Artiste subversif par ses sujets, ses compositions ambiguës et ses innovations plastiques, le Petit Palais consacre sa première monographie française à Walter Sickert, artiste si peu connu en France qui a pourtant vécu entre Paris et Dieppe de 1898 à 1905. Né à Munich, en 1860, Walter Sickert a déménagé avec sa famille en Angleterre à l'âge de huit ans. Son père, artiste, l'initia au travail d'artistes français et britanniques, mais Sickert s'orienta d'abord vers une carrière d'acteur. Il passe à l'art en 1882, étudia brièvement à la Slade School of Fine Art de Londres, avant de devenir l'élève de l'américain James Abbott McNeill Whistler. Sickert est devenu une figure centrale de l'avant-garde artistique britannique, à la fois peintre et critique. Si à ses débuts Walter Sickert peint des sujets singuliers tels que des scènes de music-hall ou, plus tard, des nus dés-érotisés dans des intérieurs pauvres de Camden Town, à la fin de sa carrière, durant l'entre-deux-guerres, Sickert innove en détournant et transposant en peinture des images de presse provoquant le milieu de l'art et le public par ses inventions constante.
Beaux Arts Éditions revient sur sa carrière, dévoile les personnes, les lieux et les événements qui l'ont inspirés, ou encore l'influence de son oeuvre sur des artistes comme Freud ou Bacon.
Partiellement présentée au Victoria & Albert Museum de Londres en 2018, l'exposition itinérante s'arrête au Palais Galliera. Elle dévoilera une extraordinaire collection d'objets personnels, mais aussi de vêtements appartenant à l'emblématique artiste mexicaine Frida Kahlo (1907-1954) et offrira un aperçu puissant de la façon dont Frida Kahlo a construit sa propre identité.
En 1954, après sa mort, les biens de Frida Kahlo ont été enfermés dans la Casa Azul (Maison Bleue) à Mexico, sa maison de toujours. Un demi-siècle plus tard, sa collection de vêtements, bijoux, cosmétiques et autres objets personnels est redécouverte. L'exposition offre une nouvelle perspective sur l'histoire de la vie de l'artiste, dont le charisme et le sens puissant du style continuent de captiver. Le musée de la mode exposera en parallèle une capsule contemporaine où une vingtaine de silhouettes des plus grands couturiers (Gaultier, Gucci, etc.) rendront hommage à Frida Kahlo et son oeuvre. Beaux Arts Éditions revient sur la manière dont Frida Kahlo a soigneusement façonné son image afin de véhiculer un message politique tout en dissimulant son corps meurtri?; sans oublier évidemment l'artiste derrière le personnage.
Né en 1946 à Paris dans une famille chrétienne, Gérard Garouste vit comme un traumatisme l'antisémitisme de son père. Après des études aux Beaux-Arts de Paris, il expose au début des années 1980 une peinture figurative prenant ostensiblement le contre-pied du conceptualisme alors dominant. Corps disloqués, anamorphoses, références personnelles mais aussi mythologiques hantent sa peinture. Son inspiration puise aux sources des textes universels et fondateurs. Cette rétrospective présente ses toiles, faites d'associations d'idées, tour à tour inquiétantes et joyeuses, peuplées d'animaux parfois fantastiques et de différents personnages. Elle revient sur les sources de son art qui mêlent la Bible, la culture et les grands textes de Cervantès à Rabelais. L'art et la vie de Gérard Garouste sont intimement liés, ils sont peuplés de fantômes et de hantises. Beaux Arts Éditions revient sur cet "Intranquille" et sur les tourments intimes qui ont façonné son parcours?: la violence et l'antisémitisme de son père, la dyslexie, l'échec, la folie, la dépression, l'incompréhension, et nous entraîne dans des rouages de la création.
Le musée des Arts décoratifs célèbre les années 1980 et son effervescence créatrice. Plongée dans les années Mitterrand, avec ses excentricités, sa politique culturelle ultra volontariste, mais aussi les ravages du Sida... Sur un air de Starshooter ou de Lio, vêtu en Marithé et François Girbaud ou en Martin Margiela, assis sur une chaise Starck ou Garouste et Bonetti : il y en aura pour tous les goûts... Le MAD orchestre le grand revival des eigthies françaises, axant son propos, collections oblige, sur le design, le graphisme et la mode... Des années plus que fertiles qui, en termes de style, sont plus celle du carambolage et du télescopage...
Beaux Arts Éditions brosse, en guise d'introduction, un portrait complexe de ces années 1980, tant du point de vue politique que sociétal, avant de s'interroger sur le style des années 80, dans le design, l'architecture pour enfin décrytper ses objets iconiques qui ont marqué la décennies (walkman, hifi, minitel, TGV, la swatch de Keith Haring, le presse-citron de Starck, etc.), ses créateurs emblématiques (Andrée Putman, Gaultier, Starck, Garouste & Bonetti, JP Goulde, etc.), sa musique révolutionnaire pour l'époque et enfin son graphisme avec l'âge d'or de la pub.
Il n'avait pas eu d'exposition depuis 10 ans... Le musée d'Orsay consacre une grande rétrospective au peintre des tourments intérieurs et de l'angoisse existentielle, de la vanité de l'amour et de l'inéluctable solitude des hommes. Acteur de la bohème de Christiana - l'actuelle Oslo -, génie de la peinture, ami d'August Strindberg, voyageur infatigable, Edvard Munch (1863-1944) rompt très tôt avec le naturalisme pour explorer une voie plus symboliste, après avoir rencontré Stéphane Mallarmé lors d'un séjour à Paris. Ses toutes premières toiles sont très inspiréesdes impressionnistes, de Degas ou de Caillebotte, mais aussi de Gauguin, Toulouse-Lautrec, Whistler ou Redon. Après avoir épuisé la voie de l'expressionnisme, il peint jusqu'à la fin de sa vie dans une veine plus réaliste, libérée de ses tensions intérieures. Il reprendra constamment thèmes et compositions en peinture, en gravure ou en lithographie. Participant sans aucun doute de l'avant-garde, la photographie jouera un grand rôle dans son travail et il inspirera nombre d'artistes (Bacon, Warhol) et de cinéastes (Murnau, Bergman et Lars Von Trier). Beaux Arts Éditions revient sur son oeuvre, en analyse chaque période et montre comment il a participé à la modernité.
À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, Fred Samuel créa ce qui deviendra l'une des plus prestigieuses maisons de haute joaillerie au monde. Au service des grands noms de la royauté et de Hollywood (il créa le bijou de Julia Roberts dans Pretty Woman), il a su se faire une place de choix sur la place Vendôme et fut le premier à introduire et à utiliser la perle de culture en France.Conçue comme un voyage à travers l'histoire de la maison Fred, l'exposition montrera le soleil d'or, soit l'une des 50 plus belles pierres précieuses du monde qui sera présentée à l'intérieur d'un écrin gigantesque. L'une des salles du musée sera consacrée au thème de la marine, chère au coeur du joaillier, une autre abritera la reconstitution de l'arrière-boutique du magasin de la rue royale, puis une autre encore fera le lien entre les différents magasins du monde entier. Certaines salles immersives plongeront le visiteur dans un monde de couleurs qui rappelleront le large spectre qu'utilise Fred dans ses créations.Conçu main dans la main avec la maison Fred, notre édition mettra en lumière ces 85 ans de création à travers des dessins, documents d'archives, photos d'époques et photos de célébrités portant ces bijoux iconiques. Beaux Arts Éditions aura à coeur de refléter l'esprit de la maison Fred à travers la plume d'auteurs spécialistes de la haute joaillerie.
Première rétrospective parisienne et seconde exposition solo en France pour cette artiste praguoise. Née Marie Cermínová (1902-1980), l'artiste prend très tôt le nom de Toyen, dérivé du français « citoyen » et rejoint le groupe d'avant-garde praguois « Devetsil ». Ce dernier prône le poétisme, un accord entre la peinture et la poésie, qui sera la clef de toute son oeuvre. Après la seconde guerre mondiale, Toyen se fixe à Paris où elle se joint aux surréalistes français. Proche d'André Breton et Benjamin Péret elle appartient à cette catégorie d'artistes que Breton qualifiait de « calqueur de rêves ». Ses oeuvres, aussi poétiques que provocantes, oscillent entre le réel et l'imaginaire, le séduisant et le cryptique...
Beaux Arts Éditions évoque l'oeuvre originale et forte de Toyen, sa personnalité engagée, « rebelle » et rêveuse, son histoire entre la Tchécoslovaquie et la France, ses collaborations et montrera à la fois ses peintures et dessins mais aussi son vaste travail d'illustration, ses collaborations cruciales avec les surréalistes (de Prague à Paris), ses oeuvres érotiques et oniriques pour embrasser tout son oeuvre. Une artiste majeure qu'il était temps de remettre sur le devant de la scène !
Il a été un peu le mal aimé des musées, oublié depuis 1961, cantonné à sa petite fondation du VIIe arrondissement parisien qu'avait créé la fidèle Dina Vierny. Maillol le classique est de retour pour une juste remise en perspective. D'abord peintre et passionné de décor, notamment de tapisserie, proche des Nabis et de Rodin, le sculpteur fut l'un des chantres du « retour à l'ordre » sa sculpture puisent ses sources dans la culture antique, réinterprétée tout en rondeur et suavité. Dans une perpétuelle quête de la perfection.
Beaux Arts Éditions revient sur le rôle crucial qu'Aristide Maillol à joué dans la naissance de la modernité au début du XXe siècle, sur l'ensemble de sa carrière en mettant l'accent sur la période féconde et méconnue de l'avant-première guerre mondiale. L'album révèle une nouvelle vision de son processus créatif, notamment grâce à la découverte de dessins et carnets de croquis inédits.
L'histoire du Musée Matisse de Nice est étroitement liée au profond attachement d'Henri Matisse pour Nice, cité dans laquelle il réalisa la plus grande partie de son oeuvre. Lorsqu'en 1950, la Ville de Nice acquiert la Villa Garin de Cocconato, également appelée Villa des Arènes, à deux pas de la résidence du maître, au Regina, l'idée fit son chemin d'en faire un lieu où seraient présentées à la fois les donations faites par le peintre lui-même ainsi que celles de ses héritiers. C'est ainsi que le 5 janvier 1963 est inauguré le Musée Matisse de Nice. La collection du Musée Matisse de Nice est unique au monde dans la mesure où elle réunit un ensemble d'oeuvres et d'objets issus de la collection de l'artiste et de ses héritiers. La plupart de ces oeuvres et de ces objets proviennent directement de l'atelier d'Henri Matisse, et constituent donc un témoignage exceptionnel.
Beaux Arts Éditions raconte l'histoire, à la fois d'un lieu, d'un immense artiste et revient sur les oeuvres les plus marquantes d'un des plus grands peintres du XXe siècle.
L'outil indispensable pour compléter votre visite !
En 2004, Lille devenait Capitale Européenne de la Culture. Cet événement hors normes a durablement changé la ville, la région et son dynamisme culturel. Après Bombaysers de Lille (2006), Europe XXL (2009), Fantastic (2012), Renaissance (2015) et Eldorado (2019), c'est au tour d'Utopia, la 6e édition thématique de Lille3000 d'apporter à Lille et sa région, une effervescence toute particulière. À l'heure du changement climatique et des enjeux environnementaux, Utopia s'intéressera aux liens qui unissent l'Homme aux vivants. Plutôt que de perpétuer la conception anthropocentriste du monde, Utopia proposera des visions d'artistes, d'inventeurs, de créateurs et de scientifiques qui interrogent la hiérarchie entre les hommes et la nature. Comme à chaque grande édition, Utopia impliquera les habitants jusque dans leur quotidien au travers de projets d'envergure, d'expositions, de spectacles, métamorphoses urbaines, événements inédits et conférences... Fidèle partenaire de la manifestation, Beaux Arts Éditions accompagnera cet évènement de grande envergure à travers une édition exclusive illustrant et expliquant toutes les manifestations qui font de Lille3000 un rendez-vous incontournable et haut en couleurs.