Filtrer
Éditeurs
- Points (42)
- SEUIL (32)
- Dargaud (10)
- Éditions de la Martinière (6)
- La Martinière jeunesse (5)
- Mango (5)
- L'Imprévu (4)
- Seuil jeunesse (4)
- Dupuis (2)
- Fleurus (2)
- Le Lombard (2)
- Saltimbanque (2)
- Seuil (2)
- Éditions de l'Olivier (2)
- Aux Forges de Vulcain (1)
- DES FALAISES (1)
- Mame (1)
- Ouest France (1)
- PHAIDON (1)
- Presque Lune (1)
- Éditions des Falaises (1)
Prix
Mds
-
Bien présent dans la nature, le rose n'a été fabriqué par l'Homme qu'assez tard, que ce soit en peinture ou en teinture. En Europe, avant le XIVe siècle, il est rare dans la culture matérielle comme dans la création artistique. Il devient plus fréquent dans le vêtement à la fin du Moyen Âge grâce à l'emploi d'une teinture importée des Indes puis du Nouveau Monde : le bois de brésil. Sa vogue atteint son apogée vers la fin du XVIIIe siècle, lorsqu'il devient tout à la fois romantique et féminin, symbole de douceur, de plaisir et de bonheur. À la même époque, les horticulteurs parviennent à créer des roses roses : cela plaît tellement que la fleur finit par donner son nom à cette couleur qui jusque-là n'en avait pas.
Aujourd'hui, le rose est moins présent dans la vie quotidienne qu'il ne l'a été à l'époque romantique. Tantôt jugée trop voyante ou de mauvais goût, tantôt appréciée comme couleur emblématique de la modernité (pop art, pink culture), cette demi-teinte fait l'objet d'une reconnaissance ambivalente. L'ouvrage de Michel Pastoureau retrace la longue et turbulente saga du rose en Europe, de l'Antiquité grecque à nos jours, en s'appuyant sur de nombreux documents et sur une riche iconographie. -
Blanc : Histoire d'une couleur
Michel Pastoureau
- Points
- Points Histoire
- 4 Octobre 2024
- 9791041416899
Le blanc, ou la couleur devenue incolore.
Le sixième ouvrage d'une série consacrée à l'histoire sociale et culturelle des couleurs en Europe.
Pureté, ivoire, céruse, propreté, neige, linceul, colombe, vide, fleur de lis, lumière.
Contrairement à une idée reçue, le blanc est une couleur à part entière, au même titre que le rouge, le bleu, le vert ou le jaune. De l'Antiquité jusqu'au coeur du Moyen Âge, il a même constitué, avec le rouge et le noir, une triade chromatique jouant un rôle de premier plan dans la vie quotidienne et dans le monde des représentations. Dans ce sixième opus consacré à l'histoire culturelle des couleurs en Europe, Michel Pastoureau parcourt tous les aspects de cette couleur et en retrace la richesse symbolique, bien plus positive que négative : couleur des dieux, du Christ et des rois, elle s'apparente autant à la pureté qu'à la paix, la sagesse ou la propreté. Associant la précision de ses recherches à ses infaillibles talents de conteur, Michel Pastoureau nous emporte à nouveau au coeur de la couleur et de l'histoire des représentations.
Historien, spécialiste des couleurs, des images, des bestiaires et des symboles, Michel Pastoureau est directeur d'études émérite de l'École pratique des hautes études. Il a notamment publié L'Étoffe du diable (1991), Une histoire symbolique du Moyen-Âge occidental (2004) ou encore Le Loup. Une histoire culturelle (2019). Son autobiographie Les Couleurs de nos souvenirs a reçu le prix Médicis Essai en 2010. -
Paris. 1929. Salvador Dali s'enfuit avant la projection du "Chien Andalou" qu'il a co-écrit avec son ami Buñuel. Ignorant tout du succès retentissant du film, il quitte Paris, en quête de gloire et de femmes, et embarque ses angoisses avec lui pour retrouver sa catalogne natale. Cet été-là, à Cadaquès, il fait la rencontre de Gala Eluard dont l'obsédante existence va changer sa vie.
-
Nous sommes en 1930 dans l'atelier de Picasso de la rue de la Boétie. Arrive Éluard, radieux. Dali dîne enfin avec sa femme, Gala.
« Éluard n'est pas jaloux ? - Non. », répond le poète.
Picasso est sidéré et met en garde son ami : pour lui, Salvador Dali, du haut de ses 25 ans, est un drôle de coco, vieux et jeune à la fois, un peintre au talent sidérant, à l'intelligence vrombissante, prêt à tout... Et Picasso de croquer Dali en chat Mephisto, un chat qui prend vie, se frotte aux jambes d'une Gala qui se baisse et le caresse, et le chat aussitôt de l'emmener avec lui dans son passé, sa jeunesse, et pour commencer à Figueras, ville de Catalogne. -
Notre vie quotidienne se nourrit de mythes : le catch, le striptease, l'auto, la publicité, le tourisme... qui bientôt nous débordent. Isolés de l'actualité qui les fait naître, ils apparaissent soudainement pour ce qu'ils sont : l'idéologie de la culture de masse moderne. Le mythologue Roland Barthes les décrypte ici avec le souci - formulé dans l'essai sur le mythe aujourd'hui qui clôt l'ouvrage - de réconcilier le réel et les hommes, la description et l'explication, l'objet et le savoir.
" Nous voguons sans cesse entre l'objet et sa démystification, impuissants à rendre sa totalité : car si nous pénétrons l'objet, nous le libérons mais nous le détruisons ; et si nous lui laissons son poids, nous le respectons, mais nous le restituons encore mystifié. " Roland Barthes
-
Le petit livre des couleurs
Michel Pastoureau, Dominique Simonnet
- Points
- Points Histoire
- 6 Mars 2014
- 9782757841532
Notre monde et notre imaginaire sont habités par les couleurs. Nos actes, nos paroles, nos rêves et nos achats sont dominés par un code implicite, qui est celui dicté par les couleurs. Rien n'est incolore : la réalité se voit et se comprend au travers d'un prisme infini de couleurs. Et ces dernières ont une histoire que Michel Pastoureau retrace ici avec brio.
-
Mes p'tites formes : Triangle
Christine Roussey
- La Martinière jeunesse
- Mes P'tites Formes
- 28 Février 2025
- 9791040121374
Une série d'imagiers en découpes pour faire découvrir les formes géométriques aux tout-petits !
Une planète, un ballon, une bulle, une cerise, une roue, mais aussi une narine et un nombril... un imagier composé de dessins tendres et colorés pour partir à la découverte de la forme ronde.
Qu'il s'agisse d'animaux, de parties du corps ou d'objets du quotidien, l'enfant matérialise la forme grâce aux découpes qui diminuent de page en page pour créer un effet escalier. -
Mes p'tites formes : Carré
Christine Roussey
- La Martinière jeunesse
- Mes P'tites Formes
- 28 Février 2025
- 9791040120971
Une série d'imagiers en découpes pour faire découvrir les formes géométriques aux tout-petits !
Une fenêtre, un cube, un carré de chocolat, un oreiller, une truffe de chien... un imagier composé de dessins tendres et colorés pour partir à la découverte de la forme carré.
Qu'il s'agisse d'animaux, de parties du corps ou d'objets du quotidien, l'enfant matérialise la forme grâce aux découpes qui diminuent de page en page pour créer un effet escalier. -
Mes p'tites formes : Rond
Christine Roussey
- La Martinière jeunesse
- Mes P'tites Formes
- 28 Février 2025
- 9791040121367
Une série d'imagiers en découpes pour faire découvrir les formes géométriques aux tout-petits !
Une planète, un ballon, une bulle, une cerise, une roue, mais aussi une narine et un nombril... un imagier composé de dessins tendres et colorés pour partir à la découverte de la forme ronde.
Qu'il s'agisse d'animaux, de parties du corps ou d'objets du quotidien, l'enfant matérialise la forme grâce aux découpes qui diminuent de page en page pour créer un effet escalier. -
Le rouge est en Occident la première couleur que l'homme a maîtrisée : ainsi elle est longtemps restée la couleur « par excellence », la plus riche du point de vue matériel, social, artistique, onirique et symbolique.
Admiré des Grecs et des Romains dans l'Antiquité, le rouge prend une forte dimension religieuse au Moyen Âge. Mais il est aussi, dans le monde profane, la couleur de l'amour, de la gloire et de la beauté, comme celle de l'orgueil, de la violence et de la luxure. Au XVIe siècle, les morales protestantes partent en guerre contre le rouge, couleur indécente et immorale, liée aux vanités du monde. Dès lors, partout en Europe, rouge est en recul. Toutefois, à partir de la Révolution française et ce jusqu'à nos jours, le rouge devient politique : c'est la couleur des forces progressistes ou subversives.
-
Aimez-vous le vert ? À cette question les réponses sont partagées. En Europe, une personne sur six environ a le vert pour couleur préférée ; mais il s'en trouve presque autant pour le détester. Couleur ambivalente, sinon ambiguë, il est symbole de vie, de sève, de chance et d'espérance d'un côté, associé au poison, au malheur, au Diable et à ses créatures de l'autre.
Chimiquement instable, le vert a été apparenté à tout ce qui était changeant : l'enfance, l'amour, la chance, le jeu, le hasard, l'argent. Ce n'est qu'à l'époque romantique qu'il est définitivement devenu la couleur de la nature, puis celle de la santé, de l'hygiène et enfin de l'écologie. Aujourd'hui, l'Occident lui confie l'impossible mission de sauver la planète.
Michel Pastoureau retrace avec un talent inégalable la longue histoire sociale, artistique et symbolique du vert dans les sociétés européennes, de la Grèce antique jusqu'à nos jours.
-
Couleur des ténèbres, de la mort et de l'enfer, le noir n'a pas toujours été une couleur négative. Au fil de sa longue histoire, il a aussi été associé à la fertilité, à la tempérance, à la dignité, à l'autorité. Et depuis quelques décennies, il incarne surtout l'élégance et la modernité.
Du noir des moines et des pirates au noir des peintres et des couturiers, Michel Pastoureau retrace la destinée européenne et la symbolique ambivalente de cette couleur pas comme les autres. Avec clarté et précision, il s'attache à cerner sa place dans les faits de langue, les pratiques sociales (teintures, vêtements, vie quotidienne), la création artistique et le monde des symboles. Couleur à part entière jusqu'à ce que l'invention de l'imprimerie puis les découvertes de Newton lui donnent un statut particulier, au point de devenir une non-couleur, le noir dévoile ici une histoire culturelle extrêmement riche, depuis les mythologies des origines jusqu'à son triomphe, dans tous les domaines, au XXe siècle.
-
Je n'étais pas censée être talentueuse : Ecrits 1985-1994
Karen Finley
- Seuil
- Fiction Et Cie
- 7 Mars 2025
- 9782021593358
Karen Finley est une artiste, performeuse et poétesse féministe de New-York. Son travail, protéiforme et cathartique, est une violente et lucide charge antipatriarcale, irradiée par une énergie punk et un humour acide.
Florilège de ses écrits de jeunesse, ce recueil révèle l'ADN de son oeuvre, qui dès ses débuts a fait entendre la voix des personnes ensilencées : celles emportées par l'épidémie du sida comme celles victimes de violences sexistes et sexuelles. Pionnière sur les questions de culture du viol, de trauma et de santé mentale, Karen Finley, pour la première fois traduite en France, frappe par sa langue incendiaire et son regard d'une redoutable acuité. -
Or, soleil, chaleur, citron, prospérité, soufre, mensonge, bile, trahison, folie.
Des origines à nos jours, une histoire de la couleur jaune racontée par l'historien Michel Pastoureau. -
L'histoire de la couleur bleue dans les sociétés européennes est celle d'un complet renversement : pour les Grecs et les Romains, cette couleur compte peu et est même désagréable à l'oeil ; c'est une couleur barbare. Or aujourd'hui, partout en Europe, le bleu est de très loin la couleur préférée (devant le vert et le rouge).
Michel Pastoureau raconte l'histoire de ce renversement, mettant l'accent sur les pratiques sociale de la couleur (lexiques, étoffes et vêtements, vie quotidienne, symboles) et sur sa place dans la création littéraire et artistique. Il montre d'abord le désintérêt pour le bleu dans les sociétés antiques, puis suit la montée et la valorisation progressives des tons bleus tout au long du Moyen Âge et de l'époque moderne. Enfin, il met en valeur le triomphe du bleu à l'époque contemporaine, dresse un bilan de ses emplois et significations et s'interroge sur son avenir. -
Et si vous partiez à la découverte des couleurs ? Ludique et très graphique, ce tout-carton propose une approche originale de ce thème indémodable !
Ce livre invite les petits à explorer le monde des couleurs grâce à une approche graphique et ludique.
Il est organisé autour de quatre thèmes: le nom des couleurs, le mariage des couleurs, la folie des couleurs et les familles des couleurs.
Un très joli livre tout carton, pour ces premières notions incontournables. -
Maudit, Modigliani ?
Derrière les tableaux les plus célèbres se cachent parfois les intentions les plus meurtrières.
Un faussaire de renom tout juste sorti de prison est retrouvé pendu dans une décharge en périphérie parisienne. Quelques jours plus tard, c'est le corps d'une spécialiste du peintre Modigliani qui est repêché dans la Marne. Rien n'unit les victimes, si ce n'est leur passion pour l'art. Coïncidence ou sombre machination ? S'engage alors pour le commandant Frédéric Vicaux, de la Brigade criminelle, et Anne, sa compagne historienne de l'art, une enquête qui les plongera près d'un siècle plus tôt. Quand un certain Amedeo Modigliani écumait les bistrots parisiens dans une quête furieuse du modèle parfait...
Après Le Secret de Van Gogh, Éric Mercier, docteur en Histoire de l'art et romancier, offre une nouvelle enquête haletante et érudite.
"Bienvenue dans le monde impitoyable de marché de l'art"
Gérard Collard, Librairie La Griffe Noire -
Un livre de bain éclatant + un jouet adorable pour lire et s'amuser dans la baignoire !
L'heure du bain a sonné, qui n'a pas envie de vivre une folle aventure aquatique ? Même l'enfant le plus rétif au savon sera conquis par ces animaux aux couleurs pop qui l'invitent à jouer avec eux dans l'océan. Une lecture interactive, où le texte propose au tout-petit d'identifier les animaux qui s'ébattent dans l'eau et transforme le bain en un océan ludique : Qui saute dans les vagues ? (le phoque) Qui explore les fonds marins ? (la tortue) Qui se cache dans les algues ? (l'étoile de mer) Qui souffle et fait des splashs ? (la baleine)...
On peut lire partout, même dans l'eau ! Le tout-petit s'amuse à deviner le héros de chaque page et à s'inventer de nouvelles histoires avec le jouet de bain : la baleine coquine qui accompagne le livre pourra plonger pour interpréter les acrobaties des animaux marins. Parents, attention, vous pourriez bien vous transformer en requin ou manchot... -
Cet ouvrage présente les grands maîtres du photojournalisme, rassemblant leurs clichés les plus emblématiques.
Il raconte l'histoire de femmes et d'hommes qui, armés de leur seul appareil photo, ont parcouru le monde et ont souvent risqué leur vie pour saisir avec génie l'essence de leur époque et nous transmettre leurs émotions, leurs indignations et leurs espoirs.
Des photos de guerre de Robert Capa ou George Rodger aux récits photographiques de Margaret Bourke-White ; des reportages en noir et blanc de Sebastião Salgado aux couleurs intenses de Steve McCurry ; des regards plein d'humanité de Dorothea Lange sur la misère de l'Amérique des années les plus sombres ; de la réflexion sur les religions et leurs contradictions d'Abbas Attar à l'incroyable talent d'Henri Cartier-Bresson ou d'Elliott Erwitt à saisir l'instant ; des portraits des enfants dans les rues de Paris pris par Robert Doisneau aux célèbres pose royales de Cecil Beaton...
Page après page, on découvre que ces photographes ne se sont pas contentés de documenter l'histoire. Leur talent va bien au-delà des images magnifiques, il est aussi lié à leur capacité constante à transmettre une vision du monde, à définir une approche de la réalité. Ils restent fidèles à une esthétique qui, dans de nombreux cas, est indissociable de l'éthique.
Ils ont marqué leur siècle et offrent à travers leurs clichés, leurs mots et les règles qu'ils ont prescrites ou transgressées, une fresque visuelle extraordinaire, un témoignage unique pour les générations futures. -
Qui était Vivian Maier, cette « nounou pas comme les autres » dont on découvrit à titre posthume le talent immense de photographe ? Vivian Maier décède en 2009, à 83 ans, dans le plus grand anonymat. On redécouvre ses photos pleines d'humanité et d'attention envers les démunis et les perdants du rêve américain par hasard dans des cartons oubliés au fond d'un garde-meuble de la banlieue de Chicago. Personnalité complexe et parfois déroutante, femme libre dont le destin s'est écrit entre la France et l'Amérique, elle avait choisi de vivre les yeux grands ouverts. Vivian Maier claire obscure est le portrait par Émilie Plateau et Marzena Sowa de cette invisible photographe de génie.
-
Pourquoi le Japon ? Parce que c'est le pays de l'écriture : de tous les pays que l'auteur a pu connaître, le Japon est celui où il a rencontré le travail du signe le plus proche de ses convictions et de ses fantasmes, ou, si l'on préfère, le plus éloigné des dégoûts, des irritations et des refus que suscite en lui la sémiocratie occidentale. Le signe japonais est fort : admirablement réglé, agencé, affiché, jamais naturalisé ou rationalisé. Le signe japonais est vide : son signifié fuit, point de dieu, de vérité, de morale au fond de ces signifiants qui règnent sans contrepartie. Et surtout, la qualité supérieure de ce signe, la noblesse de son affirmation et la grâce érotique dont il se dessine sont apposées partout, sur les objets et sur les conduites les plus futiles, celles que nous renvoyons ordinairement dans l'insignifiance ou la vulgarité. Le lieu du signe ne sera donc pas cherché ici du côté de ses domaines institutionnels : il ne sera question ni d'art, ni de folklore, ni même de « civilisation » (on n'opposera pas le Japon féodal au Japon technique). Il sera question de la ville, du magasin, du théâtre, de la politesse, des jardins, de la violence ; il sera question de quelques gestes, de quelques nourritures, de quelques poèmes ; il sera question des visages, des yeux et des pinceaux avec quoi tout cela s'écrit mais ne se peint pas.
Roland Barthes
-
Appelons un chat un chat
Rebecca Solnit
- Éditions de l'Olivier
- Les Feux
- 8 Novembre 2024
- 9782823615203
Publié en Amérique en 2018, Appelons un chat un chat dissèque les crises américaines pendant la campagne et le mandat de Donald Trump. Solnit y dépeint un pays fracturé, en proie plus que jamais aux discriminations raciales, sexistes et sociales. Dans la langue incisive qu'on lui connaît, elle aborde également des sujets comme le changement climatique, l'instrumentalisation de la violence, la montée du nationalisme... Si l'Amérique est son terrain de prédilection, elle montre que ses analyses valent pour l'ensemble de nos sociétés contemporaines. Elle invite non au pessimisme mais à l'action citoyenne collective, à un espoir éclairé et éclairant. Avant d'agir, il faut nommer les oppressions et les obstacles avec précision. Appelons un chat un chat pour changer, peut-être, le monde.
-
L'orientalisme ; l'Orient créé par l'Occident
Edward w. Said
- Points
- Points Essais
- 14 Avril 2015
- 9782757853078
« L'Orient » est une création de l'Occident, son double, son contraire, l'incarnation de ses craintes et de son sentiment de supériorité tout à la fois, la chair d'un corps dont il ne voudrait être que l'esprit.
À étudier l'orientalisme, présent en politique et en littérature, dans les récits de voyage et dans la science, on apprend donc peu de choses sur l'Orient, et beaucoup sur l'Occident. C'est de ce discours qu'on trouvera ici la magistrale archéologie.
Edward W. Said (1935-2003) Né à Jérusalem, émigré aux États-Unis en 1951, il a été professeur de littérature comparée à l'université de Columbia. Il est l'auteur de plus de vingt livres, traduits dans une trentaine de langues, dont Des intellectuels et du pouvoir, paru au Seuil.
-
Femmes derrière l'objectif : photographes majeures de 1840 à nos jours
Boris Friedewald
- Éditions de la Martinière
- 11 Octobre 2024
- 9791040120452
Derrière les clichés, près de 60 femmes qui ont repoussé les limites de la photographie.
Une femme. Un appareil. Un oeil qui observe à travers l'objectif.
Depuis les débuts de la photographie, il y a presque deux siècles, les femmes utilisent ce médium comme un moyen d'expression, voire de provocation ou de remise en question des codes artistiques, sociaux et politiques. Leurs regards sont multiples ; leur genre, parfois revendiqué. Elles sont photographes avant tout.
Cet ouvrage met à l'honneur près de soixante artistes internationales qui, d'hier à aujourd'hui, ont largement contribué à l'essor de la discipline. Parmi elles : Diane Arbus, Rinko Kawauchi, Germaine Krull, Lee Miller, Susan Meiselas, Tina Modotti, Cindy Sherman... Des cyanotypes pionniers d'Anna Atkins à l'oeuvre militante de Zanele Muholi, chacun des portfolios s'accompagne d'une biographie et d'une analyse qui rendent à ces femmes leur juste place dans l'histoire de la photographie.