Si Jed Martin, le personnage principal de ce roman, devait vous en raconter l'histoire, il commencerait par vous parler d'une panne de chauffe-eau.
Ou de son père, architecte connu et engagé, avec qui il passa seul de nombreux réveillons de Noël. Il évoquerait Olga, une très jolie Russe rencontrée lors d'une première exposition de son travail photographique à partir de cartes routières Michelin "la carte est plus intéressante que le territoire". C'était avant que le succès mondial n'arrive avec la série des "métiers", portraits de personnalités de tous milieux, dont l'écrivain Michel Houellebecq.
Il dirait aussi comment il aida le commissaire Jasselin à élucider une atroce affaire criminelle. L'art, l'argent, l'amour, le rapport au père, la mort, le travail, la France devenue un paradis touristique sont quelques-uns des thèmes de ce roman, résolument classique et ouvertement moderne.
Chien Pourri et son ami Chaplapla en ont assez de jouer au Monopourri sur leur vieille serpillière. Pourquoi n'iraient-ils pas visiter Paris, si un camion-poubelle veut bien les prendre en stop ? À eux les merveilles de la capitale, ils vont toutes les visiter, de Notre-Drame au métropolichien, sans oublier les égouts, bien sûr.
Lorsqu'en 1914, Amedeo Modigliani rencontre le marchand Paul Guillaume, au coeur d'un Paris cosmopolite, il est à un moment charnière de sa carrière. Il abandonne la sculpture pour se consacrer exclusivement à la peinture. Cet ouvrage se propose d'explorer les liens entre les deux hommes dans le contexte artistique et littéraire parisien des années 1910, leur amour commun pour les arts africains, ainsi que le rôle déterminant de Paul Guillaume dans la diffusion de l'oeuvre de Modigliani sur le marché de l'art en France et aux États-Unis au lendemain de la mort de l'artiste.
« Raconter Vivian Maier, c'est raconter la vie d'une invisible, d'une effacée. Une photographe de génie qui n'a pas vu la plupart de ses propres photos.»Disparue dans la solitude et l'anonymat, Vivian Maier, Américaine d'origine française, a arpenté inlassablement les rues de New York et de Chicago pour photographier, avec une profonde sensibilité, les plus démunis, les marginaux, ceux qui, comme elle, ont été oubliés par le rêve américain.Dix ans après sa mort, Gaëlle Josse nous livre le roman d'une vie, un portrait d'une rare empathie, d'une rare acuité sur ce destin troublant, hors norme, dont la gloire est désormais aussi éclatante que sa vie fut obscure.
Présentant plus de deux cents tableaux, dessins, gravures et carnets issus de collections publiques et privées, cette rétrospective, organisée de manière chronologique, porte un nouveau regard sur le travail de Staël, en tâchant de rester au plus près de ses recherches graphiques et picturales. Loin du mythe, il s'agit de montrer l'artiste au travail, fasciné par le spectacle du monde - qu'il se confronte à un paysage, un match de football, un ballet ou un fruit posé sur une table. Menant de front plusieurs toiles, Staël travaille de longs mois, avant de condenser ses recherches dans un ou plusieurs tableaux-manifestes. Dans cette démarche expérimentale, le dessin joue un rôle prépondérant, tout comme la volonté d'explorer de nouveaux formats, médiums et outils. Depuis ses toiles sombres et matiérées des années 1940 jusqu'à ses tableaux lumineux peints avant sa mort prématurée en 1955, l'oeuvre de Staël bouleverse délibérément la distinction entre abstraction et figuration, dans la poursuite passionnée d'un art toujours plus dense et plus concis. Grâce une sélection d'oeuvres célèbres ou méconnues, cet ouvrage permet de prendre la mesure d'une quête picturale d'une rare intensité.
Comme à son habitude, la Fondation Louis Vuitton frappe un grand coup, en exposant les deux plus grandes stars du xxe ?siècle?: Andy Warhol (1927-1987) et Jean-Michel Basquiat (1961-1988)?!
L'artiste-star Andy Warhol a toujours été un modèle pour le jeune Basquiat, mais la rencontre se fait en 1982, par l'entremise du galeriste Bruno Bischofberger, qui présente le jeune «?Samo» à Warhol. Naît alors une longue amitié, et une collaboration intense entre les deux artistes, qui produisent ensemble une centaine de tableaux. Avant que Basquiat ne stoppe brusquement cette collaboration en 1985, après l'exposition new-yorkaise à la galerie Tony Shafrazi, se sentant utilisé et manipulé par l'cône du pop art.
L'exposition permet d'envisager les liens intimes qui unissaient les deux artistes et l'intensité de deux carrières qui résonnent encore.
Beaux Arts Éditions revient sur ces deux enfants terribles de l'art, parcourt l'ensemble de leur oeuvre et en montre le génie incontesté.
Des pigments ornant les grottes préhistoriques aux néons lumineux de Dan Flavin en passant par les monochromes d'Yves Klein et les créations de Véronèse, Van Gogh, Delaunay, Warhol et Rothko, cet ouvrage explore à travers 60 chefs-d'oeuvre, l'histoire, les matériaux et la symbolique des couleurs à travers les siècles et les cultures. Accessible, concis et richement illustré, le livre nous explique les quand, comment et pourquoi de l'évolution des couleurs.
Une exploration de l'amitié entre G. Stein et P. Picasso, qui s'est cristallisée autour de leurs approches respectives du cubisme. Des parallèles entre les textes de la poétesse et les toiles du peintre rendent compte des similitudes entre leurs créations littéraires et picturales. L'héritage esthétique de l'écrivaine auprès des artistes contemporains américains est également abordé.
L'idée de ce livre est de vous aider à choisir vos promenades parmi des lieux emblématiques et parfois des jardins plus secrets, à Paris et aux alentours et pour dire vrai de vous guider. «Mon Paris des plus beaux jardins» est à présent le vôtre. Stéphane Marie
Nouvelle édition revue et augmentée d'un titre phare de la collection Photo Poche : 23 500 exemplaires vendus. Une réédition enrichie de 10 nouvelles photographies.
Reconnue du grand public depuis les années 2000, l'oeuvre de Saul Leiter, ce photographe américain a atteint un renommée mondiale ; peintre talentueux, contemporain de Robert Frank, ami d'Eugene Smith, il s'inscrivit avec passion dans le fameux mouvement de la "street photography" new yorkaise des années 50, en le parant des attraits de la couleur.
Un exposition monographique sera présentée aux Rencontres d'Arles.
Un livre d'éveil leporello en 12 volets à disposer autour du bébé ou à lire page à page, avec des illustrations en noir et blanc ponctuées par des taches de couleurs bien lisibles pour les nouveaux-nés. Le chat, la maman, l'oiseau, le vent... vus en gros plan au recto se retrouvent dans un grand paysages au verso et souhaitent la bienvenue au bébé !
« Cette exposition montre comment à partir de l'oeuvre littéraire de Tolkien, un univers pictural est inventé. C'est celui du dessinateur et peintre John Howe. Puisant dans les mythes médiévaux, il crée un imaginaire inédit source de multiples représentations artistiques, jusqu'au cinéma. Landerneau défend l'importance de l'héritage de Tolkien dans l'ensemble de la création artistique et ludique. C'est un fait culturel majeur ! » Michel-Édouard Leclerc Conçue comme une exploration picturale et commentée de l'oeuvre de Tolkien et de l'origine des légendes médiévales, qui de nos jours s'imposent dans la bande dessinée, les jeux vidéo, ainsi que sur les petits et grands écrans, l'exposition présente plus de 250 dessins et peintures de John Howe.
Artiste de renommée internationale, John Howe a d'abord illustré les romans de Tolkien, avant de participer à la direction artistique des deux trilogies cinématographiques Le Seigneur des Anneaux, et Le Hobbit aux côtés du réalisateur Peter Jackson, s'installant plusieurs années en Nouvelle-Zélande durant le tournage des films. Plus récemment, il a également pris part à la création artistique de la série Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir.
L'évocation des influences poétiques et mythologiques ancestrales telles que Les Eddas, Le Kalevala, La Chanson des Nibelungen, Beowulf, ou les légendes arthuriennes, permet de percevoir à quel point la richesse de l'oeuvre romanesque de Tolkien et de l'imaginaire médiéval puisent leurs sources dans la résonance de ces temps lointains, parfois écrite à l'aide de runes, ou racontée par un barde dans une langue méconnue.
Tolkien participe ainsi à la transmission de ce patrimoine en composant avec génie une mythologie unique et novatrice, devenue pour le monde entier la référence iconique de l'imaginaire médiéval.
L'exposition est complétée par d'authentiques objets d'époque médiévale (armure, épées...).
Pures, abstraites, géométriques ou graphiques, Yves Saint Laurent a inventé une multitude de nouvelles silhouettes en transgressant les formes traditionnelles de la mode.À travers 40 ans de couture, l'ouvrage Yves Saint Laurent, L'Art de la forme et ses trois chapitres - «Minimalisme», «Couleurs», «Noir et Blanc» - explorent la modernité du couturier et ses interrogations sur l'origine de la forme, en proposant des parallèles avec l'histoire de l'art du XXesup ; siècle.
« La vie des femmes est un éternel recommencement. Chaque jour elles doivent prouver la légitimité de leur existence à part entière avec l'autre sexe. Chaque matin elles doivent être à la fois mères, amantes, travailleuses en assumant la charge mentale que nécessite ce détriplement de personnalité. Chaque jour des hommes disent aux femmes : «Ça va mieux aujourd'hui qu'avant, non ? Alors de quoi vous plaignez-vous ?». Les hommes ont raison mais partiellement car, s'il est indéniable que les droits et les acquis des femmes ont fait un bond vertigineux depuis plus d'un siècle en Occident, il n'en reste pas moins que la lutte pour l'égalité femme/homme n'est pas un chemin pavé de roses où les droits les plus fondamentaux sont sanctuarisés et acquis pour toujours.Aujourd'hui l'art n'est plus un interdit lorsqu'on naît de sexe féminin mais ce n'est pas pour autant que les obstacles sont tous levés. Ces femmes ont des destins extraordinaires, la force morale et psychique dont elles ont du faire preuve pour continuer à créer malgré les épreuves force l'admiration comme le constat qu'elles n'ont pas mis leur énergie à se faire connaître mais plutôt à persévérer.»Laure Adler
Cette exposition propose une relecture de l'histoire de la photographie des XXème et XXIème siècles au travers le prisme de la représentation humaine. Elle fait dialoguer deux collections photographiques - celle, publique, du Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, et celle, privée, d'un collectionneur français, Marin Karmitz.
Hommes et femmes sont des sujets privilégiés du médium photographique, depuis ses origines. Modèles et/ou acteurs de ces images les représentant, ils et elles incarnent les modes, les styles, les particularités comme les obsessions et les manières de voir du photographe. Portraits posés, corps épiés ou « en soi », corps collectif, en lutte ou opprimés, corps fragmentés et corps interdits... Comment la photographie participe-t-elle à la naissance des identités, et leur visibilité ? Comment documente-elle leur individualité, leur rapport à l'autre, leurs luttes, leur disparition et leur possible renaissance ?
Créée dès les débuts du Centre Pompidou, la collection de photographies du Musée national d'art moderne est devenue en près de quarante ans l'une des plus importantes au monde. Riche de plus de 40 000 tirages et de 60 000 négatifs, elle est constituée de grands fonds historiques (Man Ray, Brassaï, Constantin Brancusi ou Dora Maar) ; elle compte de nombreux ensembles de figures incontournables du XXe siècle, comme des corpus importants de la création contemporaine.
Membre de l'agence Magnum, le photographe Harry Gruyaert est un des chefs de file de la photographie en couleur. Il a contribué à imposer les valeurs chromatiques, leur spécificité et leur maîtrise, comme substances de l'écriture et de l'acte photographique contemporains ; explorant toutes les potentialités de la "matière couleur", il offre des photographies couleurs remarquables, encore rehaussées par sa maîtrise du cadrage et de la composition, qui rendent magnétiques les lieux qu'il photographie.
Nouvelle édition entièrement remaniée jusqu'à ses derniers travaux photographiques.
Tour à tour décrite comme artiste conceptuelle, photographe, vidéaste et même détective, Sophie Calle a développé une pratique immédiatement reconnaissable, alliant le texte à la photographie pour nourrir une narration qui lui est propre. Elle fait désormais partie des plus grandes artistes du XXIe siècle.
Surtout connue pour ses travaux en architecture, en urbanisme et en design de mobilier, Charlotte Perriand a pourtant développé, au cours de son oeuvre, une « parenthèse photographique » durant l'entre-deux-guerres. Pratiquée à titre personnel et dans le cadre de ses recherches, la photographie de Charlotte Perriand s'avère prolixe : clichés documentaires, photos brutes, photomontages militants ancrés dans les luttes politiques et sociales de son époque.
Aborder son oeuvre du point de vue de la photographie revisite l'histoire du médium en soi : Charlotte Perriand est de ces « non-photographes » qui annoncent l'avènement de l'image comme langage hégémonique et transversal de communication. Pionnière de la modernité, la photographie est pour Charlotte Perriand une machine à créer, à communiquer, économique, rapide, capable de traduire le regard de « l'homme nouveau », d'appréhender le monde et de l'exprimer ; pour elle, c'est une machine à révéler, à noter et à émouvoir.
Pour beaucoup, devenir artiste est le rêve de toute une vie. Mais comment y parvenir?? Dans son ouvrage Jerry Saltz, l'une des voix les plus célèbres et les plus passionnées du monde de l'art, propose un manuel indispensable pour les créatifs en tout genre, qu'ils soient peintres, photographes, écrivains, cinéastes, bédéistes ou chefs cuisiniers.
Depuis les premières étincelles d'inspiration - et la manière de les poursuivre sans céder au doute - Jerry Saltz offre un aperçu inestimable de ce qui compte vraiment pour les artistes émergents?: l'originalité, la persévérance, l'équilibre entre connaissance et intuition, et la plus précieuse des qualités, la confiance en soi.
Regorgeant de règles, d'incitations et de conseils pratiques, Comment devenir artiste offre aux artistes de nouvelles façons de surmonter les blocages créatifs, stimuler la motivation et vaincre les mauvaises habitudes, de tirer le meilleur parti des matériaux, de relever les défis de leur carrière et, surtout, de trouver la joie dans le travail.
Un livre destiné à aider les artistes à réaliser leurs rêves.
Surréaliste, Claude Cahun excelle dans l'autoportrait et le photomontage. Elle y traduit son goût pour le symbolisme et une forme th éâtralisée de la vie. Son autobiographie par l'image fait une large place à l'identité de genre : elle préfère l'indéfinition. « Toute création est création de soi », dit-elle, rebelle à toute identification et considérant que « les étiquettes sont méprisables ».
Première grande exposition consacrée à la place de la musique dans l'oeuvre de Jean-Michel Basquiat (1960- 1988). La musique est en effet omniprésente dans l'oeuvre de l'artiste new-yorkais, tant dans les symboles, les signes, les représentations des instruments, ou aux références à divers genres musicaux comme l'opéra, la musique classique, le jazz, le be-bop, le hip-hop ou le rap. Pour Basquiat, la musique était un message, notamment dans les échanges culturels transatlantiques et sur le racisme vécu par les artistes noirs. Son engagement au sein de la diaspora africaine et face à la politique raciale aux États-Unis est l'un des fils conducteurs de l'exposition.
Issu de l'Underground new-yorkais, Jean-Michel Basquiat avait à peine vingt ans quand sa peinture expressive lui valut une notoriété mondiale. Les liens d'amitié qui l'unissaient à Madonna, Andy Warhol et Keith Haring sont légendaires. Avant sa mort tragique et prématurée, il a créé une oeuvre passionnée regroupant peintures, dessins et objets.
Beaux Arts Éditions revient sur l'artiste et son rapport à la musique.
À l'origine était la femme, plurielle par nature, tour à tour objet d'amour, de fascination et de crainte. De la Vénus de Willendorf, image d'un idéal féminin tout-puissant, à la Mariée de Niki de Saint-Phalle, offrant le regard de la femme artiste sur sa propre destinée, la quête de l'éternel féminin jalonne l'histoire de l'art depuis les temps les plus anciens. Figures mythiques et tutélaires, les héroïnes amoureuses, d'Eve à Rita Hayworth et de Bethsabée à Camille Claudel, se révèlent brutales ou tendres, ambitieuses parfois, mais toujours ensorceleuses : dangereuses pour les autres et pour elles-mêmes. Parcourant cette galerie des amantes fatales, Laure Adler et Élisa Lécosse proposent un décryptage passionnant d'une histoire trop longtemps laissée aux seuls mains et regards des hommes. Explorant les archétypes, les codes de l'histoire de l'art et leur détournement au fil des époques, elles analysent le lent basculement des femmes vers l'autonomie amoureuse et la reconnaissance du corps et du désir.
Derrière des boîtes de conserve, entassées sur des étagères, des toiles de Renoir, Cézanne, Courbet, Chagall, Picasso, Delacroix ou Munch... Un trésor artistique évalué à plusieurs millions d'euros.Fin février 2012, après un banal contrôle de douane, le trésor découvert chez Cornelius Gurlitt, 79 ans, est saisi. Dans son appartement de Munich, le vieil homme cache depuis plus de cinquante ans des centaines de chefs-d'oeuvre acquis pour la plupart dans des conditions douteuses par son père, Hildebrand Gurlitt, marchand d'art.C'est l'incroyable histoire de cette collection que ce livre raconte, illustrée par de nombreuses reproductions d'oeuvres d'art, des photos d'archives et des planches de bande dessinée conçues spécialement par Laureline Mattiussi.