Norman Foster est une figure majeure de l'architecture mondiale (Pritzker Architecture Prize 1999), dont l'agence éponyme a réalisé plus de 300 projets dans le monde entier.
Nombre d'entre eux, emblématiques, ont profondément marqué et transformé l'apparence de vastes territoires et de capitales internationales, allant jusqu'à en changer le fonctionnement et l'organisation.
Souvent considéré comme un leader du courant architectural dit « high tech » en raison du haut degré d'innovation technologique de ses réalisations, de leur qualité et de la mise en valeur des éléments constructifs, Norman Foster a toujours cherché à éviter cette étiquette. Cette exposition est notamment l'occasion de replacer son travail au coeur de la maîtrise de l'environnement.
La construction de sa première tour, la Hong Kong & Shanghai Bank (Hong Kong, 1986) a mis en exergue les préoccupations énergétiques en particulier l'intégration dans un tissus urbain d'une structure centrée sur des vastes espaces ouverts en communication constante avec la ville.
Norman Foster est aussi un architecte de réseaux, de systèmes d'échanges, des transports, d'organes de communication, préoccupation observée notamment dans ses nombreux projets d'aéroports. L'architecte étend sa vision à l'extrême et travaille d'ailleurs sur des projets d'habitats interplanétaires.
Le catalogue rassemblera une centaine de projets emblématiques de Norman Foster, et permettra de présenter le contexte de sa démarche à travers un long essai du commissaire de l'exposition, Frédéric Migayrou, et une biographie commentée par le critique d'architecture Philip Jodidio.
Monographie de référence sur Norman Foster, travaillée en étroite collaboration avec l'architecte, le catalogue le donnera la parole à travers un entretien et une
Né en 1946 à Paris, peintre et sculpteur, Gérard Garouste est l'une des figures majeures de l'art contemporain français. Après des études à l'École des Beaux-Arts de Paris, Garouste débute une carrière de scénographe dans les années 70. En 1977, il présente un spectacle total au théâtre parisien « Le Palace », en tant qu'auteur, metteur en scène et décorateur. La reconnaissance en tant qu'artiste s'amorce avec sa première exposition d'art en 1980 à la galerie Durand-Dessert à Paris, où il montre des oeuvres figuratives, mythologiques et allégoriques.
De 1964, date de son accès à la présidence du très politique Salon de la jeune peinture, à 1988, date du séjour de Gilles Aillaud au Kenya, l'exposition retracera le parcours d'un des artistes les plus singuliers de la scène française des années soixante.
Peintre faute d'avoir réussi l'agrégation de philosophie, poète, dramaturge et scénographe, Gilles Aillaud a élaboré une oeuvre dont l'imagerie, subtilement innervée de préoccupations politiques, fait écho aux analyses de Guy Debord sur la « société du spectacle » ou encore à celles que Michel Foucault consacre à la « surveillance », au contrôle généralisé des individus dans les sociétés modernes.
De la représentation des zoos claustrophobiques aux vastes espaces de la savane africaine, loin de toutes pesanteurs rhétoriques et de toute complaisance iconographique, l'oeuvre de Gilles Aillaud dessine la trajectoire d'un art capable d'éveiller la conscience de ses spectateurs à une condition humaine, coupée de ses liens avec le monde naturel, tendue entre le sentiment élégiaque d'un paradis perdu, et une harmonie compromise par l'égotisme moderne.
Le Centre Pompidou inaugure l'exposition Allemagne / Années 1920 / Nouvelle Objectivité / August Sander en mai 2022. Cette exposition sur l'art et la culture de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité) en Allemagne est la première vue d'ensemble sur ce courant artistique en France. Outre la peinture et la photographie, le projet réunit l'architecture, le design, le cinéma, le théâtre, la littérature et la musique. Pluridisciplinaire, l'exposition est structurée en huit sections thématiques, mises en correspondance avec les groupes et catégories socio-culturels créés par August Sander. Le chef-d'oeuvre du photographe August Sander, Hommes du 20e siècle, instaure comme principe structurel le motif d'une coupe transversale à travers une société, en tant qu'« exposition dans l'exposition », les deux perspectives conjointes permettant l'ouverture d'un grand panorama de l'art allemand de la fin des années 1920. Un regard sur l'histoire allemande, dans le contexte d'une Europe contemporaine de mouvements populistes et de sociétés divergentes en pleine révolution numérique, qui invite à constater des résonances politiques et des analogies médiatiques entre les situations d'hier et d'aujourd'hui.
À l'occasion du 150e anniversaire d'Henri Matisse, le Centre Pompidou rend hommage à l'un des plus importants artiste du XXe siècle à travers l'exposition « Matisse, comme un roman. » Avec plus de 200 oeuvres et documents provenant autant de la riche collection matissienne du Musée national d'art moderne que de grandes collections nationales et internationales, cette exposition retrace la carrière de l'artiste selon un parcours chronologique, de ses débuts vers 1890 au contact des maîtres pendant lesquels il élabore progressivement son propre langage pictural, jusqu'au début des années 1950.
Le catalogue de l'exposition emprunte les codes de l'édition d'Henri Matisse, roman de Louis Aragon, et se déploie autour de cinq essais et d'une ample chronologie / anthologie illustrée et enrichie de nombreuses citations et documents inédits, afin de « bâtir le roman » du peintre Matisse et de son oeuvre, à la manière d'une biographie. La monographie est complétée par un petit cahier de reproductions de la revue Verve à laquelle l'artiste a activement contribué.
L'exposition « Elles font l'abstraction » ambitionne d'écrire l'histoire des apports des artistes femmes à l'abstraction au XXème siècle, avec quelques incursions inédites dans le XIXème siècle.
La plupart des expositions dévolues à l'histoire de l'art abstrait ont souvent minoré le rôle fondamental joué par les femmes dans le développement de cette tendance. Les dernières recherches qu'illustrent les nombreuses monographies et expositions thématiques récentes, permettent de réévaluer aujourd'hui l'importance de leur contribution, tout en questionnant les vieux schémas historiques.
En se concentrant sur les parcours de ces artistes parfois injustement éclipsées, l'exposition propose d'écrire une autre histoire de l'art, élargie à la danse, aux arts appliqués, à la photographie, au cinéma et aux arts performatifs. Loin d'une simple compilation, l'exposition met en évidence les tournants décisifs qui ont marqué cette évolution, en évoquant aussi bien les recherches entreprises par les artistes, individuellement ou en groupe, que les expositions fondatrices.
Le Centre Pompidou poursuit la relecture des oeuvres majeurs du 20ème siècle et consacre une vaste exposition à Francis Bacon.
La dernière grande exposition française de cet artiste eut lieu en 1996, au Centre Pompidou. Plus de vingt ans après, « Bacon en toutes lettres » réunit des peintures de 1971 - année de la rétrospective que lui consacrent les galeries nationales du Grand Palais - à ses dernières oeuvres en 1992.
L'exposition du Centre Pompidou s'attache aux oeuvres réalisées par Bacon durant les deux dernières décennies de son oeuvre. Elle comporte soixante tableaux (incluant 12 triptyques, ainsi qu'une série de portraits et d'autoportraits), issus des plus importantes collections privées et publiques. De 1971 à 1992, (date du décès du peintre), la peinture est stylistiquement marquée par sa simplification, par son intensification. Ses couleurs acquièrent une profondeur nouvelle, il use d'un registre chromatique inédit, de jaune, de rose, d'orange saturé.
Le propos du catalogue traite tout particulièrement du puissant lien entre les oeuvres de Bacon et la littérature. En outre, les triptyques font l'objet d'une présentation exceptionnelle sous forme de dépliants, permettant de prendre conscience de leur impact visuel et de leur parenté, sous un angle littéraire inattendu.
Commissaire : Mnam/Cci, Didier Ottinger
Selon un parcours chronologique des oeuvres, le cubisme est présenté dans son intégralité, de ses origines aux concepts clés, pour comprendre l'évolution du mouvement. Cette analyse permet d'inscrire le cubisme dans les dimensions sociales, économiques ou politiques de l'époque.
Frida Kahlo est une véritable icône du xxe siècle. Sa vie et sa carrière extraordinaires continuent aujourd'hui d'influencer artistes, créateurs de mode, photographes, graphistes et musiciens dans le monde entier.
Dotée d'un esprit indomptable et d'un style flamboyant, Frida était un personnage complexe et paradoxal. Encensée comme artiste novatrice et inspiratrice, elle l'est aussi comme héroïne politique et idole féministe radicale.
À la recherche de Frida Kahlo rend hommage à cette incroyable artiste et figure culte, et invite le lecteur à la retrouver parmi 12 scènes animées illustrant les moments clés de sa vie.
Il faut ensuite se reporter à la fin du livre pour connaître (et tenter de repérer !) les célébrités qui ont été les acteurs principaux de ces événements historiques et artistiques, ainsi que ceux qui s'inspirent encore de Frida !
La monographie la plus récente proposant une approche globale de l'oeuvre de Paul Klee.
Du cubisme au primitivisme en passant par le constructivisme, le catalogue explore pour la première fois l'ensemble de la création de Paul Klee. Jusqu'aux années de crise et d'exil, chaque temps fort de la vie de cette figure majeure de l'art moderne est exploré en profondeur à travers ses plus grands chefs-d'oeuvre et ses différents moyens d expression (peinture, lithographie, gravure, dessin et même marionnettes).
Sonia Delaunay emmène son fils Charles dans un voyage fantastique à la chasse aux couleurs, aux formes et aux sons qui entourent son oeuvre. Ils parcourent l'Europe au volant de leur voiture magique.
L'exposition « Elles font l'abstraction » ambitionne d'écrire l'histoire des apports des artistes femmes à l'abstraction au XXème siècle, avec quelques incursions inédites dans le XIXème siècle.
La plupart des expositions dévolues à l'histoire de l'art abstrait ont souvent minoré le rôle fondamental joué par les femmes dans le développement de cette tendance. Les dernières recherches qu'illustrent les nombreuses monographies et expositions thématiques récentes, permettent de réévaluer aujourd'hui l'importance de leur contribution, tout en questionnant les vieux schémas historiques.
En se concentrant sur les parcours de ces artistes parfois injustement éclipsées, l'exposition propose d'écrire une autre histoire de l'art, élargie à la danse, aux arts appliqués, à la photographie, au cinéma et aux arts performatifs. Loin d'une simple compilation, l'exposition met en évidence les tournants décisifs qui ont marqué cette évolution, en évoquant aussi bien les recherches entreprises par les artistes, individuellement ou en groupe, que les expositions fondatrices.
De l'oeuvre de Robert Delaunay, pionnier des mouvements abstraits, on connaît, surtout la production d'avant-guerre, marquée par l'invention de l'orphique, une tendance du cubisme dédiée à une forme de "langage lumineux". Cet ouvrage propose un nouveau regard sur la seconde Période moins connue du maître de "la peinture pure". Les années 1930 voient en effet Delaunay s'émanciper du cadre de toile pour réaliser des oeuvres murales" et investir l'espace architectural comme avec ses reliefs et mosaïques ou encore ses décors des deux spectaculaires Palais de l'air et des chemins de fer conçus avec Félix Aublet pour l'Exposition internationale de 1937.
Les reproductions d'oeuvres sont ponctuées de nombreuses photographies documentaire, et des anthologies critiques et écrits de l'artiste - dont certains inédits -, viennent appuyer le propos des différents essais. Le dynamisme qui anime alors la création de Delaunay est ici mis en évidence : formes et couleurs se tissent et se répondent dans des "rythmes sans fin". Le dernier chapitre, loin de couper ce mouvement, ouvre une réflexion sur la postérité de l'artiste et les échos que trouve son oeuvre chez les artistes contemporains.
Une exposition consacrée à S. Hicks, figure légendaire de l'art textile. Sa vie et son oeuvre sont retracées, à travers 150 oeuvres étalées sur six décennies de création.
Un panorama des différentes expressions de l'artiste à travers une cinquantaine d'oeuvres allant de 1964 à 2015, des premiers tableaux gris au dernières séries colorées, toujours en rapport avec l'actualité
Des activités de coloriage, de découpage, de collage et 50 autocollants repositionnables, pour découvrir et réinventer une oeuvre de Matisse, La tristesse du roi.
Les écrits de Piet Mondrian accompagnent son oeuvre néoplastique, dont ils suivent et analysent l'évolution et portent son message artistique et philosophique.
S'ils sont indispensables à la compréhension de sa création, ils apportent aussi un éclairage crucial sur les débats théoriques et les échanges intellectuels qui ont agité le monde de l'art abstrait dans les années 1920 et 1930 en Europe et transfigurent l'image de Mondrian, souvent déformée par l'austérité doctrinale de sa vie et de son oeuvre, pour lui donner sa véritable dimension : celle d'un artiste qui a dominé son siècle par sa vision radicale et utopique d'un Homme nouveau.