Fuyant l’Irlande, où il est né en 1799, Cashel Greville Ross s’enrôle dans l’armée. Ainsi débute un parcours tumultueux, semé d’épisodes glorieux et de revers de fortune, dans les pas de l’Histoire. Blessé et décoré à la bataille de Waterloo puis témoin des atrocités de l’armée anglaise aux Indes, il arpente la France et l’Italie, où il se lie d’amitié avec Byron et Shelley avant de tomber éperdument amoureux de la mystérieuse Raffaella. Mais le goût de l’aventure l’emporte inexorablement chez ce romantique impétueux. Célébré à Londres pour ses récits de voyage, floué par son éditeur, emprisonné un temps pour dettes, il bondit allègrement d’un continent à l’autre, et se réinvente tour à tour en fermier d’Amérique, explorateur à la recherche des sources du Nil ou encore diplomate à Trieste.
Avec une jubilation contagieuse et un souffle irrésistible, William Boyd nous entraîne dans la chevauchée débridée d’un personnage follement attachant, et nous enchante à la manière des grands romanciers anglais du XIXe siècle.
Traduit de l’anglais par Isabelle Perrin
«Un récit endiablé et haletant,une nouvelle preuve de l’exceptionnelle capacité d’invention de Boyd. » Financial Times
Né à Accra (Ghana) en 1952, William Boyd est l’auteur de dix-sept romans abondamment récompensés, de plusieurs recueils de nouvelles, essais et pièces de théâtre. Il est également scénariste et réalisateur. Il partage son temps entre Londres et la Dordogne.
Dans la station balnéaire de Brighton, indifférents au tumulte du monde en cet été 1968, trois personnages sont réunis pour les besoins d'un film dans l'esprit des « Swingin' Sixties ». Tous ont une double vie. Talbot Kydd, producteur chevronné, affronte les embûches du tournage (réécritures du scénario, erreurs de casting, défection de l'actrice principale) et se demande comment faire son coming out. Anny Viklund, jeune beauté américaine à la vie amoureuse chaotique voit réapparaître son ex-mari, terroriste en cavale, et suscite l'intérêt de la CIA. Quant à l'épouse délaissée du metteur en scène, Elfrida Wing, autrefois saluée comme « la nouvelle Virginia Woolf » avec son premier roman, elle combat sa panne d'écrivain à grand renfort de gin tonic.
À travers ces trois êtres désemparés et attachants, Boyd nous entraîne dans les coulisses de la duplicité et de la simulation, là où se trame le scénario de nos vies secrètes au détriment des apparences. Il nous livre un récit tendre et jubilatoire, qui restitue avec brio l'esprit d'une époque.
Traduit de l'anglais par Isabelle Perrin
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la très jeune Amory Clay se voit offrir par son oncle Greville un appareil photo et quelques conseils rudimentaires pour s'en servir. Elle ignore alors que c'est le déclencheur d'une passion qui façonnera irrévocablement sa vie future.
Un bref apprentissage dans un studio et des portraits de la bonne société laissent Amory sur sa faim. Sa quête de vie, d'amour et d'expression artistique l'emporte bientôt dans un parcours audacieux et trépidant, du Berlin interlope des années vingt au New York des années trente, de Londres secoué par les émeutes des Chemises noires à la France occupée et au théâtre des opérations militaires, où elle devient l'une des premières femmes photoreporters de guerre.
Sa soif d'expériences entraîne Amory vers d'autres conflits, des amants, un mari, des enfants, tandis qu'elle continue à poursuivre ses rêves, à combattre ses démons.
À travers le destin singulier et l'objectif téméraire d'une femme indépendante et généreuse, William Boyd nous promène au gré des événements les plus marquants de l'histoire contemporaine.
Une ode magnifique à la liberté des femmes !
William Boyd, né à Accra (Ghana) en 1952, a étudié à Glasgow, Nice et Oxford, où il a également enseigné la littérature. Auteur réputé de fiction, d'essais et de théâtre, il est également scénariste et réalisateur. Avec Susan, sa femme, il partage son temps entre Londres et la Dordogne.
Isabelle Perrin, que tout destinait à une sage carrière universitaire, contracte le virus de la traduction littéraire auprès de sa mère Mimi. Les incurables duettistes cosigneront plus de trente traductions, dont tous les romans de John le Carré depuis La Maison Russie.
Un don juan patenté s'impose la chasteté mais compense en collectionnant les baisers volés ; un kleptomane retrace son parcours de vie à travers les objets qu'il a dérobés ; un couple séparé se retrouve par hasard et remonte les cinq ans de sa relation, en partant de la rupture banale pour revenir au coup de foudre initial ; une jeune femme qui accumule les échecs professionnels et amoureux réussit à toujours avancer en faisant du surplace ; un acteur naïf voit sa vraie vie se transformer en un cauchemardesque thriller de série B.
Tous ces chemins que nous n'avons pas pris nous donne à voir ces rencontres fortuites qui font affleurer le passé à la surface de nos émotions, ces décisions impulsives qui changent irrévocablement le cours d'une vie, ces hésitations et renoncements qui compliquent tout.
Des nouvelles pleines d'humour, de sensibilité et de surprises qui mettent en valeur une fois de plus le regard pénétrant, malicieux et bienveillant de William Boyd et son talent unique de conteur.
William Boyd est né à Accra (Ghana) en 1952 et a étudié à Glasgow, Nice et Oxford, où il a également enseigné la littérature. Auteur réputé de fiction, d'essais et de théâtre, il est aussi scénariste et réalisateur. Il a repris en 2013 le flambeau de la saga " James Bond " créée par Ian Fleming.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Isabelle Perrin
Isabelle Perrin, que tout destinait à une sage carrière universitaire, contracte le virus de la traduction littéraire auprès de sa mère Mimi. Les incurables duettistes cosigneront plus de trente traductions, dont tous les romans de John le Carré depuis La Maison Russie.
En cette fin d'été 1913, le jeune comédien anglais Lysander Rief est à Vienne pour tenter de résoudre, grâce à cette nouvelle science des âmes qu'est la psychanalyse, un problème d'ordre intime. Dans le cabinet de son médecin, il croise une jeune femme hystérique d'une étrange beauté qui lui prouvera très vite qu'il est guéri, avant de l'entraîner dans une histoire invraisemblable dont il ne sortira qu'en fuyant le pays grâce à deux diplomates britanniques, et ce au prix d'un marché peu banal. Dès lors, Lysander, espion malgré lui, sera contraint de jouer sur le théâtre des opérations d'une Europe en guerre les grands rôles d'une série de tragi-comédies. Sa mission : découvrir un code secret, dont dépend la sécurité des Alliés, et le traître qui en est l'auteur. Sexe, scandale, mensonges ou vérités multiples aux frontières élastiques, chaque jour et chaque nuit apportent leur tombereau d'énigmes et de soupçons. L'aube finira-t-elle par se lever sur ce monde de l'ombre, et par dissiper enfin les doutes que sème avec une délectation sournoise chez le lecteur fasciné l'auteur de cet étonnant roman du clair-obscur ?
William Boyd, né à Accra (Ghana) en 1952, a étudié à Glasgow, Nice et Oxford, où il a également enseigné la littérature. Il est l'auteur d'une dizaine de romans, de recueils de nouvelles, récits et essais. Il vit avec son épouse entre Londres et la Dordogne.
Traduit de l'anglais par Christiane Besse
Christiane Besse, traductrice de William Boyd et d'Amitav Ghosh depuis leur premier roman et, entre autres, de Maya Angelou, Donald Barthelme et Shashi Tharoor, est également éditrice de littérature étrangère.
1969. Espion chevronné, membre surdoué des services secrets de Sa Majesté, James Bond célèbre ses quarante-cinq ans avec une mission peu ordinaire : mettre un terme à la guerre civile qui déchire le Zanzarim, petit pays d'Afrique occidentale. Aidé par la ravissante Grâce mais piégé par les forces rebelles, il est grièvement blessé. Dès lors, il ignore les ordres de M, son énigmatique patron. Poussé par un désir téméraire de vengeance, il s'engage en solitaire dans une folle aventure, qui l'emmène à Washington. Il y découvre un réseau d'intrigues géopolitiques et devient le témoin d'autres atrocités.
007 tient sa revanche. Mais aura-t-il vraiment raison de son ennemi, l'homme aux deux visages ?
William Boyd, né à Accra (Ghana) en 1952, a étudié à Glasgow, Nice et Oxford, où il a également enseigné la littérature. Il est l'auteur de cinq recueils de nouvelles, récits ou essais, et de douze autres romans abondamment couronnés. Avec sa femme, il partage son temps entre la Dordogne et Chelsea, à deux pas de l'adresse londonienne de James Bond.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Christiane Besse
" Un triomphe ! Bond est de retour. " The Observer
" Il faut bien du courage pour endosser l'habit de Ian Fleming. William Boyd s'en tire à merveille. " The Independant
" Une brillante imitation, qui surpasse parfois l'original ! " Robert McCrum
" Le suspense nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne. Mission accomplie ! " Financial Times
1894. Accordeur surdoué à l'oreille absolue, le jeune Brodie Moncur, employé d'un vénérable fabricant de pianos à Édimbourg, accepte avec joie un poste important dans la filiale parisienne, fuyant ainsi l'ennui de la province et la hargne de son pasteur de père. Mais sa rencontre avec John Kilbarron, le " Liszt irlandais ", et la maîtresse de ce dernier, la soprano russe Lika Blum, dont il tombe fou amoureux, va changer inéluctablement le cours de son existence. Devenu indispensable au pianiste, il le suit de Paris à Saint-Pétersbourg, où sa liaison clandestine avec Lika est éventée par Malachi, le frère maléfique de Kilbarron.
Dès lors convaincu d'être traqué, Brodie ne cessera d'errer et de courir d'un bout à l'autre de l'Europe – Nice, Genève, Trieste ou encore Vienne – avant de s'exiler dans les îles Andaman, au large des côtes indiennes, où se scellera son destin.
Dans ce livre foisonnant et romantique en diable, le maestro William Boyd mêle la passion, la musique, l'Histoire à l'aube des bouleversements du XXe siècle, et entraîne le lecteur dans les coulisses fascinantes des acteurs méconnus et géniaux du monde de la musique.
William Boyd, né à Accra, au Ghana, en 1952, est l'auteur de quinze romans abondamment primés, de plusieurs recueils de nouvelles, essais et pièces de théâtre. Il est également scénariste et réalisateur de cinéma. Il partage son temps avec sa femme Susan, entre Londres et la Dordogne.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Isabelle Perrin
Tout au long de sa carrière, David Hockney s'est intéressé aux nouvelles technologies et il a exploré différentes façons de faire de l'art, en commençant par son iPhone en 2007 avant d'adopter l'iPad et le stylet en 2010. En pleine pandémie mondiale, il a documenté l'arrivée du printemps, créant 116 nouvelles oeuvres qui font l'éloge du monde naturel. La Royal Academy expose ce nouveau corpus «peint» sur l'iPad puis imprimé sur papier, avec Hockney supervisant tous les aspects de la production.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.