Qu'elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l'Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ?
Ce livre en explore trois et examine ce qu'il en reste aujourd'hui, dans nos préjugés et nos représentations : la femme indépendante - puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées ; la femme sans enfant - puisque l'époque des chasses a marqué la fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité ; et la femme âgée - devenue, et restée depuis, un objet d'horreur. Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s'est développé alors tant à l'égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever.
Nombre de femmes et d'hommes qui cherchent l'épanouissement amoureux ensemble se retrouvent très démunis face au troisième protagoniste qui s'invite dans leur salon ou dans leur lit : le patriarcat. Sur une question qui hante les féministes depuis des décennies et qui revient aujourd'hui au premier plan de leurs préoccupations, celle de l'amour hétérosexuel, ce livre propose une série d'éclairages.
Au coeur de nos comédies romantiques, de nos représentations du couple idéal, est souvent encodée une forme d'infériorité féminine, suggérant que les femmes devraient choisir entre la pleine expression d'elles-mêmes et le bonheur amoureux. Le conditionnement social, qui persuade les hommes que tout leur est dû, tout en valorisant chez les femmes l'abnégation et le dévouement, et en minant leur confiance en elles, produit des déséquilibres de pouvoir qui peuvent culminer en violences physiques et psychologiques. Même l'attitude que chacun est poussé à adopter à l'égard de l'amour, les femmes apprenant à le (sur ?) valoriser et les hommes à lui refuser une place centrale dans leur vie, prépare des relations qui ne peuvent qu'être malheureuses. Sur le plan sexuel, enfin, les fantasmes masculins continuent de saturer l'espace du désir : comment les femmes peuvent-elles retrouver un regard et une voix ?
Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou.
" Je suis le fils d'un salopard qui m'aimait. Mon père était un marchand de meubles qui récupéra les biens des Juifs déportés. Mot par mot, il m'a fallu démonter cette duperie que fut mon éducation. À vingt-huit ans, j'ai connu une première crise de délire, puis d'autres. L'enfance et la folie sont à mes trousses. Longtemps je n'ai été qu'une somme de questions. Aujourd'hui, j'ai soixante-trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j'ai compris. " Un autoportrait bouleversant traversé par l'antisémitisme, les secrets de famille, l'art, la folie et l'amour.
Le récit inédit de la femme qui sauva soixante mille oeuvres d'art pillées par les nazis.
Cette femme a sauvé plus de soixante mille oeuvres au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Mais personne ne connaît son nom : Rose Valland.
Lorsque Goering débarque à Paris pour se servir parmi les collections spoliées aux Juifs, elle est là, qui espionne, fondue dans le décor, insoupçonnable. Elle voit et note tout. Les titres, les artistes, les propriétaires, les origines et les destinations. Au risque d'être fusillée ou déportée.
Elle poursuit sa mission de justice jusqu'à sa mort, mais son obsession du secret touche jusqu'à sa vie privée, jugée inavouable.
Pour résister, il faut savoir disparaître.
Le roman de sa vie lui redonne sa place dans l'Histoire.
Une biographie ardente, qui a l'allure d'un roman d'aventures Jérôme Garcin, L'Obs
Je suis révolution. Frida Kahlo Mexique, 1925. Frida veut devenir médecin, malheureusement un tragique accident de bus à l'âge de 18 ans l'en empêche. Alitée, avec pour seule compagnie un miroir accroché au baldaquin de son lit, elle commence alors à peindre, en autodidacte. Trois ans plus tard, elle tombe amoureuse du peintre Diego Rivera : c'est le début d'une relation passionnée. Que ses tableaux soient couronnés de succès ou qu'elle doive surmonter des obstacles, Frida choisit en permanence la vie. Cependant, elle sera bientôt confrontée à une décision qui pourrait remettre en question tout ce à quoi elle croyait jusqu'à présent.
Qui ne connaît le nom de Jean Moulin ? Sa silhouette ? Qui ne sait ce qu'il incarne : la Résistance, le courage, le sacrifice ? Celui que les clandestins ne connaissaient que sous des pseudonymes (Régis, Rex, Max...) et qui fut arrêté sous le nom de Jacques Martel avait eu, avant la Seconde Guerre mondiale, un double plus joyeux : Romanin. Dessinateur de presse à succès, artiste, ami de Max Jacob, collectionneur de Dufy ou d'Utrillo, Romanin qui était sur le point d'exposer à New York quand la France fut vaincue et occupée. Au temps de son action clandestine en France, Jean Moulin ressuscita Romanin pour mieux cacher le représentant du général de Gaulle et le ministre en mission qu'il était devenu. L'amateur d'art se fit galeriste pour vendre Degas, Valadon ou Matisse et justifier ses déplacements incessants. Mettant en avant des inédits dont les originaux n'avaient pas été conservés, fouillant dessins et croquis pour en identifier les personnages, restituant sa collection puis sa galerie, cet ouvrage met aussi à contribution des experts du dessin de presse, de l'histoire et du commerce de l'art, ainsi que des artistes pour caractériser Romanin, son oeuvre et ses goûts. Au-delà du plaisir de la découverte de ce musée Romanin , qui nous entraîne de la Belle Époque de l'enfance aux temps d'engagement et de combat, en passant par les Années folles des sports d'hiver, de la Côte d'Azur ou de Montparnasse, c'est le journal intime de Jean Moulin qui s'ouvre grâce à Romanin. Il révèle un homme épris de liberté.
En 1685, le Code noir défendait aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l'État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s'armer. Aujourd'hui, certaines vies comptent si peu que l'on peut tirer dans le dos d'un adolescent noir au prétexte qu'il était menaçant .
Une ligne de partage oppose historiquement les corps dignes d'être défendus à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce désarmement organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense.
Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l'insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l'autodéfense politique. Sous l'histoire officielle de la légitime défense affleurent des éthiques martiales de soi , pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu'elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler.
On doit à Varian Fry le sauvetage, en 1940-41, de figures du monde des arts, et de la science, tels Marc Chagall, Max Ernst, Marcel Duchamp, André Breton, Hannah Arendt... Cette biographie retrace la vie du "Oskos Schindler" Américain honoré par le Mémorial Yad Vashem. À l'originie de la série " Transatlantique " diffusée sur Netflix.
Août 1940. Varian Fry (1907-1967), jeune journaliste, débarque à Marseille, chargé d'une mission secrète par l'Emergency Rescue Committe. Avec 3 000 dollars en poche et une liste de deux cents noms, il doit préparer l'exfiltration d'artistes et de militants qui ont fui l'Allemagne nazie, mais sont susceptibles de lui être livrés " sur demande ", en application de la Convention d'armistice.
Cette liste contient les noms de peintres, de cinéastes et d'écrivains de premier plan - Max Ernst, Hannah Arendt, Lion Feuchtwanger, Heinrich Mann, Hans Bellmer, Victor Brauner, Max Ophüls, Franz Werfel - et ne va cesser de s'élargir. Des artistes français ou réfugiés s'y ajoutent - Marcel Duchamp, André Breton, Arthur Koestler, Victor Serge -, mais aussi de simples familles juives.
Avec le soutien financier de Peggy Guggenheim, Fry parvient à monter une équipe pour fabriquer des faux papiers, cacher ses protégés et repérer des filières jusqu'à Lisbonne ou la Martinique. Au grand déplaisir des autorités de Vichy... et du gouvernement américain, encore neutre dans le conflit. En décembre 1940, il est arrêté et, neuf mois plus tard, expulsé du territoire français.
Sur la base de courriers, de rapports déclassifiés et d'interviews, notamment avec la veuve de Fry, Sheila Isenbeg retrace l'engagement du premier Américain honoré du titre de Juste parmi les nations, en 1996.
Un destin qui a inspiré la série Transatlantique, conçue par la productrice de Unorthodox, tournée à Marseille et diffusée sur Netflix.
Préface de Jean-Michel Guiraud, président de l'Association Varian Fry France.
Bien plus vite qu'on ne l'imagine, Picasso a dominé son époque de son génie multiforme et du bruit qu'il en tira. À sa mort, tous les journaux parleront en choeur du siècle de Picasso . À défaut de pouvoir tout en dire, il importait de dégager des lignes de force ou de faiblesse. Stéphane Guégan le fait avec brio dans cet ouvrage richement illustré qui se lit comme un roman et s'admire comme un somptueux livre d'art.
Dans cet ouvrage passionnant, Stéphane Guégan renouvelle notre regard sur l'un des artistes les plus reconnus de tous les temps : Pablo Picasso. À travers une biographie artistique, il nous raconte son parcours de l'Espagne à la France, dans un langage accessible, au contenu rigoureusement étudié. Le lecteur pourra également découvrir ou redécouvrir 100 chefs-d'oeuvre de l'artiste provenant des plus grands musées du monde, pour certains déjà extrêmement célèbres, et d'autres pour lesquels ce livre permettra d'en apprécier toute la nouveauté . L'occasion de rendre hommage à la polyvalence de Pablo Picasso en présentant ses peintures, mais aussi ses sculptures, céramiques et autres objets artistiques.
Des photographies connues comme inattendues viennent compléter ce panorama dense, qui apporte sans nul doute un nouvel éclairage sur cet artiste de génie décédé il y a tout juste 50 ans.
En 1818, Jacotot sème un vent de révolution dans l'Europe savante. Non content d'avoir appris le français à des étudiants flamands sans leur donner aucune leçon, il se met à enseigner ce qu'il ignore, proclamant l'émancipation intellectuelle. Jacques Rancière lui rend ici un brillant hommage et ravive une philosophie trop vite oubliée d'une égalité universelle de l'intelligence.
L'instruction est comme la liberté: cela ne se donne pas, cela se prend. Joseph Jacotot
Des écrits inédits de Picabia adressés à sa femme et inspiratrice Gabriële Buffet. L'occasion de redécouvrir le talent d'écriture d'un immense original, un géant parmi les artistes du XXe siècle.
J'avais beaucoup de choses à te dire, mais j'ai tout oublié.
Ces lettres et ces poèmes, jamais publiés à ce jour, racontent l'amour de Francis Picabia pour sa première femme, Gabriële Buffet. Plus qu'un amour - un lien unique, intemporel, qui permet à l'artiste de se livrer entièrement à celle qui toujours le subjugua par son esprit.
Quand Francis parle à Gabriële, il n'y a ni passé ni futur. Quand Francis parle à Gabriële, c'est l'éternel vertige d'être vivant dans l'instant, de se tenir en équilibriste dans la juste indignation du présent'. Claire Berest Picabia est un peintre qui peint en écrivant sur ses toiles. Un écrivain qui écrit en dessinant sur ses poèmes. Ogre en mouvement, éructant tableaux et poèmes. Tout ce qui sort de ses mains devient substance picturale, déflagration poétique. Anne Berest Préfaces de Anne et Claire Berest
Musées de beaux-arts, musées d'histoire ou d'archéologie, musées de sciences, ou de techniques, musées d'histoire naturelle ou d'ethnologie : il s'en créée tous les jours à travers le monde ! Mais pourquoi va-ton dans les musées ? Qu'allons-nous y chercher ? Pourquoi les musées sont-ils aussi présents dans notre imaginaire ? En nous entraînant dans les coulisses des musées, ce Dictionnaire Amoureux fait partager la passion de l'auteure pour ces lieux fascinants et indispensables qui ont su se moderniser, se réinventer pour toucher toujours plus de publics. A travers mille anecdotes, on y flâne d'un continent à l'autre, du Louvre au musée Edo-Tokyo, du Louvre Abu Dhabi au British Museum, de l'Ermitage à la glyptothèque de Copenhague. On y découvre des musées insolites ou inconnus, des musées-ateliers, des maisons d'artistes. Champollion y côtoie Beyoncé, Tintin ou Dark Vador. On y rencontre des artistes torturés, des collectionneurs un peu fous, des architectes inspirés et des conservateurs hors du temps. On y entrevoit les coulisses des acquisitions, des restaurations, des réserves de musée, sans oublier celles des vols célèbres ou des faux. Confrontés aujourd'hui à de nouveaux défis, comme les enjeux de marque, de diversité, de développement durable, de post-colonialisme, ou de numérique, les musées nous interrogent sur notre rapport aux objets, mais aussi au passé, à la mémoire, et à la transmission. Promenade sensible à travers le monde, ce Dictionnaire amoureux ouvre la réflexion sur ce que notre monde veut transmettre aux générations futures.
Paris, 1937. Jean Cocteau, artiste génial, connu et reconnu, fait la rencontre d'un jeune aspirant comédien, Jean Marais. Entre ces deux là, la fascination est réciproque, l'affection profonde et la passion pour le théâtre, commune. Cocteau soutient les débuts de Marais sur les planches, Marais porte sans relâche le combat de Cocteau contre les affres de l'opium. La guerre menace, puis éclate. Bien que conspué par la presse collaborationniste, Cocteau refuse de se laisser distraire des choses sérieuses par la frivolité dramatique de la guerre ...
Qu?est-ce que le beau ? À quoi mesure-t-on la valeur d?une oeuvre d?art ? Quel est le rôle d?un musée ? Comment se forme le goût ? Qu?est-ce qui distingue un original de sa reproduction ? La bande dessinée est-elle un art légitime ?
Dans cet essai graphique et autobiographique, Claire Le Men construit son musée imaginaire et propose aux lecteurs et lectrices de vagabonder parmi ses oeuvres favorites -; des chefs-d?oeuvre comme des productions d?artistes plus confidentiels -; pour interroger le rôle de l?art, ses fonctions et ses significations sociales.
En mêlant avec une grande virtuosité et beaucoup d?humour ses souvenirs d?enfance auprès de sa mère, historienne de l?art et personnage haut en couleur, les écrits d?auteurs tels Pierre Bourdieu, André Malraux ou Jean Renoir, des anecdotes éclairantes sur certaines oeuvres ou sur des mouvements artistiques, et ses réflexions personnelles, l?autrice livre avec Mon musée imaginaire un ouvrage passionnant qui raconte son parcours et sa relation avec sa mère tout en faisant vivre l?histoire de l?art.
Découvrez l'oeuvre de Banksy dans un livre exceptionnel !
Qui est Banksy ? Banksy est incontestablement devenu LA référence mondiale du street art. L'objectif du street art est de transformer un coin de la ville en un terrain de confrontation et de réflexion sur des questions sociales et existentielles.
Banksy, maître du street art En ce sens, on peut dire que le protagoniste le plus connu, le plus efficace, le plus controversé et le plus débattu du genre est Banksy (Bristol, 1974).
La véritable identité de Banksy, au-delà des nombreuses déductions, est inconnue. Ce qui reste, c'est sa capacité à faire parler de lui à travers ses oeuvres.
Des oeuvres engagées Des graffitis exécutés au pochoir dispersés à l'autre bout du monde - du mur séparant la Cisjordanie et Israël à Venise, en passant par New York - Banksy répand ses images qui, d'une manière claire et lisible par tous, parlent de violence urbaine, d'injustice sociale, de guerres, de libertés bafouées, de consumérisme. Toujours avec une veine d'ironie et une capacité particulière à adapter le message au support, en le faisant devenir partie intégrante de l'oeuvre elle-même.
Les Certitudes du doute est le récit de la relation passionnelle que Goliarda Sapienza eut, au début des années 1980, avec une jeune femme révolutionnaire rencontrée en prison. Ensemble, elles vont parcourir une Rome secrète et chancelante, prise entre le poids de son histoire et la désolation de la modernité marchande.
Les Certitudes du doute dévoile aux lecteurs une autre facette de Goliarda Sapienza, celle d'une femme éprise, qui fait des rues et des sous-sols romains le théâtre de ses émotions. Après Moi, Jean Gabin, qui narrait son enfance en Sicile, et L'Université de Rebbibia, récit de son séjour carcéral dans la prison de Rome, ce nouveau récit clôt le cycle que Goliarda Sapienza avait intitulé Autobiographie des contradictions.
Le texte témoigne une nouvelle fois de la quête incessante de vérité de Goliarda Sapienza, de son désir permanent de questionner sa vie et le monde qui l'entoure. Ancrée dans son siècle autant que farouchement décidée à échapper aux embrigadements de toutes sortes, elle nous donne une nouvelle leçon de vie.
Un portrait de 1000 ans d'art européen par l'un des plus grands historiens de l'art du XXe siècle.
Dans ce livre, l'un des plus grands esprits du XXe siècle dresse le portrait inégalé d'un millénaire de beauté européenne. De l'architecture à l'ingénierie, de la peinture à la musique, de la poésie à la philosophie, de l'Écosse à la Sicile, de la France aux Pays-Bas, de l'Italie à l'Allemagne, Kenneth Clark écrit le livre de l'admiration et de l'enthousiasme. II y démontre que la civilisation vit tant qu'elle ajoute à notre humanité et notre dignité.
Une référence inégalée et définitive.
Lors du premier confinement, alors qu'elle manque de matériel pour pratiquer ses activités artistiques, Lucie Broisin Schoch prend conscience qu'elle utilisait jusqu'alors des produits toxiques, et qui parfois provenaient du bout du monde. Nécessité fait loi : elle observe autour d'elle et s'aperçoit que la nature regorge de matières et de couleurs qui peuvent être utiles. Dès lors, elle se passionne pour la fabrication de son propre matériel d'art plastique à partir des ressources de la nature.
Dans ce guide, elle propose au lecteur de devenir autonome dans la fabrication de ses médiums d'art plastique préférés, d'apprendre à récolter en accord avec la plante et son milieu, et de renouer avec les techniques d'antan pour élaborer aquarelles, pinceaux, fusains, pastels, encres végétales, papier recyclé et boîtes de rangements : c'est beau et écologique !
« L'art de Tamara de Lempicka me fascine depuis l'adolescence. Je ne savais rien du tumulte de sa vie ni de l'ampleur de son ambition. Qui était-elle ? Où vivait-elle ? Comment est-elle devenue cette artiste extraordinaire ?
Ce livre est mon voyage dans son monde intime, où j'ai exploré ses secrets et ses desseins, au rythme du palpitant Paris des années vingt. Avec mes mots, j'ai raconté son histoire, tandis que ma fille Charlotte l'évoque à travers sa photographie et revisite la flamboyante légende de la reine suprême de l'Art déco.
Un projet mère-fille, inspiré par une femme hors du commun. » Tatiana de Rosnay.
Stéphane Lambert questionne l'oeuvre de Paul Klee (1879-1940) depuis la ville de Berne, en Suisse, où le peintre est né et enterré.
Cent mètres séparent la fondation Paul Klee de sa sépulture : cette proximité entre la réalité concrète de l'abîme et la vitalité de la création est au coeur des réflexions que mènent Stéphane Lambert dans ce livre fin et sensible, dont chaque chapitre a pour titre une citation de Klee (" Écrire et dessiner sont identiques en leur fond ", " L'endroit où notre cerveau et l'univers se rejoignent ", " Ni ailé ni captif ", " Abstrait avec des souvenirs ", " Je peignais, je peignais et soudain je me suis mis à danser "). Ainsi l'esprit du peintre accompagne le lecteur dans un voyage où réalité et mythologie s'épousent.
« Ma passion pour le début du XXe siècle s'est éveillée très jeune en écoutant Debussy et Duke Ellington, en regardant Claude Monet et Raoul Dufy, en lisant Alphonse Allais et Maurice Leblanc, puis Apollinaire et les surréalistes...
C'est donc tout naturellement que je me suis plongé dans ce dictionnaire où j'ai voulu souligner la continuité entre Belle Époque et Années folles, telles deux « mi-temps » séparées par le gouffre terrible de la grande guerre. Malgré tout ce qui les oppose, les années 1920 seront, par maints aspects, l'accomplissement de cet esprit moderne qui germait en 1900. On y retrouve souvent les mêmes protagonistes à deux âges de leur vie, tels Guitry, Colette, Ravel, Stravinski, Picasso...
Face à un sujet immense, j'ai privilégié la France comme théâtre emblématique de ce temps où Paris fut le coeur battant du monde artistique. Sans négliger pour autant les riches échanges qui se développèrent avec New York, Vienne, Londres, où se produisaient des évolutions comparables, j'ai tenu à remettre à l'honneur une certaine légèreté française. Enfin, même si la civilisation toute entière est présente avec ses hommes politiques, ses scientifiques, ses expositions universelles ou ses villégiatures, ce sont d'abord les arts qui figurent au coeur de ce panorama : poésie, théâtre, peinture, une place privilégiée revenant par goût personnel à la musique.
Portraits, bons mots, petite et grande histoire se mêlent dans ces pages consacrées à des personnages, mais aussi à des lieux comme le Moulin Rouge et le Chat Noir, à des genres oubliés comme le café-concert, sans oublier les décors des brasseries, gares et jardins publics... Tout ce qui fait que la Belle Époque et les Années Folles sont toujours parmi nous et continuent à faire rêver aux quatre coins du monde. »
« En octobre 2015, alors que j'assistais à une rétrospective artistique majeure à Londres, j'eus une révélation. En regardant autour de moi, je réalisai qu'aucune oeuvre d'une femme artiste n'était exposée. Me vint alors cette question : pouvais-je nommer vingt noms de femmes artistes sans y réfléchir ? La réponse était non. Avais-je exclusivement étudié l'histoire de l'art à travers un prisme masculin ? La réponse était oui. » Combien de femmes artistes connaissez-vous ? Qui « fait » l'histoire de l'art ? Est-ce que les femmes étaient reconnues en tant qu'artistes avant le xxe siècle ? Qu'est-ce que le baroque au bout du compte ?
Découvrez la flamboyante Sofonisba Anguissola à la Renaissance, l'oeuvre radicale de l'Américaine Harriet Powers au xixe siècle et l'artiste qui a réellement inité le mouvement du ready-made incarné par Marcel Duchamp. Explorez l'âge d'or néerlandais, le travail étonnant des artistes d'après-guerre en Amérique latine, et les femmes qui ont impulsé l'art en 2020.
Des Cornouailles jusqu'à Manhattan en passant par le Nigeria et le Japon, voici l'histoire de l'art comme elle n'a jamais été racontée auparavant. Suivant un ordre chronologique mais sans adopter la grille de lecture occidentale des mouvements artistiques et événements politiques, L'Histoire de l'art sans les hommes redéfinit les canons traditionnels en mettant en lumière l'oeuvre d'artistes exceptionnelles qui ont repoussé les frontières et osé défier une pratique artistique dominée par les hommes.
Marc Petitjean éclaire d'un jour nouveau l'unique séjour parisien de Frida Kahlo, artiste engagée, anticonformiste, bisexuelle, redécouverte par les féministes aux États-Unis et en Europe dans les années 1980.
Qui était ce singulier Michel Petitjean qu'elle a aimé ? Quelle a été leur histoire, en compagnie d'André Breton, Pablo Picasso, Dora Maar et Marcel Duchamp ? Et pourquoi lui a-t-elle offert ce tableau, Le Coeur, énigmatique et si intime ?
La force de cette relation, à l'image de Frida Kahlo, traverse tout le livre comme un mystérieux trait de lumière.