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Marie-Blanche de Polignac : La dernière égérie
David Gaillardon
- Tallandier
- Libre A Elles
- 29 Août 2024
- 9791021061859
Fille unique et adorée de Jeanne Lanvin, Marie-Blanche reçoit une éducation d'élite. Soucieuse qu'elle ne dépende pas des hommes, la grande couturière entend faire de sa fille une musicienne à même de vivre de son art. Pianiste très tôt remarquée, cantatrice à la voix de soprano angélique, Marie-Blanche est également d'une grande beauté. Habillée par Lanvin, elle sera considérée comme la femme la plus élégante de Paris.
Soucieuse d'échapper à la férule d'une mère possessive, elle épouse, en pleine Première Guerre mondiale, René Jacquemaire-Clemenceau, le petit-fils du Tigre. Le tourbillon des Années folles aura raison de ce mariage. Marie-Blanche rencontre le comte Jean de Polignac, archétype du « prince charmant ». Le coup de foudre est réciproque, le couple devient l'un des plus en vue de Paris.
Dans son salon de la rue Barbet-de-Jouy, elle prend l'habitude de recevoir les artistes et les écrivains les plus prometteurs, comme Jean Cocteau, Francis Poulenc, Paul Morand, Jean Giraudoux ou Christian Bérard. Chacun lui soumet partition ou manuscrit, sachant bien qu'elle a l'oreille absolue et le goût sûr. Travailleuse acharnée, elle rejoint l'ensemble vocal de Nadia Boulanger avec lequel elle est internationalement acclamée.
D'une tout autre façon que sa tante Winnie, princesse de Polignac, Marie-Blanche est une égérie qui a joué un rôle majeur dans la création musicale et littéraire du premier XXe siècle. À l'aide de très nombreux archives et témoignages, David Gaillardon propose ici la première biographie de Marie-Blanche de Polignac, muse adulée du Tout-Paris de l'entre-deux-guerres. -
Le marché de l'art sous l'Occupation, 1940-1944
Emmanuelle Polack
- Tallandier
- Texto
- 20 Août 2021
- 9791021049840
Sous l'Occupation, le marché de l'art a été florissant. Une semaine après l'entrée des troupes allemandes dans Paris commence la saisie des oeuvres appartenant aux familles juives.
Sous la plume d'Emmanuelle Polack se déploie une galerie de protagonistes - marchands, commissaires-priseurs, antiquaires, experts, courtiers, acheteurs, conservateurs. On entre dans le lieu de leurs activités - appartements, galeries, salles de ventes aux enchères, palaces, banques.
Une faune d'intermédiaires peu scrupuleux profite de la confiscation des oeuvres. On découvre le destin tragique de galeristes juifs victimes de l'« aryanisation » du monde de l'art. Après la guerre, peu de sanctions seront prises. Aujourd'hui, de nombreuses oeuvres n'ont toujours pas été restituées. Elles sont les témoins silencieux de l'Histoire.
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Marie-Laure de Noailles : la vicomtesse du bizarre
Laurence Benaïm
- Tallandier
- Texto
- 2 Février 2023
- 9791021055742
Descendante du sulfureux marquis de Sade, protectrice des artistes surréalistes et « Lolita » de Cocteau, Marie Laure de Noailles (1902-1970) a vécu un destin exceptionnel. Laurence Benaïm rend hommage à cette inclassable vicomtesse du bizarre. Née en 1902, issue d'une dynastie de banquiers allemands et de l'aristocratie française, l'extravagante Marie Laure résume les contradictions du siècle. Étrange et iconoclaste, étincelante et généreuse, elle fut à la fois l'enfant qui déchira les lettres que Proust envoyait à sa grand-mère et l'épouse de Charles de Noailles, avec lequel elle confia à Robert Mallet-Stevens la construction d'une villa cubiste à Hyères et à Jean-Michel Frank la décoration de son salon parisien. Cette amie de René Crevel, Christian Bérard, Louis Aragon et Kurt Weill fut aussi la mécène de L'Âge d'or, le film de Buñuel qui fit scandale. Figure incontestée de la « café society », elle fut de bien des querelles artistiques et endura les blessures d'amour jusqu'à sa mort en 1970.
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Peggy Guggenheim : le choc de la modernité
Francine Prose
- Tallandier
- Texto
- 2 Septembre 2021
- 9791021030831
Héritière d'une richissime famille juive américaine, Peggy Guggenheim (1898-1979) a rassemblé une des plus belles collections au monde d'art moderne.
Excentrique, anticonformiste, libertine, Peggy Guggenheim éprouve un goût effréné pour l'art et les artistes. Après-guerre, sur les conseils d'André Breton, elle expose à Londres Kandinsky, Calder ou Brancusi. Venue à Paris, elle achète un tableau par jour, aide Giacometti et Picasso, puis elle part à New York où elle épouse Max Ernst. En 1942, sa galerie Art of this Century révèle au public les surréalistes européens et la jeune avant-garde américaine - Jackson Pollock, Mark Rothko. En 1949, installée à Venise, au bord du Grand Canal, dans un palais du XVIIIe siècle, elle expose une somptueuse collection que le monde entier admire encore aujourd'hui.