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El Viso
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Historienne de l'art de réputation internationale, Lydia Harambourg est la plus grande spécialiste actuelle de la seconde École de Paris. Elle a écrit de très nombreux ouvrages sur la peinture des XIXe et XXe siècles, consacrant des monographies à des artistes aussi divers et importants que Bernard Buffet, Olivier Debré, Georges Mathieu ou Geneviève Asse, parmi bien d'autres. Lydia Harambourg est également commissaire d'expositions.
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Jean Bertholle, l'un des plus importants peintres de l'École de Paris. Son oeuvre, marquée par l'influence de ses contemporains, mais aussi par Bruegel et Bosch, révèle un mysticisme étrange, parfois inquiétant, mais qui tend toujours vers la lumière. Cet ouvrage constitue la première monographie complète de son oeuvre., supervisée par son fils Jean-Marie Bertholle.
Jean Bertholle (1909-1996), de la génération des jeunes artistes de l'École de Paris, fut notamment l'ami très proche d'Alfred Manessier, Zoran Music, Estève, Jean Bazaine, Jean Le Moal, Roger Bissière comme des sculpteurs Étienne Martin ou François Stahly.
Bertholle s'installe à Paris en 1933. Il a observé le fauvisme, le cubisme, le surréalisme, tout en étant déjà très inspiré par l'étrangeté et le symbolisme de certains maîtres du Moyen-Âge. Il dira des peintures de Jérôme Bosch qu'elles l'ont guidé vers une peinture insolite, où la folie fait irruption dans le quotidien et côtoie les rêves les plus innocents. Peintre inspiré, empreint de spiritualité, il oscillera souvent entre des objets incarnés et imaginés, entre abstraction et figuration, à l'instar de cette tension fondamentale qui hante la spiritualité chrétienne depuis ses origines, celle du corps et de l'esprit.
Cet ouvrage dévoile pour la première fois un panorama complet de la carrière artistique de Jean Bertholle, non seulement ses peintures mais aussi des vitraux, des tapisseries, des dessins, des mosaïques. Il permet au lecteur de partager cette véritable quête mystique qui anima l'artiste. -
Georges Folmer, avec constance et acharnement, abandonne toute trace de figuration pour devenir l'un des maîtres de l'abstraction géométrique des années 1950-1960. La grande historienne de l'art Lydia Harambourg, passionnée par l'oeuvre de Folmer, revient sur ce cheminement qui a marqué l'histoire de l'art du XXe siècle.
« En art, il n'y a pas de hasard, tout est réflexion,tout est démarche pensée. » Cette affirmation de Georges Folmer (1895-1977) résume à merveille la ligne de conduite qu'il n'aura cessé de suivre, avec constance, rigueur et acharnement, pour s'extraire de toute figuration et devenir l'un des maîtres de l'abstraction géométrique, qui s'épanouit en France dans les années 1950-1960. Peintre et dessinateur, mais aussi sculpteur, créateur d'affiches, de meuble, d'objets d'art décoratif, Folmer explore tous les supports.
S'imprégnant des grands courants de l'abstraction - le cubisme et le néoplasticisme en particulier -, trouvant aussi l'inspiration dans la poésie, la musique, les mathématiques, il élabore peu à peu un nouveau langage plastique, une forme d'expression « non figurative et non objective ».
De Nancy à Paris, Lydia Harambourg retrace le parcours riche et complexe de Folmer, à la conquête de l'abstraction la plus pure.