« Ma passion pour le début du XXe siècle s'est éveillée très jeune en écoutant Debussy et Duke Ellington, en regardant Claude Monet et Raoul Dufy, en lisant Alphonse Allais et Maurice Leblanc, puis Apollinaire et les surréalistes...
C'est donc tout naturellement que je me suis plongé dans ce dictionnaire où j'ai voulu souligner la continuité entre Belle Époque et Années folles, telles deux « mi-temps » séparées par le gouffre terrible de la grande guerre. Malgré tout ce qui les oppose, les années 1920 seront, par maints aspects, l'accomplissement de cet esprit moderne qui germait en 1900. On y retrouve souvent les mêmes protagonistes à deux âges de leur vie, tels Guitry, Colette, Ravel, Stravinski, Picasso...
Face à un sujet immense, j'ai privilégié la France comme théâtre emblématique de ce temps où Paris fut le coeur battant du monde artistique. Sans négliger pour autant les riches échanges qui se développèrent avec New York, Vienne, Londres, où se produisaient des évolutions comparables, j'ai tenu à remettre à l'honneur une certaine légèreté française. Enfin, même si la civilisation toute entière est présente avec ses hommes politiques, ses scientifiques, ses expositions universelles ou ses villégiatures, ce sont d'abord les arts qui figurent au coeur de ce panorama : poésie, théâtre, peinture, une place privilégiée revenant par goût personnel à la musique.
Portraits, bons mots, petite et grande histoire se mêlent dans ces pages consacrées à des personnages, mais aussi à des lieux comme le Moulin Rouge et le Chat Noir, à des genres oubliés comme le café-concert, sans oublier les décors des brasseries, gares et jardins publics... Tout ce qui fait que la Belle Époque et les Années Folles sont toujours parmi nous et continuent à faire rêver aux quatre coins du monde. »
Une découverte des plus belles oeuvres de l'Art Déco, en 480 pages d'un livre broché au format 19 x 20,9 cm. Le livre présente tout d'abord la mode et la construction de la féminité; les parures, bijoux, le goût égyptien, les chapeaux & épingles. Côté décoration, les papiers peints et tapis, le design intérieur, le mobilier (Ruhlmann). Les céramiques, la verrerie (Lalique), les objets du quotidien, les sculptures, les essences nobles de bois, sont présentés de manière détaillée. Tout comme pour l'Art Nouveau, les arts graphiques (publicités, affiches) sont emblématiques du courant. Un tiers de l'ouvrage présente l'architecture, dans le monde entier, de New-York à Reims, en passant par Miami et la Nouvelle-Zélande. Ode au luxe, les grands paquebots et trains Streamliners sont une vitrine extraordinaire de l'Art Déco et leur aménagement conclut l'ouvrage.
En réaction aux fantaisies de l'Art nouveau et à leurs exubérances, l'Art déco privilégie la symétrie, la hiérarchisation des volumes et la simplification des ornements sous la forme de motifs stylisés. S'illustrant dans les intérieurs comme sur les façades, le mouvement puise à différentes sources, parfois contradictoires, où l'on reconnaît l'influence de la révolution cubiste et le retour en faveur du classicisme. Il prospère en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et bien sûr à Paris, porté par une pléiade d'architectes au premier rang desquels se distinguent Louis Süe, Pierre Patout ou Henri Sauvage.
Voici 100 réalisations parmi les plus remarquables du style - immeubles d'habitation ou commerciaux, bâtiments administratifs, hôtels particuliers, théâtres, cinémas... -, dont les lignes sobres et rigoureuses ont renouvelé l'aspect de la rue parisienne.
Si Paris a accueilli en 1925 l'Exposition des Arts décoratifs, c'est sur tout le territoire français que se diffuse le goût moderne pour les formes géométriques et stylisées : de Nancy à Nice en passant par Saint-Brieuc, Bourges et Bordeaux, des villes reconstruites du Nord (Amiens, Lens) aux stations balnéaires des côtes normande et basque, plusieurs programmes (magasins, cinémas, casinos, immeubles et villas) déclinent cette nouvelle esthétique, emblématique des Années folles.
Cet ouvrage propose le premier panorama de l'architecture Art déco en France.
Ce livre rappelle un moment artistique rare, celui où l'Art Déco français a séduit la Chine sous le gouvernement national de Sun Yat-Sen au début des années 1920. À l'Exposition des Arts décoratifs de Paris en 1925, le pavillon chinois retient l'attention tandis que son architecte Liu Jipiao importe peu après l'Art Déco français dans son pays. L'auteur de cet ouvrage s'attache à présenter les influences réciproques sur la mode, la photographie, le cinéma, l'architecture et les arts décoratifs. Les artistes français, à l'image de Süe et Mare, Jacques-Emile Ruhlmann, René Buthaud ou Gaston Suisse s'initient à l'art des laques ou réinterprètent des motifs de l'art chinois tandis que les artistes chinois empruntent les formes géométriques de l'Art Déco en y introduisant leurs idéogrammes.
Publié à l'occasion des 100 ans de la découverte de la tombe de Toutankhamon et des 200 ans du déchiffrage de la pierre de Rosette, ce livre répond à un engouement et une curiosité toujours considérables pour l'Égyptomanie. Ce concept renvoie à un imaginaire collectif suscité par le songe, qui a été nourri tout au long des XIXe et XXe siècles par les fouilles archéologiques et les grands voyages. Ces découvertes majeures ont été un terreau fertile pour la création et particulièrement pour les artistes Art déco qui trouvèrent dans ses lignes et ses motifs, l'inspiration. Égyptomanie Art déco explore les origines et le fonctionnement de ce processus culturel et artistique, façonné par une multitude de champs. Publique, funéraire ou même ésotérique, l'architecture en est un témoin majeur. Le cinéma parisien le Louxor, du nom de la ville éponyme arbore dès 1921, des formes et des décors empruntés au monde des pharaons. Figures monumentales protégeant le canal de Suez ou bestiaire d'inspiration égyptienne, les sculpteurs prennent part au jeu. L'art populaire qui s'immisce dans la maison en est également imprégné : bougeoirs et pendulettes sont décorés d'oeil d'Horus et de fleurs de lotus. Affiches, décors et costumes pour les arts de la scène se mettent au goût du jour, quant au même moment, Claudette Colbert incarne Cléopâtre. Enfin, les créations des grandes maisons telles que Lanvin ou Cartier associent dans leurs modèles, l'antique et l'esprit des années 20. Égyptomanie Art déco est agrémenté d'une iconographie explicite et inédite et s'inscrit dans la collection Art déco, déjà composé de deux livres : 1925, quand l'Art déco séduit le monde et Art déco France-Amérique du Nord.
Au lendemain de la Grande Guerre, toute la société fut saisie d'un formidable élan culturel, foisonnement de modernité et d'aspirations progressistes : les Années folles.
Un nom d'époque (ou « chrononyme ») qui charrie un imaginaire joyeux teinté d'audace et d'exubérance, sur lequel plane cependant l'ombre des crises des années 1930.
Avant-gardes artistiques, culture de masse... Autant de phénomènes que Myriam Juan propose d'explorer, dans une perspective nuancée résolument tournée vers l'histoire culturelle. Car à ce mouvement s'opposèrent de fortes résistances, et les Années folles ne désignent qu'une partie de la réalité des années 1920. Faut-il pour autant n'en retenir qu'une image superficielle ou déformée ?
Cent ans après, l'occasion est toute trouvée de se replonger dans le monde de Gatsby, de Joséphine Baker, du charleston, de Modigliani et de Soutine...
Le Groupe des Six ? Voilà les musiciens qui ont occupé le devant de la scène artistique parisienne dans l'immédiat après-Première Guerre mondiale. Parrainés par Erik Satie et soutenus par Jean Cocteau, à la fois leur imprésario et leur éminence grise, les Six furent les porte-drapeaux de l'Esprit Nouveau qui soufflait alors sur Paris. Voix intermittentes du néoclassicisme hexagonal pour les uns, simples farceurs embobinant dans leurs canulars un public crédule et une critique complaisante pour les autres, ils ont marqué comme peu cette période d'effervescence, où tout semblait possible. Les Six, donc : Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Tailleferre.
Quelques années avant la Grande Guerre, l'avenue des Champs-Élysées est choisie par les marques automobiles et les industries du luxe tel le malletier Vuitton et le parfumeur Guerlain qui y font édifier de superbes immeubles Art nouveau.
Dans les années 20, la haute couture s'installe dans le quartier, les halls d'exposition de voitures, les sièges des banques et de sociétés rivalisent de raffinement, des boutiques et passages couverts d'un faste inédit sont créés et les salles de cinéma abondent. Cet enchantement architectural va illuminer « la plus belle avenue du monde » et c'est à ce monde ;
Marqué du sceau du prestige et de la beauté qui font toujours la renommée de Paris et de la France, que ce livre est dédié. L'ouvrage est introduit par une préface de Nadine de Rothschild qui nous fait partager ses souvenirs des ChampsÉlysées.
Situés à flanc de coteaux à l'ouest de la Seine, les anciens villages de Passy et d'Auteuil se muent entre la Belle Époque et l'avant-guerre de 1939-1945 en quartiers élégants où interviennent les plus grands architectes français de l'époque, d'Hector Guimard à Le Corbusier, des frères Perret à Henri Sauvage.
C'est le temps de toutes les audaces : Robert Mallet-Stevens construit la rue cubiste qui porte son nom, Joachim Richard associe le béton armé à la beauté des palais vénitiens, de nouveaux lieux inédits naissent à l'image des jardins du Trocadéro, du square de l'Alboni, des terrasses de la rue Raynouard, d'escaliers monumentaux...
Le quartier s'épanouit dans une vision de la mode et un art de vivre luxueux qui se veulent classiques mais entretiennent avec une discrétion certaine une grande créativité.
Ce livre propose de découvrir ou de redécouvrir ce magnifique patrimoine Art Nouveau et Art Déco alliant élégance et poésie.
Une abbaye au rayonnement culturel exceptionnel, quelques brasseries mythiques (Lipp, Les Deux Magots, Café de Flore...) et lieu de naissance de l'existentialisme, Saint-Germain-des-Prés présente aussi un exceptionnel patrimoine architectural Art Nouveau et Art Déco dont cet ouvrage dévoile pour la première fois la richesse.
Le livre s'inscrit dans la collection « Grand Paris » dédiée à l'Art Nouveau et à l'Art Déco à Paris et dans les villes de la région parisienne.
Entre 1900 et 1930, des artistes venus d'horizons différents ont fait passer Montparnasse et ses abords à la postérité culturelle. Le carrefour Vavin est devenu le centre du monde. Ce livre révèle un aspect moins connu de cette effervescence, celui de l'architecture Art Nouveau et Art Déco qui a marqué le paysage urbain : ateliers d'artistes, immeubles de rapport, HBM, églises et édifices publics mais aussi les bars, dancings et restaurants : Le Select, la Coupole, la Closerie des Lilas... Les réalisations sont signées par des architectes connus, tels Henri Sauvage, Michel Roux-Spitz ou Louis Sue, et par d'autres tombés dans l'oubli mais dont le talent est mis en évidence par les photographies de France de Griessen. C'est tout un pan de la légende du Paris cosmopolite et artistique de la première moitié du XXème siècle qui surgit au fil des pages
Découvrez à travers cet ouvrage les grands principes de l'architecture moderne ou Style international à travers sa naissance et ses principes de base.
Retrouvez les précurseurs que sont Henri Sauvage et Auguste Perret, les modernes purs et durs tels que Le Corbusier, Mallet-Stevens, Pingusson, Fisher puis les modernes tempérés comme Roux-Spitz, Ginsberg, Sirvin, Madeline. Plongez enfin au coeur des trois palais édifiés à l'occasion de grandes expositions : le Palais de Chaillot, le Palais de Tokyo et le Palais des colonies.
L'histoire de l'Art déco épouse celle de notre modernité. Né dans les grandes villes d'Europe et d'Amérique, contemporain du jazz, de l'automobile et des...? Lire la suite gratte-ciel, il a traversé deux guerres mondiales ainsi que la crise des années trente, et modelé notre environnement, du Golden Gate Bridge de San Francisco aux modestes lampes de nos bureaux. De tous les styles décoratifs du XXe siècle, l'Art déco est le plus élaboré. Il s'est développé, dans ses formes les plus pures, à partir d'une conception typiquement française du luxe et du raffinement, qui privilégiait souvent dans les années vingt les matériaux exotiques et précieux. En Europe comme en Amérique, le style paquebot , que l'on assimile désormais à l'Art déco, utilisa par la suite le métal et le plastique. Si Paris fut sa capitale spirituelle, l'Art déco eut en réalité une portée mondiale puisque les créateurs de tous les pays d'Europe et d'Amérique puisèrent dans les traditions artistiques et artisanales les plus variées, de l'Egypte pharaonique et de la Méditerranée antique aux colonies d'Asie et d'Afrique. Dans l'ouvrage le plus complet jamais publié sur les arts décoratifs de cette période, Alastair Duncan rend hommage à la richesse formelle et à la diversité internationale de l'Art déco, qui n'a cessé de séduire les collectionneurs et d'inspirer les créateurs. L'ouvrage est constitué d'une série d'essais sur les principaux arts décoratifs de la période : mobilier et décoration intérieure ; sculpture ; peinture, illustration, affiche, reliure ; verrerie ; céramique ; luminaire ; textile ; orfèvrerie, art du métal, laque, émail ; joaillerie. Chaque essai est suivi d'une biographie détaillée des plus grands artistes de la discipline. Un répertoire illustré de plus de quatre cents artistes, décorateurs et fabricants parachève cette somme unique consacrée à l'Art déco. Magnifiquement illustré et rédigé par l'un des plus grands experts mondiaux, cet ouvrage s'imposera comme la référence majeure sur l'Art déco pour de nombreuses années.?
Une monographie illustrée sur tous les mouvements culturels de la période considérée.
Une centaine de boutiques, bars et restaurants ont conservé ou retrouvé leur décor d'origine : bois nobles ou exotiques, panneaux de céramiques, miroirs, verres gravés à l'acide, verres émaillés, verrières ornées de vitraux, semis ou tapis de mosaïques, fixés sous verre, appliques en bronze, peinture sur pâte de verre, ferronneries... Poussez la porte, vous en aurez plein les yeux.
Ni mouvement ni courant esthétique, l'Art déco est un état d'esprit, l'expression d'une volonté momentanée de définir le style d'une époque qui marque la France des années 1920. Préfigurant le futur, il apparaît comme le symptôme d'une modernité en mouvement, attaché en particulier aux arts décoratifs et industriels. Apparaissant à la suite des avancées plastiques du début du siècle - le cubisme principalement -, auxquelles il doit beaucoup, et à l'instar des deux décennies qui le précèdent, l'Art déco valorise le changement, tout en s'affirmant contre la modernité et les " modernistes ", ainsi dénommés par les contemporains, et en particulier contre le dogmatisme, la normalisation, le positionnement idéologique. Son mérite essentiel sera d'avoir suscité une prodigieuse fécondité de la création dans les domaines des arts visuels, avec une ampleur universelle. Ce livre ne prétend pas être un ouvrage théorique sur l'Art déco. II tient surtout à rendre hommage aux jeunes antiquaires qui, à l'orée des années 1970, l'ont redécouvert, soutenu et défendu avec une détermination formidable, en l'imposant sur le marché de l'antiquité. Nous regarderons ces oeuvres pour leur valeur esthétique, qui fut si difficile à imposer aux yeux des collectionneurs et des simples amateurs. Elles sont aujourd'hui l'objet, à l'égal de l'art en général, des jeux spéculatifs qu'anime un marché mondial.
Réhabilité le Palais de Chaillot, voilà le thème ambitieux de ce livre. Aimé des parisiens, ce monument d'exception a trop souvent été stigmatisé à l'aune d'une vision sombre de l'histoire qui lui colle à la peau et d'évènements funestes dont il ne fut pas responsable. Né sous le Front populaire, c'est un projet culturel et démocratique, une architecture ouvrant ses bras vers Paris et saluant avec bonheur la Tour Eiffel, alors qu'elle lui tournait le dos auparavant. Son décor, celui de son coeur et de ses jardins extérieurs, est remarquable et l'ultime témoignage de la période Art Déco. Il était temps de lui rendre justice et de le magnifier par l'image pour le préserver d'indélicatesses, celles qui nuisirent à son intégrité, toujours promptes à resurgir.
Textes de Dominique Gagneux, conservateur en chef au musée d'Art moderne de la Ville de Paris Ce seizième titre de la collection « Petites Capitales » invite à découvrir la collection d'art décoratif des années 30 conservée au musée d'Art moderne de la Ville de Paris. Rassemblant mobilier et objets d'art, une salle monumentale accueille, autour du panneau Les Sports (1935) de Jean Dunand réalisé pour le fumoir du paquebot Normandie, des meubles prestigieux signés Jacques-Émile Ruhlmann, Eugène Printz, André Arbus, Pierre Chareau ou Jacques Adnet, ainsi que de nombreux objets - céramiques, verreries, paravents, vases, tapis... - de tout premier plan.
Cette collection, rassemblée à l'occasion de l'Exposition internationale des arts et des techniques de 1937, témoigne de l'engagement de la Ville de Paris envers un art décoratif classique et moderniste, élargissant le répertoire des formes et des matières et illustré ici par une production d'une qualité somptueuse.