Cette exposition propose une relecture de l'histoire de la photographie des XXème et XXIème siècles au travers le prisme de la représentation humaine. Elle fait dialoguer deux collections photographiques - celle, publique, du Musée national d'art moderne - Centre Pompidou, et celle, privée, d'un collectionneur français, Marin Karmitz.
Hommes et femmes sont des sujets privilégiés du médium photographique, depuis ses origines. Modèles et/ou acteurs de ces images les représentant, ils et elles incarnent les modes, les styles, les particularités comme les obsessions et les manières de voir du photographe. Portraits posés, corps épiés ou « en soi », corps collectif, en lutte ou opprimés, corps fragmentés et corps interdits... Comment la photographie participe-t-elle à la naissance des identités, et leur visibilité ? Comment documente-elle leur individualité, leur rapport à l'autre, leurs luttes, leur disparition et leur possible renaissance ?
Créée dès les débuts du Centre Pompidou, la collection de photographies du Musée national d'art moderne est devenue en près de quarante ans l'une des plus importantes au monde. Riche de plus de 40 000 tirages et de 60 000 négatifs, elle est constituée de grands fonds historiques (Man Ray, Brassaï, Constantin Brancusi ou Dora Maar) ; elle compte de nombreux ensembles de figures incontournables du XXe siècle, comme des corpus importants de la création contemporaine.
Norman Foster est une figure majeure de l'architecture mondiale (Pritzker Architecture Prize 1999), dont l'agence éponyme a réalisé plus de 300 projets dans le monde entier.
Nombre d'entre eux, emblématiques, ont profondément marqué et transformé l'apparence de vastes territoires et de capitales internationales, allant jusqu'à en changer le fonctionnement et l'organisation.
Souvent considéré comme un leader du courant architectural dit « high tech » en raison du haut degré d'innovation technologique de ses réalisations, de leur qualité et de la mise en valeur des éléments constructifs, Norman Foster a toujours cherché à éviter cette étiquette. Cette exposition est notamment l'occasion de replacer son travail au coeur de la maîtrise de l'environnement.
La construction de sa première tour, la Hong Kong & Shanghai Bank (Hong Kong, 1986) a mis en exergue les préoccupations énergétiques en particulier l'intégration dans un tissus urbain d'une structure centrée sur des vastes espaces ouverts en communication constante avec la ville.
Norman Foster est aussi un architecte de réseaux, de systèmes d'échanges, des transports, d'organes de communication, préoccupation observée notamment dans ses nombreux projets d'aéroports. L'architecte étend sa vision à l'extrême et travaille d'ailleurs sur des projets d'habitats interplanétaires.
Le catalogue rassemblera une centaine de projets emblématiques de Norman Foster, et permettra de présenter le contexte de sa démarche à travers un long essai du commissaire de l'exposition, Frédéric Migayrou, et une biographie commentée par le critique d'architecture Philip Jodidio.
Monographie de référence sur Norman Foster, travaillée en étroite collaboration avec l'architecte, le catalogue le donnera la parole à travers un entretien et une
Né en 1946 à Paris, peintre et sculpteur, Gérard Garouste est l'une des figures majeures de l'art contemporain français. Après des études à l'École des Beaux-Arts de Paris, Garouste débute une carrière de scénographe dans les années 70. En 1977, il présente un spectacle total au théâtre parisien « Le Palace », en tant qu'auteur, metteur en scène et décorateur. La reconnaissance en tant qu'artiste s'amorce avec sa première exposition d'art en 1980 à la galerie Durand-Dessert à Paris, où il montre des oeuvres figuratives, mythologiques et allégoriques.
Au sommaire de ce numéro :
. Georges Didi-Huberman, « L'être touché » . Molly Warnock, « Le clacissisme d'Yves Klein » . Caroline Cros, sur Cesar et le couple DurandRuel . Juliette Bessette, « A dome is a dome is a dome. Vers une histoire culturelle du dôme géodésique » . Anne Foucault, « Inconnu intérieur et inconnu extérieur : les dynamiques temporelles et spatiales à l'oeuvre dans le mur d'André Breton »
Connu dans les pays occidentaux sous le nom de Moï Ver, en Orient sous celui de Moshe Worobiejczyk et plus tard dans son pays natal sous celui de Moshe Raviv (1904-1995), ce photographe, graphiste puis peintre mystique d'avant-garde n'avait jamais été présenté dans toute sa complexité et sa richesse.
Né en 1904 près de Vilnius, il grandit dans le quartier juif de la ville ; étudiant au Bauhaus de Dessau, puis à l'atelier de Fernand Léger à Paris, il étudie également à l'Ecole de photographie et de cinéma de la Ville de Paris. En 1929, après deux ans au Bauhaus, il s'installe à Paris, attiré par l'énergie et les possibilités artistiques de la ville.
La photographie devient son moyen d'expression favori : il photographie intensivement Paris, mais aussi Vilnius lorsqu'il rend visite à sa famille. En 1931, à partir de ces images nouvellement prises, il publie un livre de photos qui remporte immédiatement un grand succès :
L'édition luxueuse sans titre « Paris », reconnue jusqu'à aujourd'hui comme l'un des livres photographiques les plus expérimentaux de l'époque. Pendant son séjour à Paris, il achève également un livre factice, intitulé « Ci-Contre », qui devait être publié par le critique allemand Franz Roh. Le projet a été interrompu en raison de l'arrivée au pouvoir des nazis. Le livre sera finalement publié en 2004. Ces deux ouvrages sont considérés comme des chefs-d'oeuvre de l'histoire de la photographie moderne.
Outre ces deux publications, Moï Ver a documenté la vie quotidienne des shtetels de Pologne orientale, des Juifs séfarades en Palestine et a enregistré la naissance du nouvel État juif.
En 1934, il émigre vers le Mandat britannique pour la Palestine où il travaille près de Ben Gourion, produisant des affiches politiques et culturelles, des livres de propagande et des illustrations photographiques. Dans toutes ces productions, on peut voir le langage visuel du Bauhaus appliqué à l'idéologie du nouvel État d'Israël.
Décidant à l'âge de 50 ans de revenir à la peinture, il se retire dans le village orthodoxe de Safed, centre de groupes hassidiques, où il fonde une colonie d'artistes.
En collaboration avec les archives Moshe Raviv de Tel Aviv, l'exposition sera sa première rétrospective en Europe.
Le catalogue proposera 7 essais thématiques mettant en lumière la richesse de l'oeuvre de Moï Ver et sa biographie. 25 notices viendront compléter le corpus de textes, ainsi qu'une chronologie et une bibliographie
De 1964, date de son accès à la présidence du très politique Salon de la jeune peinture, à 1988, date du séjour de Gilles Aillaud au Kenya, l'exposition retracera le parcours d'un des artistes les plus singuliers de la scène française des années soixante.
Peintre faute d'avoir réussi l'agrégation de philosophie, poète, dramaturge et scénographe, Gilles Aillaud a élaboré une oeuvre dont l'imagerie, subtilement innervée de préoccupations politiques, fait écho aux analyses de Guy Debord sur la « société du spectacle » ou encore à celles que Michel Foucault consacre à la « surveillance », au contrôle généralisé des individus dans les sociétés modernes.
De la représentation des zoos claustrophobiques aux vastes espaces de la savane africaine, loin de toutes pesanteurs rhétoriques et de toute complaisance iconographique, l'oeuvre de Gilles Aillaud dessine la trajectoire d'un art capable d'éveiller la conscience de ses spectateurs à une condition humaine, coupée de ses liens avec le monde naturel, tendue entre le sentiment élégiaque d'un paradis perdu, et une harmonie compromise par l'égotisme moderne.
Publié à l'occasion de l'exposition au Centre Pompidou-Metz du 15 avril au 11 septembre 2023 puis reprise et adaptée au Musée d'arts de Nantes, du 3 novembre 2023 au 18 février 2024, ainsi qu'au Musée national d'art de Catalogne à Barcelone, du 11 avril au 1er septembre 2024.
Suzanne Valadon (1865-1938) lègue à l'histoire de l'art un corpus fascinant, à la fois transgressif et radical. Son caractère frondeur, son destin hors du commun, sa vie et son art partagés avec son fils Maurice Utrillo et son mari André Utter, n'ont cessé de nourrir l'interprétation de son oeuvre. Chaque facette de l'épopée romanesque de cette artiste en prise avec différents cosmos dresse un portrait essentiel de la modernité naissante, apporte un éclairage sur une époque à la lisière de deux mondes, qui emmène le regardeur du XIXe au XXe siècle.
Près de soixante ans après sa dernière rétrospective en France, le Centre Pompidou-Metz rend hommage à Suzanne Valadon avec une ambitieuse monographie conçue comme un portrait. Le catalogue qui l'accompagne offre une relecture de son oeuvre dans toute sa complexité et permet de la resituer dans l'histoire de l'art. Les essais de Chiara Parisi, Philip Dennis Cate, Jean-Paul Delfino, Daniel Marchesseau, Yelin Zaho et les focus de Sophie Bernal, Paula Birnbaum, Sophie Bramly, Magali Briat-Philippe, Louise Chennevière, Gwendoline Corthier-Hardoin, Gilles Genty, Stéphane Guégan, Céline Le Bacon, Claire Lebossé, Constance de Monbrison, Saskia Ooms, Florence Saragoza et Jeanine Warnod - éclairent ainsi la vie de cette artiste résolument contemporaine, à la lisière des XIXe et XXe siècles, sa pratique, son oeuvre sans complaisance.
Un beau livre rassemblant les icônes de l'histoire de l'art récente.
Le XXe siècle a sans doute été l'une des périodes les plus fécondes dans tous les champs de la création. Cet ouvrage présente un condensé de ses oeuvres les plus emblématiques.
Une monographie de référence sur l'artiste !
Des remarquables brous de noix sur papier des années 1947-1950 qui fondent la démarche abstraite de Soulages et ont assuré sa reconnaissance internationale immédiate, aux étonnantes toiles "outrenoires", depuis leur surgissement soudain en 1979 jusqu'à leurs développements les plus récents, cette magnifique monographie offre une lecture renouvelée d'un artiste majeur.
L'ambition de la collection est de faire aimer l'art du XXe siècle aux enfants. Chaque tableau, chaque sculpture, choisi dans les collections du Musée national d'art moderne, se révèle au fil des pages à travers le déroulement des images, des questions, des surprises graphiques et des jeux. Cette approche, issue de l'expérience de la médiation culturelle du Centre Pompidou, repose sur certains principes essentiels qui fondent l'ADN de la collection :
Une oeuvre par livre, son dévoilement progressif basé sur l'analyse visuelle, un traitement ludique de l'image destiné à rendre le lecteur actif, un texte bref de nature sensible, des repères biographiques à la fin de l'ouvrage.
En 2023, la collection emblématique « L'art en jeu » qui ambitionne de faire aimer l'art aux enfants s'enrichit de 3 nouveaux titres : Georgia O'Keeffe, Robert Delaunay et Fernand Léger.
L'ambition de la collection est de faire aimer l'art du XXe siècle aux enfants. Chaque tableau, chaque sculpture, choisi dans les collections du Musée national d'art moderne, se révèle au fil des pages à travers le déroulement des images, des questions, des surprises graphiques et des jeux. Cette approche, issue de l'expérience de la médiation culturelle du Centre Pompidou, repose sur certains principes essentiels qui fondent l'ADN de la collection :
Une oeuvre par livre, son dévoilement progressif basé sur l'analyse visuelle, un traitement ludique de l'image destiné à rendre le lecteur actif, un texte bref de nature sensible, des repères biographiques à la fin de l'ouvrage
En 2023, la collection emblématique « L'art en jeu » qui ambitionne de faire aimer l'art aux enfants s'enrichit de 3 nouveaux titres : Georgia O'Keeffe, Robert Delaunay et Fernand Léger.
L'ambition de la collection est de faire aimer l'art du XXe siècle aux enfants. Chaque tableau, chaque sculpture, choisi dans les collections du Musée national d'art moderne, se révèle au fil des pages à travers le déroulement des images, des questions, des surprises graphiques et des jeux. Cette approche, issue de l'expérience de la médiation culturelle du Centre Pompidou, repose sur certains principes essentiels qui fondent l'ADN de la collection :
Une oeuvre par livre, son dévoilement progressif basé sur l'analyse visuelle, un traitement ludique de l'image destiné à rendre le lecteur actif, un texte bref de nature sensible, des repères biographiques à la fin de l'ouvrage
Le Centre Pompidou inaugure l'exposition Allemagne / Années 1920 / Nouvelle Objectivité / August Sander en mai 2022. Cette exposition sur l'art et la culture de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité) en Allemagne est la première vue d'ensemble sur ce courant artistique en France. Outre la peinture et la photographie, le projet réunit l'architecture, le design, le cinéma, le théâtre, la littérature et la musique. Pluridisciplinaire, l'exposition est structurée en huit sections thématiques, mises en correspondance avec les groupes et catégories socio-culturels créés par August Sander. Le chef-d'oeuvre du photographe August Sander, Hommes du 20e siècle, instaure comme principe structurel le motif d'une coupe transversale à travers une société, en tant qu'« exposition dans l'exposition », les deux perspectives conjointes permettant l'ouverture d'un grand panorama de l'art allemand de la fin des années 1920. Un regard sur l'histoire allemande, dans le contexte d'une Europe contemporaine de mouvements populistes et de sociétés divergentes en pleine révolution numérique, qui invite à constater des résonances politiques et des analogies médiatiques entre les situations d'hier et d'aujourd'hui.
À l'occasion du 150e anniversaire d'Henri Matisse, le Centre Pompidou rend hommage à l'un des plus importants artiste du XXe siècle à travers l'exposition « Matisse, comme un roman. » Avec plus de 200 oeuvres et documents provenant autant de la riche collection matissienne du Musée national d'art moderne que de grandes collections nationales et internationales, cette exposition retrace la carrière de l'artiste selon un parcours chronologique, de ses débuts vers 1890 au contact des maîtres pendant lesquels il élabore progressivement son propre langage pictural, jusqu'au début des années 1950.
Le catalogue de l'exposition emprunte les codes de l'édition d'Henri Matisse, roman de Louis Aragon, et se déploie autour de cinq essais et d'une ample chronologie / anthologie illustrée et enrichie de nombreuses citations et documents inédits, afin de « bâtir le roman » du peintre Matisse et de son oeuvre, à la manière d'une biographie. La monographie est complétée par un petit cahier de reproductions de la revue Verve à laquelle l'artiste a activement contribué.
Dans la lignée des ouvrages précédents de la collection des Écrits, cet ouvrage au format poche complète la proposition éditoriale autour de l'exposition et propose 26 textes sur Germaine Richier.
Artistes, critiques d'art et écrivains de premier plan, tous apportent un éclairage différent et exceptionnel sur l'oeuvre de l'artiste.
L'exposition « Elles font l'abstraction » ambitionne d'écrire l'histoire des apports des artistes femmes à l'abstraction au XXème siècle, avec quelques incursions inédites dans le XIXème siècle.
La plupart des expositions dévolues à l'histoire de l'art abstrait ont souvent minoré le rôle fondamental joué par les femmes dans le développement de cette tendance. Les dernières recherches qu'illustrent les nombreuses monographies et expositions thématiques récentes, permettent de réévaluer aujourd'hui l'importance de leur contribution, tout en questionnant les vieux schémas historiques.
En se concentrant sur les parcours de ces artistes parfois injustement éclipsées, l'exposition propose d'écrire une autre histoire de l'art, élargie à la danse, aux arts appliqués, à la photographie, au cinéma et aux arts performatifs. Loin d'une simple compilation, l'exposition met en évidence les tournants décisifs qui ont marqué cette évolution, en évoquant aussi bien les recherches entreprises par les artistes, individuellement ou en groupe, que les expositions fondatrices.
Le Centre Pompidou poursuit la relecture des oeuvres majeurs du 20ème siècle et consacre une vaste exposition à Francis Bacon.
La dernière grande exposition française de cet artiste eut lieu en 1996, au Centre Pompidou. Plus de vingt ans après, « Bacon en toutes lettres » réunit des peintures de 1971 - année de la rétrospective que lui consacrent les galeries nationales du Grand Palais - à ses dernières oeuvres en 1992.
L'exposition du Centre Pompidou s'attache aux oeuvres réalisées par Bacon durant les deux dernières décennies de son oeuvre. Elle comporte soixante tableaux (incluant 12 triptyques, ainsi qu'une série de portraits et d'autoportraits), issus des plus importantes collections privées et publiques. De 1971 à 1992, (date du décès du peintre), la peinture est stylistiquement marquée par sa simplification, par son intensification. Ses couleurs acquièrent une profondeur nouvelle, il use d'un registre chromatique inédit, de jaune, de rose, d'orange saturé.
Le propos du catalogue traite tout particulièrement du puissant lien entre les oeuvres de Bacon et la littérature. En outre, les triptyques font l'objet d'une présentation exceptionnelle sous forme de dépliants, permettant de prendre conscience de leur impact visuel et de leur parenté, sous un angle littéraire inattendu.
Commissaire : Mnam/Cci, Didier Ottinger
L'art en jeu est une série de livres pour faire découvrir l'art des XXe et XXIe siècles aux enfants. Au fil des pages, une oeuvre se révèle à travers le déroulement des images, des questions, des surprises graphiques, des jeux... Une invitation à regarder de manière ludique l'art d'aujourd'hui.
Le Double portrait au verre de vin raconte une histoire d'amour : celle de Marc Chagall et de sa jeune femme Bella. Mais, au-delà de son histoire personnelle, le peintre-créateur célèbre sur sa toile les noces de tout être avec l'eau et le feu, l'air et la terre.
L'art en jeu est une série de livres pour faire découvrir l'art des XXe et XXIe siècles aux enfants. Au fil des pages, une oeuvre se révèle à travers le déroulement des images, des questions, des surprises graphiques, des jeux... Une invitation à regarder de manière ludique l'art d'aujourd'hui.
Pour nous faire voyager de l'infiniment petit à l'infiniment grand, Bleu de ciel se laisse regarder comme à travers la loupe d'un microscope ou la lunette d'un télescope. Kandinsky l'a peuplé d'étranges créatures...
L'art en jeu is a series of books to help children discover the art of the 20th and 21st centuries. As the pages turn, a work of art is revealed through the unfolding of images, questions, graphic surprises, games... An invitation to look at today's art in a playful way.
In The Frame, the brightly coloured flowers of Mexico bloom and come together in a joyful round. In the heart of a deep blue, Frida Kahlo looks at us. Both artist and model, she delivers a message of life.