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Prix
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Ce roman retrace la vie de Charlotte Salomon, artiste peintre morte à vingt-six ans alors qu'elle était enceinte. Après une enfance à Berlin marquée par une tragédie familiale, Charlotte est exclue progressivement par les nazis de toutes les sphères de la société allemande. Elle vit une passion amoureuse fondatrice, avant de devoir tout quitter pour se réfugier en France. Exilée, elle entreprend la composition d'une oeuvre picturale autobiographique d'une modernité fascinante. Se sachant en danger, elle confie ses dessins à son médecin en lui disant : «C'est toute ma vie.» Portrait saisissant d'une femme exceptionnelle, évocation d'un destin tragique, Charlotte est aussi le récit d'une quête. Celle d'un écrivain hanté par une artiste, et qui part à sa recherche.
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«Je me moque de la peinture. Je me moque de la musique. Je me moque de la poésie. Je me moque de tout ce qui appartient à un genre et lentement s'étiole dans cette appartenance. Il m'aura fallu plus de soixante ans pour savoir ce que je cherchais en écrivant, en lisant, en tombant amoureux, en m'arrêtant net devant un liseron, un escargot ou un soleil couchant. Je cherche le surgissement d'une présence, l'excès du réel qui ruine toutes les définitions. Je cherche cette présence qui a traversé les enfers avant de nous atteindre pour nous combler en nous tuant.»
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«Il ne fait rien comme tout le monde, c'est vrai, il a toujours une idée derrière la tête, toujours une parole rusée. Il se passionne pour les belles choses. Il aime qu'on l'aime, c'est tout, c'est ça que son père ne comprend pas.» Personnage méconnu et pourtant central de la vie de Francis Bacon, Jessie Lightfoot fut celle qui le protégea toujours. La tendresse de cette Nanny venue des Cornouailles contraste avec les violences que subit très tôt Bacon de son tyran de père, et apporte une couleur inédite à la palette sulfureuse du peintre. Au-delà de l'humour et de la gouaille inégalables de cette femme extraordinaire, Maylis Besserie nous donne à voir l'Irlande de la première moitié du vingtième siècle, à la fois poudrière et île splendide qui hantera les toiles du peintre.
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« À force de vouloir m'abriter en toi, j'ai perdu de vue que c'était toi, l'orage. Que c'est de toi que j'aurais dû vouloir m'abriter.Mais qui a envie de vivre abrité des orages ? »Frida parle haut et fort, avec son corps fracassé par un accident de bus et ses manières excessives d'inviter la muerte et la vida dans chacun de ses gestes. Elle jure comme un charretier, boit des trempées de tequila. Elle aime participer à des manifestations politiques, mettre des fleurs dans les cheveux, parler de sexe crûment et se rendre dans des fêtes à réveiller les squelettes. Et elle peint.Par-dessus tout, Frida aime Diego, le peintre le plus célèbre du Mexique, son crapaud insatiable, fatal séducteur, qui couvre les murs de fresques gigantesques.L'auteure expose les passions, l'art et les souffrances de la peintre fracassée, cette magicienne des couleurs et prêtresse d'une féminité affranchie. Les Inrocks.Un roman incandescent. Elle.Une existence splendide et terrible romancée avec panache et style, verbe goulu et phrases torrides. Télérama.Grand Prix des lectrices Elle 2020.
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Septembre 1908. Gabriële Buffet, une jeune femme de vingt-sept ans, indépendante, musicienne, féministe avant l'heure, rencontre Francis Picabia, un peintre à succès et à la réputation sulfureuse. Il avait besoin d'un renouveau dans son oeuvre, elle est prête à briser les carcans : insuffler, faire réfléchir, théoriser. Elle devient « la femme au cerveau érotique » qui met tous les hommes à genoux, dont Marcel Duchamp et Guillaume Apollinaire. Entre Paris, New York, Berlin, Zurich, Barcelone, Étival et Saint-Tropez, Gabriële guide les précurseurs de l'art abstrait, des futuristes, des Dada, toujours à la pointe des avancées artistiques. Ce livre nous transporte au début d'un XXe siècle qui réinvente les codes de la beauté et de la société.Sensible, fin, intelligent... Une réussite. Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles.Un récit ciselé avec une tendresse lumineuse. Bernard Géniès, L'Obs.Prix Grands Destins du Parisien Week-End.
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Maudit, Modigliani ?
Derrière les tableaux les plus célèbres se cachent parfois les intentions les plus meurtrières.
Un faussaire de renom tout juste sorti de prison est retrouvé pendu dans une décharge en périphérie parisienne. Quelques jours plus tard, c'est le corps d'une spécialiste du peintre Modigliani qui est repêché dans la Marne. Rien n'unit les victimes, si ce n'est leur passion pour l'art. Coïncidence ou sombre machination ? S'engage alors pour le commandant Frédéric Vicaux, de la Brigade criminelle, et Anne, sa compagne historienne de l'art, une enquête qui les plongera près d'un siècle plus tôt. Quand un certain Amedeo Modigliani écumait les bistrots parisiens dans une quête furieuse du modèle parfait...
Après Le Secret de Van Gogh, Éric Mercier, docteur en Histoire de l'art et romancier, offre une nouvelle enquête haletante et érudite.
"Bienvenue dans le monde impitoyable de marché de l'art"
Gérard Collard, Librairie La Griffe Noire -
Les héritières de l'art abstrait : Sonia Delaunay, Nina Kandinsky, Nelly van Doesburg et les autres
Julie Verlaine
- Payot
- Histoire Payot
- 12 Février 2025
- 9782228937719
Dans le Paris de l'après-guerre à la fin des années 1970, un petit groupe soudé de femmes se retrouvent soudain veuves et héritières d'artistes dits abstraits. Elles ont pour nom Sonia Delaunay, Nina Kandinsky, Lily Klee, Nelly van Doesburg, Jeanne Kosnick-Kloss. À partir d'archives inédites rassemblant leurs correspondance et écrits intimes, Julie Verlaine fait revivre leurs combats pour survivre, leur rôle primordial dans la transmission de l'oeuvre de leurs époux à travers expositions et ventes aux musées internationaux, leurs liens étroits avec le marché de l'art avant-gardiste (Peggy Guggenheim ou Denise René) et leur volonté de s'émanciper comme artistes à part entière, leur redonnant ainsi la place qui leur est due.
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«Il ne fallait pas peindre la surface des choses, mais ce qu'elle cachait. Ne pas peindre l'espace, mais le temps. Ne pas peindre ton corps, mais sa mort.» Librement inspiré de la vie du peintre Francis Bacon, Tableau final de l'amour fait le récit d'une quête artistique sans compromis, viscérale, voire dangereuse. Dans une Europe traversée par deux guerres s'impose la vision d'un artiste radical dont l'oeuvre entière, obsédée par le corps, résonne comme un cri. S'adressant à l'amant qui lui a servi de modèle - ce «petit voleur inexpérimenté» qui, en pleine nuit, s'est introduit dans son atelier -, le narrateur retrace les errances de leur relation tumultueuse.
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Dupe de rien, sûre de l'art et d'elle-même, « motivée par l'émotion de la vie », la peintre et dessinatrice Suzanne Valadon (1865-1938) a créé une oeuvre où la vérité du quotidien et des corps se manifeste avec audace et empathie. Autodidacte devenue une figure emblématique de Montmartre et de la modernité artistique, elle a inventé un langage visuel que cet ouvrage restitue au plus près de ses oeuvres, soulignant ses apports trop longtemps méconnus à l'histoire de l'art et des représentations.
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Être ici est une splendeur ; vie de Paula M. Becker
Marie Darrieussecq
- Folio
- Folio
- 14 Septembre 2017
- 9782072733758
Paula Modersohn-Becker est une peintre allemande de la fin du XIX ème siècle, célèbre enAllemagne et dans beaucoup d'autres pays au monde, mais à peu près inconnue en France bienqu'elle y ait séjourné à plusieurs reprises et fréquenté l'avant-garde artistique et littéraire. Néeen 1876 et morte en 1907 des suites d'un accouchement, elle est considérée comme l'une desreprésentantes les plus précoces du mouvement expressionniste allemand. Elle n'aimait pastellement être mariée, elle voulait peut-être un enfant - sur ce point ses journaux et ses lettressont ambigus. La biographie que lui consacre Marie Darrieussecq reprend tous les élémentsqui marquent la courte vie de Paula Modersohn-Becker. Mais elle les éclaire d'un jour à la foisféminin et littéraire. Elle montre, avec vivacité et empathie, la lutte de cette femme parmi leshommes et les artistes de son temps, ses amitiés (notamment avec Rainer Maria Rilke) et sondésir d'expression et d'indépendance.
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«Je montrerai tout. Mon coeur, mes émotions. Vert - rouge - jaune - bleu - violet. Haine -amour - rire - peur - tendresse.» Niki hait l'arête, la ligne droite, la symétrie. A l'inverse, l'ondulation, la courbe, le rond ont le pouvoir de déliter la moindre de ses tensions. Délayer les amertumes, délier les pliures : un langage architectural qui parlerait la langue des berceuses. Aussi vit-elle sa visite au parc Güell comme une véritable épiphanie. Tout ici la transporte, des vagues pierrées à leur miroitement singulier. Trencadis est le mot qu'elle retient : une mosaïque d'éclats de céramique et de verre. De la vieille vaisselle cassée recyclée pour faire simple.
Si je comprends bien, se dit-elle, le trencadis est un cheminement bref de la dislocation vers la reconstruction. Concasser l'unique pour épanouir le composite. Broyer le figé pour enfanter le mouvement. Briser le quotidien pour inventer le féérique.
Elle rit : ce devrait être presque un art de vie, non ?
Caroline Deyns vit et travaille à Besançon.
D'un style inventif, fait de phrases courtes, percutantes d'où rugit la poésie d'une langue révoltée, son travail d'écriture est surtout reconnu depuis la publication et le succès (15000 exemplaires) de Trencadis (Quidam, 2020), un roman sur Niki de Saint Phalle, puissant, féministe et iconoclaste, qui reparaît aujourd'hui dans la collection poche Les Nomades. -
À peine entré dans l'exposition que le Centre Pompidou consacre à Francis Bacon, Yannick Haenel ne voit plus rien : une migraine ophtalmique l'oblige à passer plusieurs heures allongé sur le lit de camp qu'on a dressé pour lui dans le musée.
En retrouvant ses esprits, Yannick Haenel se met à parcourir l'exposition en proie à des états d'intensité contradictoires, qu'il raconte comme une aventure initiatique. Est-il possible de ressentir intégralement la peinture, de la vivre comme une ivresse passionnée ?
À travers le face-à-face avec plusieurs tableaux comme Oedipe et le sphinx ou le triptyque consacré à la mort de George Dyer (l'amant de Bacon), le livre détaille les impacts de la peinture de Bacon sur celui qui en fait l'expérience : sa violence ouvre alors l'auteur à des séquences de sorcellerie de son enfance africaine qui vont lui donner une clef pour traverser cette épreuve.
Mais au fil de la nuit on accède au coeur d'une odyssée heureuse ; en tournant dans son labyrinthe de sensations extrêmes, Yannick Haenel dévoile un aspect moins connu de la peinture de Bacon : la sensualité de ses couleurs, la fraîcheur sexuelle de son bleu.
L'expérience de jouissance culmine dans une illumination scandée par la dernière chanson de David Bowie lorsque l'auteur, qui a demandé à ce qu'on coupe toutes les lumières à trois heures du matin, évolue dans le musée avec une lampe torche à la main et danse extasié en voyant la peinture sortir du mur, comme à Lascaux. -
Rawsthorne, Giacometti, Bacon. La destinée d'un trio passionné, d'une extravagance inédite, partageant une révolution esthétique radicale et une complicité bouleversante.
Isabel Rawsthorne est la créatrice d'une oeuvre picturale secrète et méconnue. On a surtout retenu d'elle et de sa vie aventureuse qu'elle fut la muse solaire d'Alberto Giacometti. Francis Bacon confia qu'Isabel fut son unique amante. Elle fut encore son amie, son modèle, sa complice jusqu'à la fin. Des années 30 à la fin du siècle, suivez la destinée de ce trio passionné, d'une extravagance inédite, partageant une révolution esthétique radicale et une complicité bouleversante. -
D'un milieu modeste, habité dès l'enfance par la passion du dessin, David Hockney apprend rapidement à composer avec son excentricité naturelle et son homosexualité pour imposer à la fois son style (figuratif dans une époque résolument abstraite) et sa manière de vivre (hédoniste dans un milieu plutôt puritain). La découverte des États-Unis quand il a 24 ans révolutionne sa vie. Il obtient une reconnaissance internationale en devenant le peintre de la Californie. Toujours en mouvement, il ne cesse de se renouveler, d'interroger les lois de la perspective et d'explorer toutes les techniques que l'époque met à sa disposition. Rien n'entame son désir de liberté et sa joie d'être au monde : ni les chagrins amoureux, ni les deuils nombreux de ses amis disparus du cancer ou du sida, ni les conflits avec les milieux de l'art, ni la surdité précoce, facteur de solitude.
Catherine Cusset retrace ici avec empathie la vie du grand artiste contemporain et son parcours, depuis l'excitation des années 60 aux piscines turquoise et aux corps resplendissants, jusqu'aux tremblements sombres de l'après 11-Septembre, période du déclin physique et des drames familiaux. Ce livre émouvant, à mi-chemin entre roman et biographie, dépeint avec une intelligence formidable, toute en finesse et en simplicité, le processus de la création artistique.
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Le prince foudroyé : La vie de Nicolas de Staël
Laurent Greilsamer
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche References
- 24 Juin 2009
- 9782253084648
Son unique obsession était la peinture : elle était son souffle, son sang.
Quand Nicolas de Staël (1914-1955) se donna la mort, à quarante et un ans, il laissait plus de mille tableaux, autant de dessins, et l'énigme d'une vie menée au galop. Insolent et généreux, Staël savait masquer sous le rire les failles d'une enfance brisée par la révolution russe de 1917 et les rigueurs d'un exil polonais.
La reconnaissance arriva des États-Unis, alors qu'il avait trente-neuf ans. Trop tôt ou trop tard : il s'était déjà réfugié en Provence, écrasé de gloire, fraternisant avec René Char, brûlant sa vie. Sa morale tenait en quelques mots : « Il faut travailler beaucoup, une tonne de passion et cent grammes de patience. » Voici la chevauchée de ce prince foudroyé. -
Le roman de la vie de Suzanne Valadon
Modèle de Renoir, muse de Degas, égérie de Satie et grand amour de Toulouse- Lautrec, Suzanne Valadon (1865-1938) a d'abord été écuyère de cirque avant de devenir modèle pour les plus grands. Femme libre et farouchement indépendante, elle se lance elle-même dans la peinture et devient la première femme admise à la Société Nationale de Beaux-Arts. Elle est la mère de Maurice Utrillo. Le roman la cueille à la fin de sa carrière, bien après la brouille avec son fils. Entre l'absinthe, le tabac, un jeune amant qui la couve (Gazi le Tatar, de trente-cinq ans son cadet), Francis Carco qui veut écrire sa biographie et l'efflorescence trouble de ses souvenirs, Suzanne se raconte. Entre vérité et légende, l'histoire d'une femme libre à en mourir. Les mille vies de Suzanne l'insoumise. -
« Ce que j'ai le mieux connu de lui, c'est son silence », écrit Francesca Pollock plus de trente ans après la mort de son père, l'artiste peintre Charles Pollock, frère aîné de Jackson, dont l'oeuvre s'étend sur près d'un siècle.
Dans ce récit intime, l'autrice cherche à percer le mystère de cet homme, disparu en 1988, dont il lui faudra, telle une archéologue, exhumer puis éclairer une à une les oeuvres pour pouvoir entamer un dialogue fécond. Ce travail patient, passionnément accompli durant quelque vingt ans, lui a permis de mettre au jour l'immense talent et la profonde humanité d'un être dévoré par un mythe. -
La plus grande biographie jamais écrite sur Salvador Dalí, à la hauteur d'un maître aussi essentiel à l'histoire du surréalisme qu'à celle de l'art moderne, enfin traduite en France.
Dans La Vie effrénée de Salvador Dalí, Ian Gibson offre un récit ultra documenté, des premières années de la vie du peintre jusqu'à ses ultimes obsessions. Une biographie grandiose, écrite dans un style clair et enlevé, magnifié par l'humour caractéristique de son auteur. Ce texte définitif - richement illustré par une centaine de photographies d'archives et de tableaux - séduira quiconque s'est déjà arrêté devant une oeuvre de l'autoproclamé " authentique génie des temps modernes ".
Fruit de dix ans de recherches, le corps de ce livre-enquête repose sur une collaboration étroite et suivie avec l'entourage proche de Dalí ainsi que sur un ultime entretien décisif avec l'artiste. Gibson a littéralement marché dans les pas de ce peintre excentrique, de la Catalogne à New York en passant par Paris. De ce voyage émerge un texte regorgeant de détails que seule l'expérience peut offrir : une immersion dans l'univers étrange de Dalí.
Le mot de l'éditeur : " Je n'ai jamais utilisé l'expression trop rebattue d'"événement éditorial'. Néanmoins, comment pourrais-je qualifier différemment ce livre, ses deux millions de signes, ses presque mille pages, son auteur multirécompensé, sa centaine d'illustrations, nos deux années et demie de travail éditorial, oui, comment ne pas qualifier d'"événement' cet hommage total à un génie célèbre et méconnu : Salvador Dalí ? Dalí est trop souvent réduit à une marque, à un symbole, à un visage, autrement dit à un artiste recyclé et monétisé par une pop culture trop éloignée des Arts. Dalí, son oeuvre, sa vie surréaliste et scandaleuse, son défi permanent aux conventions morales et sociales méritent d'être sorti du piège tendu par lui-même : son automystification. En quoi ce livre non seulement perpétue Dalí, mais le fait renaître. -
Lorsque Frida annonce son intention d'épouser Diego Rivera, son père a ce commentaire acide : «ce seront les noces d'un éléphant et d'une colombe». Tout le monde reçoit avec scepticisme la nouvelle du mariage de cette fille turbulente mais de santé fragile avec le «génie» des muralistes mexicains, qui a le double de son âge, le triple de son poids, une réputation d'«ogre» et de séducteur, ce communiste athée qui ose peindre à la gloire des Indiens des fresques où il incite les ouvriers à prendre machettes et fusils pour jeter à bas la trinité démoniaque du Mexique - le prêtre, le bourgeois, l'homme de loi. Diego et Frida raconte l'histoire d'un couple hors du commun. Histoire de leur rencontre, le passé chargé de Diego et l'expérience de la douleur et de la solitude pour Frida. Leur foi dans la révolution, leur rencontre avec Trotski et Breton, l'aventure américaine et la surprenante fascination exercée par Henry Ford. Leur rôle enfin dans le renouvellement du monde de l'art. Étrange histoire d'amour, qui se construit et s'exprime par la peinture, tandis que Diego et Frida poursuivent une oeuvre à la fois dissemblable et complémentaire. L'art et la révolution sont les seuls points communs de ces deux êtres qui ont exploré toutes les formes de la déraison. Frida est, pour Diego, cette femme douée de magie entrevue chez sa nourrice indienne et, pour Frida, Diego est l'enfant tout-puissant que son ventre n'a pas pu porter. Ils forment donc un couple indestructible, mythique, aussi parfait et contradictoire que la dualité mexicaine originelle, Ometecuhtli et Omecihuatl.
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Né Marcus Rotkovitch à Dvinsk dans l'Empire russe, Mark Rothko (1903-1970) émigre à l'âge de dix ans aux États-Unis. Il emporte avec lui son éducation talmudique ainsi que les souvenirs des pogroms et des persécutions de son enfance. Mais l'expérience du déracinement ou les stigmatisations contre lesquelles il dut naviguer dans son pays d'accueil deviennent les moteurs de la subversion esthétique portée dans ses tableaux : dès 1950, il est célébré comme un pionnier de l'abstraction. Mais l'artiste poursuit sa recherche : la Rothko Chapel, inaugurée en 1971 à Houston (Texas) et conçue comme lieu de méditation en prise sur les débats politiques de son temps, reste sans doute son oeuvre la plus aboutie. En nouant des alliances créatives avec artistes, mécènes et commissaires ayant l'immigration en partage, Rothko creuse un sillon cosmopolite dans les États-Unis des sixties aux prises avec leurs propres démons. Annie Cohen-Solal nous donne à voir ici toutes les facettes de cet artiste majeur du XX? siècle qui fut aussi un intellectuel engagé, passionné par la transmission, et dont la dimension spirituelle reste ancrée dans la richesse de sa propre histoire.
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Le designer qui opère la fusion entre l'art traditionnel japonais et les concepts de la modernité.
La bibliothèque de l'Amateur présente en 168 pages et une soixantaine de photos le parcours et la démarche de ces créateurs qui ont chacun, à leur manière, marqué l'histoire de l'évolution des styles.
Dans ce troisième opus, la bibliothèque de l'amateur présente l'essentiel d'une figure les plus influentes de design moderne : Isamu Noguchi.
Isamu Noguchi (1904-1988) est un sculpteur et designer américano japonais, né à Los Angeles, d'une mère américaine et d'un père japonais.
Son oeuvre comprend des sculptures, des meubles, des lampes, des jardins publics, et des décors monumentaux pour des productions théâtrales. Noguchi a cherché à fusionner les ormes
artistiques traditionnelles et modernes, incorporant des éléments de l'art japonais dans son travail tout en adoptant des techniques contemporaines. Parmi ses oeuvres les plus célèbres, on trouve la « table Noguchi », une table basse en bois et en verre ou encore les lampes en papier Akari. Isamu Noguchi a laissé un impact significatif sur le monde de l'art et du design, et son travail est exposé dans des musées du monde entier. -
Marcel Duchamp : La magie de l'art
Pascal Rousseau
- Gallimard
- Art Et Artistes
- 31 Octobre 2024
- 9782073057518
Figure incontournable de l'avant-garde du XX? siècle, connu pour le geste iconoclaste du ready-made, Marcel Duchamp a trop vite été lu et interprété comme un artiste de la fin de l'art. Duchamp serait celui qui voulait, selon ses propres mots, «liquider complètement l'art» ou «tourner l'art en dérision». Mais, à le suivre dans ses oeuvres et ses déclarations, on découvre assez vite une autre facette, celle d'un artiste qui, tout en affirmant vouloir ne plus produire d'oeuvres, repense la fonction de l'art à partir de nombreux emprunts à une culture fin-de-siècle croisant anarchisme et symbolisme. S'appuyant pour partie sur les propos de Duchamp lors d'une fameuse conférence de 1957 consacrée au «processus créatif», cet ouvrage examine le poids et la fonction de cet héritage dans lequel Duchamp puise non seulement des modèles (médium, esthète, thaumaturge), mais un esprit de transgression qui annonçait, avant l'heure, une refonte radicale des notions d'auteur et de performance artistique, à grande distance de la démystification de l'art annoncée.
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«Je vais tenter de comprendre comment est né l'ogre Picasso. Ce Minotaure qui dévore ses proies, ses amours comme la peinture. Celui qui occupe tout le temps, partout, toute la place, toutes les places.»Universellement adulé, Picasso éblouit de son génie tant les artistes qu'il côtoie que ses proches, ses amis ou les femmes de sa vie. Mais cette emprise irrésistible est tout aussi dévastatrice. Du tremblement de terre de 1884 où le petit Pablo assiste pétrifié à la naissance de sa soeur jusqu'à ses dernières années où il fait figure de demi-dieu, Sophie Chauveau dresse un portrait stupéfiant des deux visages de Picasso. Un monstre consacré qui s'enfonce résolument dans un labyrinthe dont il a façonné les parois, créant sans répit une oeuvre titanesque qui semble ne jamais devoir s'achever.
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Cette épopée contemporaine retrace le parcours d'étoile filante de Jean-Michel Basquiat, l'un des plus grands peintres du XXe siècle, dans le New York artistique des années 1980. Une fiction biographique ardente et poétique.