Derrière des boîtes de conserve, entassées sur des étagères, des toiles de Renoir, Cézanne, Courbet, Chagall, Picasso, Delacroix ou Munch... Un trésor artistique évalué à plusieurs millions d'euros.Fin février 2012, après un banal contrôle de douane, le trésor découvert chez Cornelius Gurlitt, 79 ans, est saisi. Dans son appartement de Munich, le vieil homme cache depuis plus de cinquante ans des centaines de chefs-d'oeuvre acquis pour la plupart dans des conditions douteuses par son père, Hildebrand Gurlitt, marchand d'art.C'est l'incroyable histoire de cette collection que ce livre raconte, illustrée par de nombreuses reproductions d'oeuvres d'art, des photos d'archives et des planches de bande dessinée conçues spécialement par Laureline Mattiussi.
Sa célébrité ? Une décision.Elle lui a permis d'agir toujours comme il l'entendait, dans un scandale à peu près permanent, guetté par les médias qu'il manipulait avec un savoir-faire confondant. Cool.La Factory des années 1960 où se fabriquaient sa peinture, puis ses films, fut à la fois son Hollywood privé, son usine à rêves et un creuset où se mélangeaient les gens du monde et les voyous, les artistes et les prostitués de tous bords. La drogue y circulait librement et le sexe aussi. Là, tout pouvait arriver et arrivait. La révolution des moeurs était d'avant-garde, comme le reste.Warhol a été peintre, sculpteur, photographe, cinéaste, romancier, dramaturge, directeur de magazine, producteur d'un groupe rock, homme de télévision, acteur et enfin mannequin. Il a figuré, avec éclat, au centre de tout ce qui s'est expérimenté de plus inventif et de plus radical au début des années 1960, au temps du pop art et du cinéma underground, mais aussi dans les années 1970 et 1980, quand on commença à se penser «postmoderne» et que «l'appropriation» allait de soi. Il fut génial à la grande époque des Boîtes de soupe Campbell's, des Marilyn et des Chaises électriques, on le sait, mais non moins génial quelques mois avant sa mort quand il peint ses Camouflages.Ce que propose cette biographie, comme écrite en connivence avec Warhol, c'est une vision qui va au nerf de ce que fut cet immense artiste, emblématique du XX? siècle, de plus en plus revendiqué par les jeunes créateurs d'aujourd'hui comme un modèle. Comme une ouverture.
L'ouvrage prend la forme d'un ensemble d'histoires et d'anecdotes que l'on peut emporter partout, qui peuvent être racontées lors d'une visite au musée, devant les oeuvres, ou en préparant une visite. Ces petites histoires sont centrées autour d'un peintre, d'un sculpteur, d'un performeur ou d'une école, classées selon une chronologie et une géographie pertinentes. Une frise chronologique court tout au long de l'ouvrage pour se resituer dans l'Histoire et propose de faire le parallèle avec les grands tournants du cinéma. Racontez l'art ! aborde les arts moderne du fauvisme au Land Art. Cet ouvrage invite donc grands-parents, parents et enseignants à entrer dans la grande histoire de l'art par le petit bout de la lorgnette, grâce à des récits et aventures sur ses protagonistes.
«On ne naît pas artiste mais on le devient. Du plus loin qu'on s'en souvienne, l'histoire de l'art a été pensée, écrite, publiée, transmise par des hommes. Et quand on est née femme, être artiste, le prouver, y avoir accès, produire, montrer, continuer à le demeurer est un combat permanent, dangereux, épuisant physiquement, intellectuellement et psychiquement. Le temps semble aujourd'hui propice pour revisiter et regarder autrement les créations de celles qui ont eu le courage de défier les règles pour assouvir leur vocation.» Laure Adler.
L'Art Brut s'est récemment enrichi de nouveaux créateurs en Europe, au Japon, en Chine, à Bali, au Ghana et au Brésil. Lucienne Peiry, à la source de nombreuses découvertes, donne une large place à ces nouveaux créateurs dans cette nouvelle édition, largement enrichie et actualisée, de son ouvrage de référence. Elle retrace l'histoire de l'Art Brut, en lien avec le parcours de son initiateur, Jean Dubuffet, mais relate aussi le développement de l'Art Brut durant les vingt dernières années ainsi que ses enjeux actuels. Les 500 oeuvres reproduites, issues pour l'essentiel de la collection de Dubuffet mais également de grandes collections internationales, conservent intacts leur pouvoir de fascination et leur liberté subversive - qui ont inspiré de nombreux artistes contemporains comme Georg Baselitz, Annette Messager, Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle, Hervé Di Rosa ou Thomas Hirschorn.Dès la fin du XXI? siècle, le primitivisme a été l'une des réponses à la recherche d'altérité. Mais d'autres expressions ont aussi ouvert de nouvelles perspectives:l'art populaire, les dessins d'enfants, «l'art des fous», l'automatisme ou les graffitis.Le terrain était ainsi préparé pour la «découverte», par Jean Dubuffet, d'oeuvres troublantes, réunies sous le terme d'Art Brut. Deux tournées fructueuses en Suisse lui font découvrir Wolfli, Aloïse et Müller.Soutenu par André Breton et Jean Paulhan, Dubuffet fonde en 1948 la Compagnie de l'Art Brut, destinée à compléter les collections, à les exposer et à en faire l'exégèse. La Collection de l'Art Brut trouve finalement sa place à Lausanne, en Suisse, en 1976, avant de connaître un retentissement international. Dès lors, l'institution suisse essaime dans un climat d'effervescence, alors qu'à travers le monde des musées et des collections ouvrent leurs portes à l'Art Brut.Parallèlement, celui-ci entre dans le marché et fait des incursions de plus en plus remarquées dans l'univers de l'art contemporain.
On dit de la peintre Joan Mitchell qu'elle entrait dans une pièce comme Katharine Hepburn franchissait la porte d'un saloon ! Une allure, une présence et du bruit. Et c'est de façon tonitruante que «Big Joan», comme elle se surnommait elle-même, est entrée dans ma vie, par le biais d'un tableau. Cette impression d'être immergée sans oxygène devant la profondeur d'un diptyque de Joan Mitchell, je l'ai vécue pour la première fois au MoMA de New York il y a une dizaine d'années. J'ai été foudroyée par l'énergie du coup de pinceau, éblouie par la puissance des couleurs, sans comprendre ce qui m'arrivait. Et depuis la violence de ce choc sensoriel, je n'ai plus quitté ni la peintre, ni la femme. Quelle a été la vie de cette Américaine au caractère imprévisible, de cette héroïne, alcoolique et colérique, fascinante et effrayante, puissante et si fragile qui a choisi de vivre en France ? Née en 1925 à Chicago dans une famille de la haute société, morte à Paris en 1992, Mitchell a su s'imposer comme figure majeure de l'abstraction dans un monde alors presque exclusivement masculin. Ce récit est une enquête sur une femme libre, libre d'aimer comme un homme, de boire autant qu'un homme et de peindre aussi bien qu'un homme.
Ce livre raconte l'histoire d'Alice Neel (1900-1984), peintre américaine qui a obstinément peint une infinie variété de personnages. Ses tableaux vont au fond des âmes de ceux qu'elle représente, traduisent leurs doutes, leurs fragilités, leurs fiertés et leurs émotions. Les contorsions de ses lignes et le feu de ses couleurs véhiculent des vérités humaines silencieuses et les vibrations de la vie.Cette courte biographie illustrée propose de faire découvrir l'oeuvre d'une artiste encore mal connue en France, qui a traversé les avant-gardes du XXe, siècle en poursuivant son chemin singulier et libre.
LES ROMANTISMES - Administrer - Après le néo-classicisme - Le premier romantisme - Le romantisme européen - Équiper et loger - L'orientalisme - Les révolutions du paysage - Les premières résistances ; RÉVOLUTIONS ET RÉACTIONS - Éclectisme et historicisme - Le temps des scandales - L'impressionnisme - Naissance de la métropole - Après l'impressionnisme - La réaction symboliste - Le symbolisme international- Le rationalisme. L'ÂGE DES AVANT-GARDES - Les ruptures de l'art nouveau - Le fauvisme - Picasso et Braque - Cubisme, futurisme et vorticisme - L'architecture de la 2e révolution industrielle - La Brücke, le Blaue Reiter - L'abstraction à Paris - La Russie. Du néo-primitivisme au suprématisme. ORDRES ET DÉSORDRES - Images mécaniques - «Retour à l'ordre» en peinture ? - L'esprit Dada - L'abstraction - Le surréalisme - Avant-garde et tradition - Le mouvement moderne - La nouvelle monumentalité. LA MODERNITÉ : TRIOMPHE ET CRISE - Le logement et la ville - L'après-guerre en Europe - L'École de New York - D'autres images - Le pop - Maturité des architectures modernes - Les années théoriques - L'architecture et le schisme post-moderne - Personnalisation de la vie artistique - Éclatement des tendances.
Ne restez plus sur votre première impression. L'autrice Sandrine Andrews décrypte et défait les malentendus qui jalonnent l'histoire de l'art. Elle propose des explications accessibles pour éclairer ce que l'on sait de l'art, de manière joyeuse et sans prétention. Vous ne direz jamais plus:«L'art, ce n'est pas pour moi!»
Alberto Giacometti n'est pas seulement un artiste majeur du XXe siècle:il est aussi l'une de ses personnalités les plus originales. Fruit de recherches nouvelles, cet ouvrage nous introduit dans l'intimité d'un artiste hanté par son oeuvre, toujours poussé en avant par une exigence sans concession.Après une jeunesse passée dans l'atelier de son père en Suisse, puis dans celui du sculpteur Antoine Bourdelle à Paris, le jeune artiste s'affranchit de ses premiers mentors en se tournant vers le cubisme, puis le surréalisme. Malgré la reconnaissance quasi-instantanée de son travail et l'amitié admirative d'André Breton, il se détourne rapidement des objets surréalistes qui l'ont rendu célèbre, pour s'engager dans une échappée solitaire qui le mènera à la marge des courants dominants.Ami des plus grands artistes et intellectuels, il trace son sillon personnel dans l'intimité solitaire de son mythique atelier de Montparnasse. Profondément attaché à la représentation humaine, influencé par les arts archaïques et non occidentaux, il s'éloigne d'une représentation naturaliste, pour adopter une vision synthétique et parfois hallucinée de la figure, chargée d'une puissance mystérieuse.Catherine Grenier nous livre le destin et le parcours singulier d'Alberto Giacometti, de sa vie et de son oeuvre, dans une biographie à lire comme un roman.
Seule artiste femme du Bauhaus à avoir eu de son vivant une rétrospective au MoMA de New York, Anni Albers est reconnue pour ses "toiles tissées", oeuvres nourries de connaissances techniques dans l'artisanat du tissage.
Les écrits qu'elle a rassemblés en 1971 dans un recueil intitulé "On Designing" sont restés à ce jour indédits en français.
Elle y livre ses réflexions sur les rapports de l'art et de l'artisanat, de l'artisanat et de la production industrielle, et des échanges féconds qu'ont bénéfice à nourrir artisans et artistes d'aujourd'hui. Elle y fait l'éloge du matériau compris comme lieu du dialogue avec l'esprit créateur et terreau de l'émergence de formes modernes et vivantes.
«Dans ses cinquante années de peinture, Picabia a constamment évité de s'attacher à une formule quelconque ou de porter un insigne. On pourrait l'appeler le plus grand représentant de la liberté en art, non seulement à l'encontre de l'esclavage des académies, mais aussi contre la soumission à quelque dogme que ce soit.»Ces remarques de Marcel Duchamp soulignent la dimension profondément libertaire de celui qui aimait se qualifier d'«artiste en tous genres».Ce parcours chaotique, contradictoire, fait d'allers et retours permanents entre abstraction et figuration, géométrie et biomorphisme, onirisme et réalisme, ne saurait être appréhendé de façon simplement formelle. Il demeure difficile d'identifier un style ou une manière Picabia. Ce qu'une approche biographique nous permet a contrariode comprendre, c'est précisément une certaine constance dans l'attitude. Ce fils de famille «né sans mère», aux goûts de luxe particulièrement prononcés et à la vie psychique et conjugale agitée, n'est en effet pas à une contradiction près. Francis Picabia n'abhorre rien tant que l'idéal de pureté et d'intransigeance qu'il voit poindre chez ses amis dadaïstes et même chez André Breton.Picabia aime trop la vie pour se laisser enfermer dans une croyance ou une certitude, fussent-elles d'avant-garde. Jusqu'à sa mort, notre «Funny-Guy» restera fidèle à cet état d'esprit, qui renvoie plus à une manière de vivre qu'à un programme strictement artistique.Ce qui pourrait passer pour une suite de reniements et de régressions n'est en fait qu'une manière de dire oui à la vie, à ses errements et à ses contradictions. Francis Picabia est l'artiste qui fait son miel de cette «mort de l'art» tant de fois proclamée au cours du XX? siècle. «Parce que je suis le seul qui, après la mort de l'Art, n'en ai pas hérité ; tous les artistes qui suivent son cortège et se promènent à travers le monde figuraient sur son testament ; moi, il m'a déshérité, mais il m'a ainsi laissé libre de dire tout ce qui me passe par la tête et de faire ce qu'il me plaît.»B.M.
De 1962 à 1986, le célèbre critique d'art David Sylvester s'entretien avec Francis Bacon. De ces rencontres, David Sylvester livre, sous la forme de neuf dialogues, un témoignage unique sur l'artiste. On y découvre le souci obsessionnel de Bacon pour la forme humaine en peinture, son admiration pour Picasso et Velázquez, sa passion pour la poésie de Yeats et Eliot, son étonnante interprétation d'un pastel de Degas, mais aussi son indifférence pour Matisse.
Traduit et présenté par Michel Leiris, Entretiens avec Francis Bacon est une approche incomparable de la pensée, du travail et de la vie de l'un des génies créateurs du XXe siècle. Considéré comme un classique du genre, ce livre est le portrait le plus révélateur de Francis Bacon. Cette édition comprend l'intégralité des neufs entretiens, l'introduction de Michel Leiris et un hors texte comprenant vingt illustrations en couleurs.
Depuis longtemps considéré comme un ouvrage de référence, ce traité rassemble d'une part, des renseignements très précis sur la peinture à l'huile telle que la comprenaient les anciens etd'autre part, l'exposé d'une méthode moderne, inspirée de la tradition, mais adaptée aux exigences de notre temps, c'est-à dire simplifiée et assouplie. Les supports, les colles, les enduits, les huiles, les couleurs, les vernis, la restauration des tableaux, le matériel du peintre y font tour à tour l'objet d'une étude précise.Toutes les préparations, toutes les recettes, toutes les manipulations que Xavier de Langlais préconise ont été essayées par lui et soumises à un contrôle rigoureux. Cet ouvrage met à la disposition des étudiants des écoles d'art, aussi bien que des peintres professionnels ou amateurs, une somme d'observations précises et d'indications éprouvées qui leur assureront la base indispensable à la pratique d'un métier qui, comme l'écrivait Fromentin, «s'apprend et, par conséquent, peut et doit être consigné».
Publié à l'occasion de la première grande rétrospective Jeff Koons (Los Angeles, New York, Paris), cet ouvrage est le plus important sur cet artiste singulier et provocateur, devenu l'un des artistes contemporains les plus connus du grand public. Depuis 35 ans, il explore de nouvelles approches du «readymade» et de l'appropriation, jouant de la lisière entre culture des élites et culture de masse, poussant les limites de la fabrication industrielle et changeant le rapport des artistes au culte de la célébrité comme aux règles du marché. Ami et collaborateur de Jeff Koons depuis 35 ans, Norman Rosenthal a réuni trois ans d'entretiens. Jeff Koons par Jeff Koons retrace en huit chapitres, le parcours de l'artiste, son approche de l'art et ses techniques - il ne réalise aucune oeuvre lui-même - et ses influences majeures. Les 250 illustrations en couleurs, permettent un panorama complet de son oeuvre et de retrouver les oeuvres phares : Inflatable Rabbit, Balloon Dogs ou Split-Rocker, sculpture réalisée avec plus de 100 000 fleurs. Édité en collaboration avec Jeff Koons, Jeff Koons par Jeff Koons est souhaité paR ses auteurs, comme le livre plus important sur l'artiste, mais aussi sur la compréhension de l'art du XXIe siècle.
«Tous les Parisiens connaissent la boutique de la rue la Boétie où une devanture toujours pittoresque assemblait des masques nègres, des bijoux éthiopiens et des toiles de Kwapil, Derain, Vlaminck, Chirico, Utrillo.» La Femme de France, 1934 Charmeur, ambitieux, visionnaire, passionné de peinture mais aussi des arts d'Afrique et d'Océanie : qui était vraiment Paul Guillaume ? Jeune homme issu d'un milieu modeste, il est devenu l'un des marchands et collectionneurs d'art moderne et d'art africain les plus importants de l'Europe des années 1914-1934 vivant entouré d'oeuvres de Modigliani, Soutine, Matisse ou encore Picasso. Trois rencontres ont été décisives dans l'ascension fulgurante de ce redoutable homme d'affaires, celle du poète Guillaume Apollinaire, du collectionneur américain Albert Barnes, et de son épouse Juliette Lacaze. À travers son histoire, découvrez le destin d'oeuvres majeures du XIX? et du début du XX? siècle que l'on peut admirer au musée de l'Orangerie.