Riche de son passé, Paris incarne aussi l'histoire de l'art en marche, celle qui s'écrit sous nos yeux dans les rues. En effet, depuis plus de quatre décennies, une révolution visuelle est en cours. Elle dérange, interroge, surprend, séduit. Dans l'émergence de ce mouvement artistique devenu planétaire, la capitale a joué un rôle extrêmement important. Des pionniers du pochoir à l'explosion du graffiti, des années noires de la répression aux commandes publiques, en passant par le développement de nouvelles techniques et l'arrivée perpétuelle de nouveaux talents... Capitale(s) propose un retour en images sur 40 ans d'un compagnonnage ininterrompu entre la ville et l'art urbain dans toutes ses expressions. Une production protéiforme et pléthorique portée par des artistes venus d'ici et d'ailleurs, attirés par la Ville lumière devenue au fil du temps l'une des capitales incontournables et pérennes de l'art urbain. Vous découvrirez dans l'ouvrage plus de 70 artistes français et étrangers, des centaines de photos d'archives et d'oeuvres, des interviews exlusives...
Paris impressionniste 100 tableaux de légende Monet peint les fumées de la gare Saint-Lazare, Renoir saisit les reflets du Pont-Neuf dans la Seine, Pissarro figure l'avenue de l'Opéra depuis une chambre d'hôtel, Manet immortalise les serveuses de café de Pigalle, Caillebotte restitue les perspectives haussmanniennes... Tout autant que la côte normande ou la vallée de la Seine, Paris inspire les impressionnistes. Entre son fleuve et ses grands ciels, la capitale ne manque ni de nature ni de texture pour des palettes avides de saisir les jeux de la lumière. En prime, la ville apporte l'animation de ses rues, de ses métiers, de ses cafés, de ses loisirs...
Impressionist Paris Monet painted smoke clouding the Gare Saint-Lazare, Renoir captured the Pont Neuf's reflections in the Seine, Pissarro portrayed Avenue de l'Opéra from his hotel room, Manet immortalized waitresses in a café at Pigalle, Caillebotte depicted Haussmannian perspectives... The Normandy coast and the Seine Valley were not the only inspirations for Impressionists -Paris was as well. Between its river and its tall skies, the French capital lacked neither nature nor textures for artists intent on encapsulating plays on light. Not to mention the bonus of the city's lively streets, workers, cafés and entertainment...
Dans l'entre-deux-guerres, une architecture nouvelle s'affirme, portée par une génération qui revendique haut et fort sa modernité, laquelle connaîtra des traductions très diverses. Mais les jeunes architectes ont en partage le rejet de l'académisme, du classicisme et du pittoresque.
Privilégiant les formes primaires, l'expression de la fonction des différentes parties du bâtiment, les matériaux comme le béton, le verre ou l'acier, le plan libre, le toit-terrasse et la couleur blanche, l'avant-garde s'incarne dans les noms de Le Corbusier, bien sûr, mais aussi d'Auguste Perret, de Robert Mallet-Stevens, d'André Lurçat, de Marcel Lods, de Raymond Fischer, de Bruno Elkouken et de bien d'autres.
Voici 100 de leurs réalisations les plus remarquables - villas, ateliers, hôtels particuliers, immeubles d'habitation, bâtiments publics... - que la postérité ne reconnaîtra véritablement que bien après leur émergence.
Cet ouvrage se veut une véritable déclaration d'amour à Paris, un inventaire intime et émotionnel d'un Paris de toutes les histoires et de la grande Histoire. L'auteur, Sophie Chauveau, part en exploratrice arpenter ses rues, ses places et ses cafés, ses jardins, ses monuments et ses musées, y trouver la magie des lieux où vécurent les peintres et les écrivains qui ont écrit et immortalisé pour toujours la ville. Elle part à la recherche de tous les Paris, aimés ou détestés. Elle part à la recherche de ses souvenirs et des nôtres aussi.
Du Paris iconique de Montmartre, des Champs-Élysées, de Notre-Dame ou de la tour Eiffel, au Paris des rues et de la Seine, l'auteur flâne et redécouvre l'âme d'une ville à travers les plus beaux textes de Proust, Balzac, Maupassant, Hugo, Modiano, et des chefs-d'oeuvre de Raguenet, Pissarro, Caillebotte, Manet, Renoir, Béraud, Monet, Van Gogh et de bien d'autres encore.
Ce livre propose une anthologie illustrée inédite, qui puise dans la littérature et la peinture, du xvie siècle à nos jours, et met en valeur toute la beauté de Paris. Ce dialogue riche et contrasté entre citations choisies et peintures célèbres révèle un Paris qui a su attirer les plus grands artistes du monde, qui a nourri leur imaginaire et leur créativité.
« Il existe mille lieux à Paris dont le talent des hommes a marqué l'histoire. Paris est si petit qu'il y fleurit une étonnante accumulation de génies au mètre carré. Au 50, rue de Vaugirard, madame de Lafayette rédigea la Princesse de Clèves, Balzac écrivit La Peau de Chagrin, rue Cassini, et Alain Fournier y acheva Le Grand Meaulnes. Pascal vécut sa nuit de feu au 54 rue Monsieur. Mallarmé, Zola et Manet vivaient et créaient sans quitter les Batignolles, où le mouvement impressionniste se tenait en embuscade. »
S'épanouissant à Bruxelles, à Barcelone ou à Vienne, l'Art nouveau s'illustre à Paris dès le milieu des années 1890. D'abord dans les beaux quartiers avec des immeubles à l'ornementation profuse destinés à une bourgeoisie avant-gardiste, puis dans la sphère publique pour habiller les stations de métro ou les salles de restaurants. Il en identifie d'ailleurs le type au point de se voir qualifié de « style métro » ou de « style bistrot ». L'engouement est de courte durée, qui s'essouffle après 1910 alors que l'esthétique épurée du cubisme condamne les entrelacs végétaux et les lignes en coup de fouet. Pour faire bonne mesure, on détruira au cours du xxe siècle beaucoup de réalisations Modern Style, et non des moindres.
En voici cependant 100 exemples remarquables : immeubles d'habitation, maisons particulières, théâtres, brasseries, commerces...
La beauté de Paris tient à ses immeubles autant qu'à ses monuments et ses hôtels particuliers. Le promeneur perçoit bien la variété de ce paysage urbain, mais il manque parfois de repères pour en lire les ordonnances et les motifs : riches portails, balcons filants, bow-windows opulents, consoles ornées, mascarons moqueurs et cariatides souriantes.
Cet ouvrage propose de nombreuses clés de lecture à l'usage du piéton de Paris pour lui permettre de mieux voir, de mieux comprendre et de mieux aimer ces façades qui se saluent d'un trottoir à l'autre, d'un siècle à l'autre.
« L'excellence théorique, la perfection technique des lignes qu'il a appliquées suffiraient pour défendre Eiffel contre toute la tradition antérieure, mais il est plus juste de le déclarer d'accord avec le sens profond de cette tradition même. Il est un classique. » En 1929, l'écrivain, journaliste et futur résistant, Jean Prévost (1901-1944) publia cet essai sur l'oeuvre de Gustave Eiffel (1832-1923), que nous proposon à nouveau à l'occasion du centaire de la mort du grand ingénieur.
Moins d'un siècle et demi séparent les chevelus escortant Victor Hugo à la Comédie-Française pour la première d'Hernani des beatniks américains prenant leurs quartiers dans un hôtel minable de la rue Gît-le-Coeur. Entretemps, le style de vie artiste « en dessous de la fortune mais au dessus du destin » se voit incarné par les meilleurs de leurs générations : Baudelaire, Nadar, Vallès, Courbet, Rimbaud, Verlaine... plus tard Picasso et la bande du Bateau-Lavoir, à Montparnasse, Modigliani, Foujita, Kisling... à Saint-Germain-des Prés, Duras, Gréco ou Cazalis. Une commune détestation du conformisme bourgeois est le trait d'union de ces rebelles qui ne reconnaissent de valeur qu'à la poésie, à la littérature, à la peinture, à l'opéra et aux chansons. Et à la fête, à l'ivresse, aux paradis artificiels pour certains, aux amours libres et à l'amitié pour tous.
Un mythe prend corps, popularisé par le cinéma, indissociable des bords de Seine qui l'ont vu s'épanouir.
Le brutalisme est un style architectural apparu dans les années 1950 qui s'inspire notamment des réalisations de Le Corbusier, en particulier de la Cité radieuse de Marseille (1952). Le terme même désignant le mouvement dérive de l'utilisation du béton « brut de décoffrage », sans ornements ni fioritures. Par la suite, d'autres matériaux, comme le métal, la pierre ou le verre ont pu être intégrés à des constructions se réclamant du même mouvement. Les édifices sont généralement massifs, anguleux et présentent des structures répétitives. Des éléments techniques habituellement dissimulés sont volontiers exposés.
Prospérant à Paris et dans sa périphérie jusqu'à la fin des années 1970, le brutalisme a connu une désaffection au tournant du siècle avant de susciter un regain d'intérêt aujourd'hui.
L'ouvrage présente une centaine de réalisations - immeubles de logements, bâtiments publics, équipements sportifs, ensembles industriels... - offrant autant de contrepoints dans un paysage à dominante hausmannienne.
« Auprès de cette ville-là, toutes les villes deviennent petites : Paris semble grand comme la mer. » Vincent Van Gogh Des cafés aux plus grands monuments, des rues pavées aux jardins d'été, ils sont nombreux depuis le xvie siècle jusqu'aux peintres modernes et contemporains à avoir arpenté et représenté Paris. Signac donna ses plus belles couleurs au pont des Arts, Monet posa sa palette aux Tuileries et au parc Monceau, Vallotton immortalisa les jardins et les bois, la tour Eiffel et Notre-Dame se transformèrent au gré des courants et des mouvements...
Cet album révèle un Paris tantôt flamboyant et prestigieux, tantôt secret et poétique, dans une variation ininterrompue d'atmosphères et d'émotions. Un Paris qui a su attirer les plus grands peintres, et dont il a nourri l'imaginaire. Une promenade enchantée à travers une capitale qui ne cesse de se métamorphoser, à la découverte d'oeuvres magistrales et de coloristes absolument uniques.
Penser la ville contemporaine revient à se pencher sur les conditions de vie de l'écrasante majorité des Terriens. C'est décrire et analyser les réalités urbaines pour mieux imaginer le futur des villes. C'est aussi se frotter aux mots des experts, qu'ils soient architectes, urbanistes ou encore élus. De " NIMBY " à " bobo " en passant par les " ZFU ", " équilibre spatial " ou encore " gentrification ", l'urbain semble susciter la création de néologismes et autres acronymes plus ou moins opaques.
Ce livre n'entend pas être un simple lexique. Il invite, au gré des mots - " bidonville ", " Dubaï ", " toilettes publiques ", " aéroport " -, à une promenade sur la planète urbaine. Flânant entre réalités et utopies, les auteurs croisent des approches sociologiques, philosophiques, écologiques, juridiques, cinématographiques pour mieux donner à comprendre les ressorts de la vie citadine et inventer les territoires urbains de demain.
«Il est des jours où l'on ressent le simple fait de voir comme un véritable bonheur ; on est léger, léger ; les flics arrêtent les voitures pour vous laisser passer. On se sent si riche qu'il vous vient l'envie de partager avec les autres une trop grande jubilation. C'est dimanche comme le chantait le plombier zingueur de Prévert. Le souvenir de ces moments est ce que je possède de plus précieux. Peut-être à cause de leur rareté. Un centième de seconde par ci, un centième de seconde par là mis bout à bout, cela ne fait jamais qu'une, deux, trois secondes chipées à l'éternité.» Robert Doisneau
«La tour s'offre au monde entier... Symbole universel de Paris... Du Midwest à l'Australie, pas un voyage en France ne soit pas fait, en quelque sorte, au nom de la Tour.» - Roland Barthes Lorsqu'en 1889, Gustave Eiffel acheva sa tour en fer forgée, construite sur le Champ de Mars à Paris, pour l'Exposition universelle, il affirma qu'elle était la plus haute du monde. Même si, 41 ans plus tard, le Chrysler Building la dépassa en taille, la tour Eiffel n'a rien perdu de sa noblesse: autorisée à l'origine à ne demeurer que 20 ans, la Tour est finalement devenue un monument permanent qui attire irrésistiblement le regard dans le ciel parisien. Imposante de jour, scintillante la nuit, elle n'a cessé de fasciner francophiles et amoureux, écrivains, artistes et rêveurs du monde entier et accueille près de 7 millions de visiteurs par an.
Réalisée à partir de l'édition limitée du folio d'origine publié par Gustave Eiffel en personne, cette nouvelle édition TASCHEN retrace le projet et la réalisation de cette remarquable construction. Pas à pas, un étage après l'autre, la forme emblématique voulue par Eiffel se dessine à travers les planches reproduites en double- page, les croquis minutieux et les photographies d'époque présentés dans cette édition, qui comprend en complément de nouvelles images et des précisions supplémentaires sur le contexte historique. Le résultat constitue autant une mine d'informations sur ce trésor d'architecture vintage qu'il offre une compréhension unique des idées à l'oeuvre derrière ce monument.
«The wealth of facts and erudition bring magic to Dirk Velghe's Paris. A place where even tragedy seems less sombre. Anyone who does not already love Paris will fall for it after reading this book. 'Ich bin ein Pariser', as Kennedy might have said.» - Herman Van Rompuy, former president of the European Council In this book, reality always trumps fiction, truth always trumps myth. Get ready for a personal encounter with police inspectors and filles à la cuisse légère, Impressionists and art thieves, collaborators and résistants, Cubists and anarchists, artists' models and terrorists, criminals and executioners. In fascinating and often unknown stories, such as 'The Chanel-Wertheimer Case', 'Lenin's Yellow Jersey' and 'Selling the Eiffel Tower', hundreds of Parisian souls are brought back to life behind the façades, in the passages, and along the avenues and boulevards of the City of Light. In Paris Souls, readers taste the idiosyncratic harvest of someone who, after many seasons in his favorite city, is still enraptured by its fruits. Dirk Velghe recounts facts and stories about the extraordinary people and events that colored Paris, sometimes with paint, sometimes with blood. Histories as only a true Parisian can tell them. Light-hearted but always deeply reasoned, Velghe gives an entirely new twist to the history of Paris. His no-nonsense prose and narrative flair guarantee compelling reading.
Inventé à la fin du 19e siècle, le FLIP BOOK - appelé aussi FOLIOSCOPE - est une forme artistique à mi-chemin entre livre et cinéma.
Le feuilletage plus ou moins rapide des images imprimées permet de visualiser une courte animation.
Cette nouvelle édition du FLIP BOOK de la Tour Eiffel propose deux animations distinctes, selon le sens, recto ou verso, où l'on lit le livre :
- Le côté recto présente une reconstitution de la construction de la TOUR EIFFEL de 1887 à nos jours.
- Au verso, une version sépia s'achève sur le feu d'artifice de l'inauguration de la Tour en 1889.
Les décors eux mêmes contiennent des détails animés ajoutant à l'atmosphère du PARIS du XIXème siècle ( calèche, grand-bi, quadrocycle, dirigeable, fillette au cerceau ...).
Ce flip book grand format présente l'originalité de se lire à deux vitesses : un récit raconte au fil des images l'histoire de la construction de la TOUR EIFFEL avec ses anecdotes.
Ainsi le livre se lit également comme un livre normal.
Ce livre est une cinquième édition améliorée et augmentée du FLIP BOOK de la TOUR EIFFEL, parue en 2009.
Il s'enrichit d'une nouvelle couverture, de vignettes photos d'archives qui suivent le fil de la construction et contient quelques pages supplémentaires.
Autre nouveauté : le récit multilingue : recto français / Espagnol ; verso Anglais / Italien .
Il s'inscrit dans la collection PETITE HISTOIRE ANIMÉE DE ... dont les deux autres titres sont :
- Le FLIP BOOK de NOTRE-DAME de PARIS .
- LE FLIP BOOK DE LA JOCONDE & DE LÉONARD DE VINCI
À la fin du XIXe siècle, Paris donne le sentiment d'une ville finie, toujours enfermée, en 1900, dans l'enceinte de Thiers. Plus tard, le périphérique perpétuera ce dessin et accentuera la division sociale et architecturale entre la ville et sa banlieue. Le XXe siècle est un moment de tension particulière entre les nécessités de modernisation et d'extension qui imposent une nouvelle forme de ville et l'idée que le rayonnement de la capitale ne peut se perpétuer que dans cette enceinte devenue quasiment sacrée. Ce siècle est aussi marqué par une réflexion permanente sur l'îlot et la remise en cause des principes haussmanniens à leur retour dans les années 1980, en passant par toutes les formes d'ouverture de l'immeuble (qui deviendra dans les années 1960, totalement indépendant de la rue). Quel Paris veut-on conserver, comment veut-on le restaurer ? La défense du vieux Paris est une attitude ancienne, mais la prise de conscience de la nécessité de préserver certaines formes urbaines a tardé à se transformer en véritable projet. Et la forme d'une ville n'est pas seulement celle que l'on rêve, mais celle dont on hérite... Cet ouvrage est une nouvelle édition revue et enrichie de sujets sur le quartier Paris Rive Gauche, les nouveaux chantiers du XXIe siècle et des projets pour le Grand Paris, actuellement en discussion.
Publié en 1932, ce livre fait immédiatement référence. Il propose une histoire fouillée, documentée, systématique d'un siècle de métamorphose de Paris. Un modèle d'historiographie positiviste, sur fond d'enthousiasme pour les développements contemporains et à venir du Grand Paris.