les trois Fuck adressés rageusement à la critique américaine et les représentations phalliques qui scandent toiles et dessins jusqu'à l'épanouissement poignant des roses - les ultimes peintures.
Quel est l'avenir des musées, et en particulier des musées d'art moderne? Menacés par la crise économique, par l'envolée du marché de l'art, par la transformation des pratiques culturelles, les musées doivent aussi affronter les défis de la mondialisation et une concurrence grandissante. Derrière la bonne santé de la fréquentation, se cachent des réalités plus inquiétantes : le fonctionnement des musées est en crise, leur identité aussi. Une bonne occasion de repenser ce modèle et de l'adapter aux perspectives futures ?
Toutes ces questions sont au coeur de cet ouvrage. Catherine Grenier s'inspire de sa pratique reconnue du métier de conservateur et d'une enquête réalisée auprès d'acteurs principaux du monde de l'art, pour offrir une analyse précise de la situation et dégager des perspectives. Sa réflexion s'attache au modèle français du musée, basé sur une conception humaniste ancrée dans la pensée des Lumières, qu'elle confronte aux réalités du contexte international et de la période de mutation culturelle qui s'amorce. Elle propose un modèle actualisé, le " musée polymorphe ", qui revitalise la dimension initiale du projet muséographique révolutionnaire et l'adapte aux temps futurs. Ce musée de nouvelle génération, qui intègre de nouvelles fonctions de diffusion des savoirs, se positionne de manière différente, plus active, dans la société et dans le monde. Il transcende la séparation traditionnelle entre musée d'art et musée de civilisation, pour refonder une conception unifiée du " musée public " aux implications à la fois artistiques, culturelles, sociales et politiques.
Il n'existe à ce jour qu'une seule monographie d'Anselm Kiefer, celle de Daniel Arasse publiée il y a quinze ans aux Editions du Regard, traduite en anglais et en allemand, et qui a fait l'objet de nombreuses rééditions, notamment en livre de poche.
Cette seconde monographie apparaît donc nécessaire si l'on considère le développement de l'ouvre de Kiefer - premier artiste plasticien nommé titulaire de la chaire de Création artistique au Collège de France - et les grandes expositions qui lui ont été consacrées ces dernières années : Chevirat Ha-Kelim à la chapelle de la Salpêtrière en 2000, Monumenta 2007 ou encore l'importante rétrospective de la Royal Academy of Arts à Londres qui s'est tenue à l'automne 2014. Outre ces grandes expositions, Anselm Kiefer a également réalisé la scénographie d'Elektra au Teatro San Carlo à Naples en 2003 et a créer un opéra intitulé Au Commencement (Am Anfang) à l'occasion des vingt ans de l'Opéra Bastille en 2009.
A l'automne prochain, deux rétrospectives majeures lui seront consacrées à Paris au Musée national d'art moderne / Centre Pompidou et à la Bibliothèque nationale de France.
Cette seconde monographie permet à la fois de revenir sur les fondements de l'ouvre, en particulier son travail sur la mémoire - mémoire sans souvenir selon la formule de Daniel Arasse - qui s'inscrit dans une tentative de redéfinition de la germanité, existentielle pour cet artiste allemand né à la fin de la guerre et faisant partie de ce que l'on a appelé la seconde génération .
En 1961, Bernar Venet effectue une performance où on le voit couché sur un tas de détritus, réalisant ainsi sa première action revendiquée. Suivront Déchet (1961), Collages noirs (1961), Reliefs cartons (1963-1965), Tas de charbon (1963), Tubes (1966), Équations (1966), Triangle V2 (1966), Calcul de la diagonale du carré (1966-2010), Diagonale (1973)... Puis viennent les sculptures, Arcs, Effondrements, Lignes indéterminées, Lignes droites, Diagonales, Lignes obliques, Reliefs muraux. Cet ouvrage s'attache à réunir de manière quasi exhaustive l'ensemble des sculptures monumentales de l'artiste. L'essai d'Erik Verhagen analyse la contribution de Bernar Venet aux grands questionnements sur l'art et la sculpture de notre temps. Thierry Davila quant à lui poursuit son étude sur l'horizontalité en art depuis Marcel Duchamp et la « bassesse », de la fin du XXe au début du XXIe siècle, concept dans lequel il inclut, parmi Robert Morris, Carl Andre, Francis Alÿs entre autres, Bernar Venet : « Le premier janvier 1996, au Muy, dans le sud de la France, Venet réalise sa performance Accident Piece, qui consiste en une trentaine de barres métalliques appuyées sur le mur que l'artiste fait tomber au sol à l'aide d'un chariot élévateur. Le résultat est un amas de lignes qui jonchent le sol. »
Le deuxième volume de l'oeuvre raisonnée de Jean Pierre Raynaud commence en 1974, avec le travail de l'artiste confronté au carrelage blanc 15x15 cm, joints noirs et se poursuit jusqu'en 1997.
Le deuxième volume de l'oeuvre raisonnée de Jean Pierre Raynaud commence en 1974, avec le travail de l'artiste confronté au carrelage blanc 15x15 cm, joints noirs et se poursuit jusqu'en 1997.
Cette période intègre l'oeuvre maitresse de Raynaud, La Maison de Bougival, mais aussi le Mastaba édifié à La Garenne-Colombes. Elle incorpore également les Minguettes , le Pot doré et le Container installés de manière pérenne au Centre Georges Pompidou... Mais aussi les thématiques telles : les armes de guerre, les vitrines, et autres projets de grande échelle comme les pots et les autoportraits.
Le troisième volume de l'oeuvre raisonnée de Jean Pierre Raynaud commence en 1998, avec le travail de l'artiste confronté aux cranes, drapeaux, Le troisième volume de l'oeuvre raisonnée de Jean Pierre Raynaud commence en 1998, avec le travail de l'artiste confronté aux cranes, drapeaux, Né en région parisienne en 1939, Jean Pierre Raynaud est un artiste plasticien autodidacte français. En 1958, il obtient un diplôme d'horticulture et part au service militaire. De retour, il entreprend une oeuvre artistique d'une extrême radicalité avec les psycho-objets. Une exigence qui ne se démentira pas.
Née en 1934 à Genève, Denyse Durand Ruel d'origine alsacienne.
Avec son époux, Philippe Durand-Ruel, elle devient une référence pour les institutions et les collectionneurs d'art contemporain, archiviste des oeuvres des plus grands plasticiens du XXè siècle, Jean-Claude Farhi, Bertrand Lavier, auteure des catalogues raisonnés de Jean-Pierre Raynaud, César et Arman.
Actualités : sortie du Catalogue Raisonné II de Jean-Pierre Raynaud aux Editions du Regard et préparation de la sortie du Catalogue Raisonné I actualisé et du Catalogue Raisonné II de César prévus en 2022, aux Editions de la Différence.
Art.
Ce mot résume ce que la Mode peut imaginer de créatif, fastueux, insolite, déconcertant, frivole, sans qu'aucun de ces traits qui, d'ailleurs seraient incompatibles, ne se heurtent jamais, car ces idées d'alliances sont autant de solutions élégantes, c'est-à-dire évidentes. Un univers à découvrir avec émerveillement sous l'éclairage insolite de Valérie de Givry qui nous révèle la fusion ou plus précisément les emprunts, les hommages et les rencontres entre l'univers de la couture et le monde de l'art, qui, plus prosaïquement correspondent à l'air du temps.
Rencontres fortuites ou voulues déclinées en famille, voire en thèmes qui se répondent en écho visuel. Elles appartiennent à l'univers des styles, à la simple interprétation du regard porté sur l'art par les couturiers ou au domaine infini du jeu de la séduction. En élargissant le champ des alliances entre Art et Mode, ce livre nous permet d'apprécier les complicités esthétiques, stylistiques ou conceptuelles entre couturiers et artistes tout au long du XXe siècle.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Rétrospective de la vie de l'artiste à travers ses oeuvres, qu'il commente brièvement.
Monographie de l'artiste par lui-même, accompagnant ses oeuvres (photographies, sculptures géantes, installations) de citations ou d'explications sur leur genèse ou leurs interprétations.
Vivant récit de la période qui suivit la libération de la France ; efforts des gouvernements français successifs pour conserver l'Indochine ; richesses de ce pays ; curiosités des villes avec leurs monuments ; Angkor, cité des dieux et des Rois, histoire des religions orientales et de l'art hindou. Voilà ce que vous trouverez dans ce livre en suivant le regard de l'observateur qui a puisé aussi à des sources authentiques.
Louis Verdier, jeune scientifique français, admis dans un Institut de recherches à Mexico, se passionne pour ses expériences sur l'intelligence animale. D'autres expériences l'attendent, fortuites celles-là, mais non moins édifiantes... Le voilà bientôt roulant sur une route toute droite qui n'en finit pas, vers un aérodrome privé, à la recherche d'un enfant au regard étrangement brillant. Puis, Nathalie, son amie, l'entraîne dans un village de vacances, au coeur du Mexique sauvage, un village aux allures de camp militaire. Qui sont ces prétendus estivants aux yeux bridés ? Quel est ce jeu, qui les rassemble chaque dimanche au lieu-dit « Le champ sacré » ? Que cachent ces mots proférés alors avec ferveur : « Le troisième seuil » ? Au terme d'une enquête quelque peu mouvementée, Louis Verdier sera assailli par une certitude bien plus angoissante que le doute.
Scènes de la vie privée avec le berceau, l'école, le mariage, l'enterrement ; scènes de la vie domestique, avec la cuisson au four ; scènes de la vie publique avec la foire, le comice, la "bricotte" ; promenades sur les crêtes et dans la vallée du Doubs ; inventaire des vieux métiers, rites de l'Église... Autant de chapitres évoquant - avec poésie et simplicité - une nature contrastée, descendant brutalement des plateaux vers les rives du Doubs, c'est-à-dire alliant l'austère vertu du Montagnon, aux charmes d'une rivière, fief des pêcheurs et d'un petit peuple franco-suisse... et libre-penseur ! À l'instar du territoire de Fournet, le livre de Madeleine Mougin-Delavelle se situe au confluent de deux civilisations : l'agriculture, système de production, mode de vie et lieu de tradition, le travail "à la fenêtre", symbole de l'artisanat horloger. Madeleine Mougin-Delavelle emprunte à l'un la solidité des convictions, et à l'autre la capacité d'innovation. Il en faut moins pour justifier la richesse d'un recueil de nouvelles, où les jeunes trouveront l'évocation d'une qualité de vie disparue, et les moins jeunes, l'occasion d'un retour aux sources.
En notre temps de montres à quartz et d'électronique, les métiers se transforment très rapidement. Aussi, les horlogers d'aujourd'hui auront plaisir à retrouver, dans le paysage familier des grands sapins et de la gentiane, l'horlogerie de grand-papa. En ce temps-là, les roues de montres se vendaient « garanties rondes ». Le métier d'horloger était un art. Être horloger consistait à connaître la montre dans toutes ses parties, à savoir fabriquer soi-même ses outils et à bâtir, comme un chef-d'oeuvre, une pièce unique...