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Hazan
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« L'artiste doit voir toutes choses comme s'il les voyait pour la première fois. Toute sa vie il doit voir comme il l'a fait quand il était enfant. » Durant sa carrière de peintre, qui a duré près de soixante ans, Henri Matisse (1869-1954) est resté fidèle à ce principe : conserver la fraîcheur du regard, observer chaque chose comme une découverte, laissant ainsi toute sa place à l'émotion. Toutefois, ajoutait l'artiste, « regarder quelque chose comme si nous ne l'avions jamais vu auparavant demande beaucoup de courage » : car si l'instinct lui paraît indispensable, il ne peut s'exprimer qu'à travers un travail permanent, une réflexion constante. C'est donc en conjuguant spontanéité et méthode que Matisse a conduit toute sa création, autour de ce qui a été sa préoccupation essentielle : la couleur. Destinée à bouleverser le regard moderne, son oeuvre s'est exprimée au travers d'une variété de techniques qu'il a toujours cherché à approfondir, à renouveler : peinture, dessin, sculpture, livres illustrés, et jusqu'à cette invention singulière, les gouaches découpées réalisées à la fin de sa vie.
Ce livre rend compte de cette incroyable invention plastique, à travers une cinquantaine d'oeuvres emblématiques, et retrace ainsi dans leur chronologie les incessantes recherches du peintre en ce domaine, depuis la fameuse période « fauve », magnifique explosion de couleurs pures entamée à Collioure, en passant par les somptueuses toiles réalisées sous le soleil du Midi, jusqu'aux ultimes « papiers découpés » qui ont permis au vieil homme de dessiner directement au ciseau dans la couleur. Si certaines influences ont été déterminantes, celle de Cézanne pour commencer, mais aussi plus tard celles de l'Orient, dont il a sublimé les arabesques chatoyantes dans ses Odalisques, ce sont ces nombreux voyages qui ont au fil du temps tissé un véritable métissage de sources d'inspiration. « Vous allez simplifier la peinture », lui avait prédit son maître Gustave Moreau : l'oeuvre de Matisse montre à l'évidence comment son génie s'est exprimé avec une immense liberté, échappant à tout carcan pour exprimer une profonde joie de vivre.
La collection L'ART+GRAND, présentée dans une reliure luxueuse, propose, à travers un texte didactique, de découvrir les plus grands artistes de l'histoire de l'art. Outre une soixantaine de toiles parmi les plus célèbres, l'ouvrage reproduit six tableaux exceptionnels sous forme de DÉPLIANTS grand format qui permettent d'observer ces chefs-d'oeuvre dans les moindres détails. L'ART+GRAND offre ainsi une immersion inédite dans la matière et la touche picturale. -
Le Carnet Hazan Pleine toile Matisse La Desserte, harmonie rouge est un luxueux carnet dont le motif de la couverture en toile se prolonge dans un jaspage harmonieux. Il offre 128 pages non lignées pour coucher sur le papier toutes vos inspirations.
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Le Carnet Hazan Pleine toile Matisse La Perruche et la Sirène est un luxueux carnet dont le motif de la couverture en toile se prolonge dans un jaspage harmonieux. Il offre 128 pages non lignées pour coucher sur le papier toutes vos inspirations.
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Entièrement conçu par Matisse à la demande de l'éditeur Tériade qui souhaitait publier un « manuscrit à peinture moderne », le livre Jazz est le fruit d'une période de grande introspection et de renouveau. Alors en convalescence, Matisse développe une technique unique de gouaches découpées, transformant ses limitations physiques en une nouvelle forme d'expression artistique. Chaque image de Jazz est une explosion de couleurs vives et de formes audacieuses. De cette grande pureté plastique émerge une monumentalité inédite : « Découper à vif dans la couleur me rappelle la taille directe des sculpteurs. Ce livre a été conçu dans cet esprit. »
Jazz est composé de 20 planches de papiers découpés, accompagnées de textes poétiques écrits par Matisse lui-même. Le thème du jazz est particulièrement accordé au caractère vif et syncopé des découpages. Les planches suivent un fil thématique que l'artiste décrit comme « les cristallisations de souvenirs de cirque, de contes populaires ou de voyages » et s'accordent grâce à une grande cohérence esthétique.
Matisse décide de rédiger lui-même le texte qu'il recopie au pinceau et à l'encre de Chine. « J'ai rempli, dit-il, les pages séparant mes planches de couleurs par des choses sans importance - qu'on lira ou qu'on ne lira pas - mais qu'on verra et c'est tout ce que je désire. ». Loin d'être sans importance, ces notes de travail offrent un aperçu exceptionnel de l'écriture, de l'esprit et des émotions de Matisse dans son art. En cherchant une harmonie visuelle globale, il trouve avec l'écriture manuscrite et les papiers découpés un accord dans la simplicité, l'arabesque et le caractère manuel.
Avec Jazz, Matisse réinvente la manière dont les images et les mots peuvent interagir, créant une expérience visuelle et littéraire immersive et un chef d'oeuvre du livre d'artiste et de l'art moderne. Le livre devint ainsi une oeuvre d'art en soi, capable de capturer l'essence de la créativité et de l'innovation de l'un des plus grands artistes du XXe siècle.
Extrait du texte
Il ne me reste donc qu'à rapporter des remarques, des notes prises au cours de mon existence de peintre. Je demande pour elles, à ceux qui auront la patience de les lire, l'indulgence que l'on accorde en général aux écrits des peintres.
Le caractère d'un visage dessiné ne dépend pas de ses diverses proportions mais d'une lumière spirituelle qu'il reflète. Si bien que deux dessins du même visage peuvent représenter le même caractère bien que les proportions des visages de ces deux dessins soient différentes. Dans un figuier aucune feuille n'est pareille à une autre ; elles sont toutes différentes de formes ; cependant chacune crie : figuier.
Si j'ai confiance en ma main qui dessine, c'est que pendant que je l'habituais à me servir, je me suis efforcé à ne jamais lui laisser prendre le pas sur mon sentiment. Je sens très bien, lorsqu'elle paraphrase, s'il y a désaccord entre nous deux : entre elle et le je ne sais quoi en moi qui paraît lui être soumis. La main n'est que le prolongement de la sensibilité et de l'intelligence ; Plus elle est souple, plus elle est obéissante. Il ne faut pas que la servante devienne maîtresse. -
Klimt : L'art plus grand
Philippe Thiébaut
- Éditions Hazan
- L'art Plus Grand
- 9 Octobre 2024
- 9782754114059
Figure majeure de l'Art nouveau et créateur du mouvement de la Sécession viennoise, Gustav Klimt (1862-1918) est aujourd'hui mondialement célèbre pour son tableau Le Baiser. Cette étreinte éternelle, emblématique de son cycle d'or, symbolise une oeuvre puissamment décorative et novatrice.
Au coeur de la Vienne fin de siècle, capitale d'un empire en déclin, Klimt participe du bouillonnement intellectuel, scientifique et culturel de l'époque, porté par une bourgeoisie qui soutient la création picturale et offre un cadre propice à de nouvelles formes d'expression artistique.
Au travers de ses grandes fresques monumentales, telles que les frises Beethoven et Stoclet, ses portraits féminins sensuels et énigmatiques, marqués par les noms d'Emilie Floge et d'Adèle Bloch Bauer, ou encore ses envoûtantes allégories mythologiques, ses jardins luxuriants et ses paysages oniriques, Klimt ambitionne de réaliser une oeuvre d'art total, unissant peinture, architecture et musique. Il opère alors une véritable révolution stylistique autour de ses thèmes de prédilection que sont la beauté féminine, l'érotisme, la vie et la mort, dans un foisonnement de motifs végétaux et animaliers, de spirales et d'arabesques, de textures précieuses souvent rehaussés à la feuille d'or, dans un entrelacs de lignes courbes et ondoyantes.
Dans sa volonté de briser les conventions artistiques de son temps, Klimt, artiste engagé, a ouvert la voie à de nouvelles formes d'expression artistique, et a su défendre sa conception de l'art moderne qui seul peut sauver l'humanité et la conduire à la connaissance du bonheur.
La collection L'Art plus grand
Cette collection propose une découverte des plus grands artistes de l'histoire de l'art, présentée dans une reliure luxueuse et inédite : composée d'une couverture en vraie toile imprimée dont le motif se prolonge en un jaspage harmonieux, elle crée ainsi une illusion visuelle enveloppante qui donne au livre son caractère précieux et unique. En plus d'une soixantaine d'oeuvres majeures d'un peintre, l'ouvrage reproduit six de ses chefs-d'oeuvre incontournables sous forme de dépliants, qui se déploient en largeur ou en hauteur. Accompagnés d'une notice détaillée, ils permettent de voir l'oeuvre en grand, d'en observer les moindres détails, de s'immerger dans la texture de la matière et dans la touche picturale.
Cet ouvrage consacré à Klimt propose les six dépliants suivants :
La frise Beethoven
Adèle Bloch Bauer
Serpent d'eau (I et II)
Le Baiser
Vierges
La frise Stoclet -
La Montagne par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Anne Sefrioui
- Éditions Hazan
- 30 Octobre 2024
- 9782754116688
Véritable célébration de la montagne, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise.
Les montagnes, qui couvrent près des trois quarts de la superficie du Japon, sont depuis toujours omniprésentes dans la vie des Japonais, présences tutélaires et source inépuisable d'inspiration pour les plus célèbres artistes, tels Hokusai, Hiroshige ou encore Hasui, qui en ont donné des représentations d'une beauté exceptionnelle.
Bien plus qu'un simple élément de paysage, la montagne offre une multitude de significations culturelles, spirituelles et esthétiques, devenant tout à tour un symbole de transcendance et de spiritualité, mais aussi un lieu de méditation, ou plus simplement un univers d'exploration et de découverte.
Des plus fascinantes vues du mont Fuji, véritable icône sacrée du Japon, aux cascades vertigineuses creusée dans les rochers, des sentiers escarpés serpentant au coeur des forêts de pin, le long des routes emblématiques du Tokaido et du Kisokaido, ou conduisant à des temples et des sanctuaires accrochés à flanc de falaise, chacune de ces estampes révèle, au fil des saisons, une montagne mystérieuse et changeante, se tapissant tour à tour de cerisiers en fleurs au printemps ou d'érables rougeoyants à l'automne, se couvrant d'un manteau de neige immaculé en hiver.
Surgissant au détour d'un chemin, s'imposant dans le lointain ou surplombant un lac ou une rivière, la montagne s'affirme comme un motif récurrent, les artistes se plaisant à en varier les points de vue et les reliefs au fil de la journée, dans un spectacle permanent qui attire depuis des siècles les amoureux de la nature, mais aussi de nombreux voyageurs tels que des pèlerins, des commerçants, des curistes : solitaires ou en petits groupes, ils cheminent dans ces paysages grandioses et spectaculaires, la montagne devenant le symbole d'un voyage initiatique et des liens profonds qui unissent les artistes japonais à la nature. -
Magritte en 400 images propose une sélection d'oeuvres de René Magritte, des plus emblématiques aux moins connues. Ce choix délibéré vise à surprendre le lecteur et à lui faire découvrir d'autres facettes de l'artiste surréaliste belge en dévoilant des gouaches uniques ou de surprenantes bouteilles peintes.
L'ensemble de la création picturale de René Magritte est présenté en sept chapitres, depuis les premiers tableaux abstraits des années vingt jusqu'aux oeuvres surréalistes majeures des années cinquante et soixante en passant par la période Renoir et la période vache. -
Créé en 1911, L'Atelier rouge d'Henri Matisse est devenu l'une des oeuvres les plus influentes de l'histoire de l'art moderne. Acquise en 1949 par le Museum of Modern Art (MoMA) de New York, où elle est depuis exposée, cette toile représente l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en proche banlieue parisienne. Elle montre un espace rempli de peintures, de meubles et d'objets décoratifs. La décision radicale de Matisse de recouvrir de rouge la majeure partie de la surface du tableau a fasciné des générations de chercheurs et d'artistes, mais il restait encore beaucoup à découvrir sur la genèse et l'histoire de l'oeuvre.
Cet ouvrage abondamment illustré accompagne l'exposition consacrée à L'Atelier rouge qui réunit, pour la première fois depuis qu'ils ont quitté l'atelier de l'artiste, les tableaux, sculptures et objets qui y figurent - qu'il s'agisse des trois peintures aujourd'hui conservées au Danemark dans les collections du SMK - Statens Museum for Kunst, dont Le Luxe (II) (1907-1908), ou de pièces moins connues qui n'ont été localisées que récemment.
Publié en français à l'occasion du volet parisien de l'exposition à la Fondation Louis Vuitton, Matisse, L'Atelier rouge propose des analyses d'Ann Temkin, The Marie-Josée and Henry Kravis Chief Curator of Painting and Sculpture au MoMA, et de Dorthe Aagesen, chercheuse et conservatrice en chef au SMK. Ensemble, elles retracent le parcours du tableau de Matisse, de sa commande initiale à son arrivée à New York, en passant par l'historique de ses expositions et de ses propriétaires successifs. Par leurs recherches approfondies et leur lecture attentive, elles transforment notre compréhension de cette oeuvre clé de l'art du XXe siècle. -
Roses, pivoines et iris par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Anne Sefrioui
- Éditions Hazan
- 17 Avril 2024
- 9782754114035
Véritable célébration des roses, des pivoines et des iris, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Car au pays du Soleil levant, les fleurs sont sacrées et dotées d'un langage secret, le hanakotoba. Majestueuses pivoines écarlates, symboles de richesse et de féminité, iris violets bordant de leurs tiges élancées les étangs et les rivières, roses délicates et odorantes entourées d'oiseaux, de papillons et de libellules : de Hokusai à Hiroshige, Utamaro ou Harunobu, les artistes dévoilent leur virtuosité picturale, alternant plans rapprochés spectaculaires sur les floraisons ou vues d'ensemble luxuriantes. Chacune de ces fleurs livre ses secrets dans des déclinaisons infinies de couleurs, de formes et de senteurs au coeur d'une nature préservée.
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Ce livre se revendique comme une synthèse. Il invite le lecteur à découvrir à la fois les grandes fonctions de l'art, mais aussi la diversité des formes possibles de la création et les corrélations qui peuvent les unir. Enrichir le regard : Un dispositif concerté permet des allers et retours entre le texte, les commentaires et les images, tout au long de l'ouvrage. Découvrant, sur des millénaires, les échanges et les redécouvertes, d'une civilisation à l'autre, d'un continent à l'autre, le lecteur apprendra à confronter, ne serait-ce que pour mieux les différencier, des productions d'époques ou de lieux qu'il n'aurait pas songé à rapprocher.
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Les oiseaux par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Anne Sefrioui
- Éditions Hazan
- 3 Juin 2020
- 9782754111461
Véritable célébration des oiseaux, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Délicates mésanges sur des cerisiers en fleur, paons majestueux faisant la roue, hirondelles gracieuses en plein vol, chouettes endormies sur fond de ciel de pleine lune ou cacatoès aux ramages chatoyants, tous ces oiseaux révèlent la virtuosité, le raffinement et le don de l'observation de ces artistes intemporels. De Keisai, Keibun et Hokusai à Hiroshige et Koson, ces estampes subliment la beauté de la nature.
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Les fleurs par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Amélie Balcou
- Éditions Hazan
- 2 Mai 2019
- 9782754110907
Ce coffret met à l'honneur le thème des fleurs, et plus généralement de la nature, si importants dans l'art japonais, à travers une sélection des plus célèbres estampes du genre ancestral du kachô-ga, ces « images de fleurs et d'animaux », de l'époque d'Hokusai au début du xxe siècle.
Dès le début du xixe siècle, face à la politique d'isolationnisme du pays, les Japonais aspirent à plus de liberté, et trouvent dans la nature une échappatoire à la claustration ambiante et à l'asphyxie qui les menace à terme.
Renouer avec la nature, écouter le rythme des saisons, admirer les fleurs de pruniers ou de cerisiers, goûter la fraîcheur du soir, contempler les premières neiges, ou surprendre l'envol des grues ou des oies sauvages sont autant d'occasions de longs voyages ou de simples promenades.
Hokusai et Hiroshige saisissent cette évolution de la société japonaise, qu'ils transcendent dans leurs magnifiques estampes de fleurs.
Conjuguant réalisme et spiritualité, observation directe et interprétation tout empreinte de shintoïsme et de bouddhisme, Hokusai (1760-1849), et Hiroshige (1797-1858) portent à sa perfection la représentation d'une nature magnifiée. Partant tous deux de l'observation de la faune et de la flore, ils en expriment, par des styles différents, la permanence et l'état d'éternel recommencement, en même temps que le caractère fragile et éphémère.
Aucun grand maître de l'estampe n'a capturé aussi bien l'âme de la nature japonaise qu'Hokusai. Pour Edmond de Goncourt, c'est « le peintre universel qui, avec le dessin le plus vivant, a reproduit l'homme, la femme, l'oiseau, le poisson, l'arbre, la fleur, le brin d'herbe [...] qui a fait entrer, en son oeuvre, l'humanité entière de son pays ».
Ces deux grands noms de l'estampe vont inspirer nombre d'artistes, ceux notamment du mouvement shin-hanga (« nouvelles gravures »), tels Imao Keinen (1845-1924) ou Ohara Koson (1877-1945), qui vont à leur tour célébrer les fleurs et la nature, et se passionner pour leurs plus infimes variations, puisant dans leurs formes et leurs textures une formidable source d'inspiration graphique Cette sélection des plus belles estampes dédiées aux fleurs ne se veut pas simplement descriptive mais elle révèle comment les artistes les rêvent, les fantasment et leur donnent une force symbolique propre. Les fleurs deviennent ainsi l'expression des émotions, mais aussi celle d'un rapport profond avec la nature, plus que jamais au coeur des questionnements actuels. -
Les cerisiers en fleur par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Anne Sefrioui
- Éditions Hazan
- 6 Avril 2022
- 9782754112468
Véritable célébration des cerisiers, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Le sakura, dont la fleur est devenue l'emblème du pays, offre au début du printemps une floraison grandiose, dans de subtiles variations de couleurs, qui s'étend comme un nuage vaporeux sur tout le pays, et qui a donné lieu à un rituel ancestral, le hanami. De Hokusai à Hiroshige, en passant par Keibun, Bairei et Hasui, ces estampes mettent en valeur l'intensité et la fugacité de ce moment unique, occasion de recueillement en famille ou entre amis, où chacun est invité à méditer sur la brièveté de toute chose et sur la fragilité de l'existence, à contempler la nature pour y trouver la sagesse.
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Le Printemps par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Jocelyn Bouquillard
- Éditions Hazan
- 17 Avril 2024
- 9782754113601
Véritable célébration du printemps, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe.
Si les Japonais entretiennent une relation intense avec la nature et les saisons, le printemps est une des plus spectaculaires, tant par sa symbolique du renouveau que par sa force spirituelle.
De Hokusai à Hiroshige en passant par Harunobu ou Utamaro, chacune de ces estampes révèle la virtuosité avec laquelle les artistes transcrivent le jeu infini des floraisons, mais aussi l'expression sensible d'une poésie de l'éphémère.
Paysages parés du vert tendre des feuilles naissantes, blancheur immaculée des cerisiers en fleur, cascades de glycines pourpres et de roses sauvages au parfum délicat, promenades à l'ombre de luxuriants pruniers : chaque estampe exalte la beauté d'une nature en pleine métamorphose. -
Les fables de La Fontaine illustrées par Chagall
Ambre Gauthier
- Éditions Hazan
- 6 Septembre 2023
- 9782754113328
« Une de mes plus tenaces ambitions d'éditeur avait été de publier les Fables de La Fontaine dignement illustrées. C'est au peintre russe Marc Chagall que je demandai l'illustration du livre. On ne comprit pas ce choix d'un peintre russe pour interpréter le plus français de nos poètes. Or c'est précisément en raison des sources orientales du fabuliste, que j'avais songé à un artiste à qui ses origines et sa culture rendaient familier ce prestigieux Orient. Mes espérances ne furent pas déçues : Chagall fit une centaine de gouaches éblouissantes ».
Ambroise Vollard, Souvenirs d'un marchand de tableaux, Paris, 1937 Ainsi se souvient Ambroise Vollard, le célèbre marchand d'art qui, en 1926, confie à Marc Chagall ce projet.
L'artiste réalise une centaine de gouaches en couleurs pour préparer le travail de gravure en noir et blanc, s'inspirant de sa culture russe et de la richesse des paysages français. Bien plus qu'un projet éditorial, cette commande est pour Marc Chagall un passeport vers la France, qui l'inscrit dans les pas des artistes et des écrivains français.
Cet ouvrage célèbre ce dialogue entre deux artistes exceptionnels, La Fontaine, styliste éblouissant et moraliste de la nature humaine, et Marc Chagall, qui livre sa vision onirique et personnelle des Fables, nourrie par les paysages enneigés de Vitebsk et par un animisme hérité des traditions hassidiques d'Europe de l'Est, ponctuée des couleurs et des atmosphères de la Bretagne, de l'Auvergne et du Midi de la France.
À travers une soixantaine de gouaches, accompagnées pour la première fois de leurs gravures, cet ouvrage grand format doté d'un jaspage rend hommage à cette rencontre originale. Il est complété d'une introduction qui relate la genèse et le sens de ce dialogue artistique.
Ouvrage réalisé avec l'aimable collaboration de l'association des amis de Marc Chagall : marcchagall.com -
Les saisons par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Amélie Balcou
- Éditions Hazan
- 7 Novembre 2018
- 9782754114905
Grands voyageurs et passionnés de nature, Hokusai (1760-1849) et Hiroshige (1797-1858) ont révolutionné l'art de l'estampe japonaise dès la fin du xviiie siècle, en portant à son apogée le genre du paysage. Peuplant leurs vues de scènes de la vie quotidienne, ils se sont largement appropriés le thème des saisons, au coeur de la pensée japonaise depuis la fin de la période Yamato (250-710). Dès le vie siècle, les poètes s'emparent du sujet en lui associant une iconographie propre : la floraison des cerisiers devient le grand symbole du printemps et le soleil celui de l'été. L'automne appelle à la contemplation des feuilles d'érables et de la lune. L'hiver vient avec les premières neiges... Les artistes, largement influencés par le modèle chinois, s'approprieront ensuite cette vision simplifiée du cycle de la nature. Dès l'époque de Heian (794-1185) émergent de nouveaux genres liés au cycle de la nature, comme les peintures des quatre saisons, des douze mois de l'année et des lieux célèbres. Toutefois, c'est à l'époque d'Edo (1600-1868) que le thème de la nature connaît son plus grand succès avec l'estampe, et plus particulièrement avec le paysage, propice à la représentation des saisons. Avec les illustres Hokusai et Hiroshige en chefs de file, les artistes du paysage capturent toutes les variations de la nature, s'attachent aux scènes enneigées comme aux jardins de cerisiers ensoleillés, aux promeneurs luttant contre la pluie ou admirant les feuilles d'érables rougeoyantes. Ce genre leur survivra, au Japon mais également en Occident où il aura une influence considérable sur l'oeuvre des impressionnistes. Il renaîtra au début du xxe siècle, avec les derniers grands maîtres japonais du paysage et de l'estampe, et Hasui (1883-1957) qui s'attacha autant qu'Hokusai et Hiroshige à la représentation des saisons. Désormais, l'immuable cycle de la nature se fond dans un paysage moderne, bouleversé par les grands changements de la seconde moitié du xxe siècle. Hasui réactualise ce thème intemporel, encore aujourd'hui au coeur des préoccupations du Japon d'aujourd'hui.
Ce petit coffret met à l'honneur ce sujet si cher aux Japonais en proposant une sélection des plus célèbres estampes, issues de l'oeuvre des plus grands artistes du paysage, de l'époque d'Hokusai à celle d'Hasui, et en les accompagnant d'un livret explicatif. -
L'eau par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Jocelyn Bouquillard
- Éditions Hazan
- 5 Mai 2021
- 9782754112109
Tourbillons impressionnants, flots tumultueux des rivières, torrents bouillonnants, cascades vertigineuses, violentes intempéries, douces pluies poétiques, neige immaculée et silencieuse : l'eau sous ses multiples formes occupe une place essentielle dans les estampes japonaises des XVIIIe et XIXe siècles. La mer surtout, omniprésente dans l'archipel nippon, participant de l'identité des Japonais, est sublimée. Parmi les représentations récurrentes de vagues impétueuses déferlant sur le rivage, menaçant des embarcations, se brisant sur les falaises, les rochers et les récifs, une image aussitôt s'impose : celle de la célèbre Grande Vague de Hokusai.
Des artistes tels que Hokusai en effet, mais aussi Hiroshige et Kuniyoshi vont devenir les maîtres incontestés de cette représentation de l'eau, relevant de véritables défis techniques pour saisir à la fois l'instantanéité et la pérennité du mouvement, en exprimer l'éternel recommencement, en traduire l'ampleur et la force. Jeux de lumières, de couleurs et de lignes, stries profondes, traits vifs, courbes ou volutes leur permettent de synthétiser et de schématiser les divers mouvements des eaux, tour à tour dormantes, bouillonnantes ou écumantes. À partir des années 1830, un nouveau pigment, le bleu de Prusse, va leur permettre de rehausser leurs oeuvres d'une teinte intense et profonde, donnant à l'eau toute sa force d'expression, autorisant tous les contrastes et les variations infinis de bleus.
Dans un style tout à la fois réaliste, abstrait et innovant, ces maîtres de l'estampe capturent le caractère unique et quasiment sacré de l'eau dans une véritable communion avec la nature, et nous livrent leur vision d'un monde empreint de spiritualité. -
À travers une sélection d'une trentaine de poèmes de Paul Éluard, illustrés de dessins de Picasso, ce livre rend hommage à ces deux immenses artistes du XXe siècle, à leur engagement pour la paix, universelle et plus que jamais nécessaire.
Née au milieu des années 1920, en plein mouvement surréaliste, l'amitié de Paul Éluard et de Pablo Picasso prend une nouvelle dimension en 1935, pour connaître dix-sept années d'échanges sans ombre, jusqu'à la mort d'Éluard en 1952. Ce sont la guerre civile espagnole et la tragédie de Guernica qui ont cimenté leur engagement commun contre le nazisme et le fascisme, pour la liberté des peuples et pour la paix. Cet engagement trouve son ultime expression en 1951 dans Le Visage de la paix, le seul ouvrage né de leur collaboration. Les variations de Picasso sur le thème de la colombe - qui accède alors à son statut universel de symbole - y dialoguent avec les courts poèmes d'Éluard, dont la simplicité tendre renoue avec celle des Poèmes pour la paix que son pacifisme lui avait inspirés à la fin de la guerre de 1914-1918. Des poèmes d'Éluard de diverses époques complètent ce recueil qui met en lumière l'engagement pour la paix de deux artistes parmi les plus importants du xxe siècle.
Pour la première fois en grand format et doté d'un jaspage bleu uni, cet ouvrage met en valeur le dialogue entre les mots d'Éluard et les dessins de Picasso, leur communauté d'esprit, et magnifie cette rencontre entre deux immenses artistes. -
Les jardins par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Anne Sefrioui
- Éditions Hazan
- 3 Mai 2023
- 9782754113045
Véritable célébration des jardins, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise.
Plus qu'un simple lieu de plaisir, le jardin s'apparente à un espace spirituel où chaque élément, pierre, eau, végétal, participe d'une symbolique sacrée.
Jardins d'eau parsemés d'iris ou de lotus, la fleur sacrée entre toutes, jardins zen conçus comme de véritables paysages en miniature, « jardins de thé» ornés de lanternes de pierre, jardins de promenade plantés de cerisiers en fleur ou d'érables rougeoyant, jardins aux floraisons luxuriantes de pivoines ou de glycines: de Hokusai à Hiroshige en passant par Utamaro ou Harunobu, tous ces lieux de méditation et de contemplation témoignent du lien profond que les Japonais entretiennent avec la nature. -
Le 31 mai 2023, Ellsworth Kelly (1923-2015) aurait eu 100 ans. A partir de l'observation de son environnement direct, il a redéfini l'abstraction dans la seconde moitié du XXe siècle, conduisant ses formes épurées, aux couleurs souvent éclatantes, au-delà des attendus de la peinture et de la sculpture.
Près de dix ans après sa disparition, ses oeuvres exercent toujours la même fascination, par leur intensité et leur équilibre, la qualité de leurs adresses visuelles, les espaces qu'elles créent, leur sensualité paradoxale exprimée dans la rigueur. La Fondation Louis Vuitton a la chance de témoigner quotidiennement de cela grâce à la présence dans son auditorium d'une installation pérenne, une des toutes dernières réalisations de l'artiste.
Cet ouvrage offre une introduction et un panorama de son oeuvre, à l'image de l'exposition qu'il accompagne et qui se tient à la Fondation Louis Vuitton du 7 mai 2024 au 9 septembre 2024. Première exposition en France à aborder son oeuvre avec un spectre chronologique aussi large, elle est composée de plus de centaine d'oeuvres, peintures, dessins photographies et collages. Comme elle, ce livre permet d'appréhender pleinement le travail accompli par l'artiste. Ses travaux sont reproduits ici accompagnées d'études de familiers de son oeuvre (Jean-Pierre Criqui, Suzanne Hudson) ou d'apports sur des aspects moins connus (Corey Keller sur la photographie, Alex da Corte sur la liberté se son oeuvre, Sarah Rogers sur sa réception au Moyen-Orient). Il comporte aussi une chronologie richement illustrée. Peter Eeleey y revient notamment sur le séjour décisif de Kelly en France dans l'immédiate après-guerre, son apport à la scène américaine au tournant des années 1950 et 1960. Et plus en aval, il suit le développement et les ramifications complexes d'une oeuvre abordant toutes les échelles de la perception, du trait sur une feuille, à l'intervention dans l'espace architectural. -
Les chats par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Jocelyn Bouquillard
- Éditions Hazan
- 6 Avril 2022
- 9782754112444
Véritable célébration des chats, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie en format accordéeon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe japonaise. Au Japon, le chat, présent dans le folklore, dans la poésie et les pièces de théâtre kabuki, est une figure emblématique. Tantôt adoré pour sa douceur, sa beauté et son rôle de porte-bonheur (le Maneki-neko), tantôt craint pour sa cruauté et ses pouvoirs surnaturels, devenant alors le Bakeneko, un chat monstrueux, vampire ou sorcier, il fascine depuis toujours. De Hokusai à Hiroshige en passant par Yoshitoshi et Kuniyoshi, ces estampes mettent en valeur ce félin mystérieux et fascinant, d'une beauté envoûtante.
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L'automne par les grands maîtres de l'estampe japonaise
Anne Sefrioui
- Éditions Hazan
- 20 Septembre 2023
- 9782754113052
Véritable célébration de l'automne, ce coffret, accompagné d'un livret explicatif, déploie dans un format accordéon plus d'une soixantaine d'oeuvres des plus grands maîtres de l'estampe.
Si les Japonais entretiennent une relation intense avec la nature et les saisons, l'automne est une des plus spectaculaires et des plus importantes, tant par sa symbolique que par sa force spirituelle.
De Hokusai à Hiroshige en passant par Harunobu ou Hasui, chacune de ces estampes révèle la virtuosité des artistes à transcrire le jeu infini des camaïeux, mais aussi l'expression sensible d'une poésie de l'éphémère. Forêts rougeoyantes, lacs bordés d'érables flamboyants, parcs illuminés de ginkgos, jardins zen fleuris de chrysanthèmes luxuriants: chaque estampe devient une source de contemplation et un hommage à la beauté de la nature. -
Artiste et muse des surréalistes, Lee Miller s'est formée aux côtés de Man Ray et, ensemble, ils ont mis au point la technique de la solarisation. Elle travaille en tant que photographe de mode et portraitiste à Paris, New York ou encore Londres. En 1942, fait rare pour une femme, elle parvient à se faire accréditer par l'armée américaine et capture des images du Blitz à Londres, où elle a pris la tête du service photo du Vogue britannique.
Durant l'été 1944, elle devient l'une des cinq photoreporters femmes connues lors de la Seconde Guerre mondiale. Ses photos et ses articles sont publiés dans le magazine Vogue, éditions américaine et britannique.
Débarquée le 12 août 1944 à Omaha Beach, le 13, elle arrive à Saint-Malo pour réaliser un reportage sur le service des Affaires civiles, la ville est alors assiégée. C'est ainsi qu'elle devient la seule correspondante de guerre en Europe sur le front. Munie de son Rolleiflex, elle va partout où elle le peut, parle aux habitants et sert d'interprète (elle a vécu plusieurs années en France avant-guerre) ; elle suit la progression des troupes et enregistre des photos capitales - notamment le bombardement au napalm de la cité d'Aleth, images que le Vogue britannique choisit de ne pas montrer, puis de la libération de la ville. En cinq jours environ, Lee prend environ 300 clichés de Saint-Malo, mais aussi de Cancale, Dinard, Dinan et Rennes, et rédige des textes qui accompagnent son reportage, constituant ainsi un témoignage exceptionnel. -
Dans ce livre, Anne de Staël, fille aînée du peintre, rassemble ses souvenirs d'enfant augmentés d'une réflexion originale sur le rapport du dessin au tableau.
Les moments de vie évoqués étaient toujours mêlés à l'urgence et à l'intensité de l'expression picturale. Il ne s'agit donc pas ici d'une analyse d'historienne de l'art, mais du regard d'une enfant qui a grandi auprès de cette peinture et qui, devenue adulte, a cherché à dénouer le mystère de la création dont elle a été en partie témoin.
Jusqu'ici, le lien entre le trait du dessin - encre de Chine, fusain, mine de plomb - et la densité de la couleur n'avait jamais été aussi clairement établi.
Dans une langue toujours poétique, l'auteur a voulu montrer comment le travail du dessin dans l'oeuvre de Nicolas de Staël sous-tend la couleur. Le peintre est en effet l'un des plus grands coloristes de la peinture du XXe siècle, et nous découvrons ici l'importance de son travail de dessinateur. L'entrelacement des noirs et des blancs a aussi permis d'exalter la lumière au coeur du pigment. Devant un tableau, Anne de Staël fait surgir ses souvenirs, conséquence de l'émotion esthétique reçue. L'ouvrage est richement illustré, et la fille de l'artiste nous livre un texte à la fois poétique et personnel enrichi de lettres et d'écrits du peintre, nous permettant de redécouvrir l'ensemble de l'oeuvre de Nicolas de Staël.