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« Contre l'aveuglement, pour la connaissance, si le XVIIIème siècle a eu les Encyclopédistes, le XXème a les surréalistes qui foncent droit sur ce que la vie leur oppose d'obscurité, d'obscurantisme. » « Grâce au surréalisme, il n'y a plus de cloisons étanches entre les choses et leurs reflets dans l'homme, les idées ; plus de cloisons étanches entre le monde extérieur et le monde intérieur. Un pont de mouvantes images fait la navette du sujet à l'objet, permet au premier de transformer le second et vice versa. »
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Monsieur Couteau, Mademoiselle Fourchette
René Crevel, Max Ernst
- Prairial
- 26 Novembre 2021
- 9791093699233
Attention, ce livre n'a rien à voir avec la série enfantine des Monsieur Madame : ici pas de petits personnages colorés et souriants, mais des formes spectrales que Max Ernst (avec l'aide de Man Ray) fait littéralement surgir du noir par frottage sur papier photographique. Pourtant il s'agit bien d'une histoire d'enfant, mais d'une enfance que René Crevel décrit comme étouffée par les peurs et les conventions des adultes, où la venue d'une grande cousine amène une petite fille à se poser des questions aussi graves que Qu'est-ce que la mort? Qu'est-ce qu'une putain?. Publié à 250 exemplaires et en anglais en 1931, ce trésor caché du surréalisme n'avait jusqu'ici jamais connu d'édition courante.
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Comment ne point appeler miracle, Paul Klee, cette excursion au plus secret des mers d'où vous êtes revenu, avec, dans le creux des paumes, un trésor de micas, de comètes de cristaux, une moisson d'hallucinants varechs et le reflet des villes englouties.
Ces pages empreintes d'une cosmologie rêveuse sont les plus belles que l'on ait écrites sur l'oeuvre de Paul Klee, situant le peintre à l'opposé des mastodontes avides de gigantisme, libre de tout vertige.
Pour René Crevel, poète surréaliste et amoureux des métaphores filées, Klee et son paradis lilliputien sont le miracle de leur siècle, «un musée complet du rêve, le seul musée sans poussière», et c'est avec un lyrisme, non dénué de fantaisie, qu'il lui rend hommage.