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Laurent Greilsamer
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Le prince foudroyé : La vie de Nicolas de Staël
Laurent Greilsamer
- Le Livre de Poche
- Le Livre De Poche References
- 24 Juin 2009
- 9782253084648
Son unique obsession était la peinture : elle était son souffle, son sang.
Quand Nicolas de Staël (1914-1955) se donna la mort, à quarante et un ans, il laissait plus de mille tableaux, autant de dessins, et l'énigme d'une vie menée au galop. Insolent et généreux, Staël savait masquer sous le rire les failles d'une enfance brisée par la révolution russe de 1917 et les rigueurs d'un exil polonais.
La reconnaissance arriva des États-Unis, alors qu'il avait trente-neuf ans. Trop tôt ou trop tard : il s'était déjà réfugié en Provence, écrasé de gloire, fraternisant avec René Char, brûlant sa vie. Sa morale tenait en quelques mots : « Il faut travailler beaucoup, une tonne de passion et cent grammes de patience. » Voici la chevauchée de ce prince foudroyé. -
L'injustice a un nom : Alfred Dreyfus. Pour en prendre la mesure, il faut revivre l'ascension de ce jeune juif alsacien, entré à Polytechnique, cavalier d'exception promu capitaine dans l'armée française. Remarqué par le chef des armées pour la qualité de sa mémoire et son sens de l'analyse, il était promis aux plus hautes fonctions au ministère de la Guerre. A-t-il été victime d'une rivalité, de l'antisémitisme ou encore d'un traquenard sur fond d'espionnite ? Il est en tout cas brutalement accusé à tort, en 1894, d'avoir transmis des documents à une puissance étrangère.
Jugé à huis clos, condamné, déporté sur l'île du Diable, affamé, il est finalement libéré au bout de quatre ans et quatre mois. Est-ce tout ? Non. Il sera à nouveau jugé, condamné, réhabilité mais barré au sein de l'armée et, finalement, humilié par la cour d'assises de la Seine en 1908... Un paria pour toujours.
Cette biographie retrace comme jamais la vision de Dreyfus : sa vie comme il l'a vécue. Un récit qui tient du roman d'espionnage, de la tragédie et d'une fable annonciatrice des orages du XXe siècle. -
Le monde selon Picasso ; pensées, fulgurances et traits d'esprits
Laurent Greilsamer
- Tallandier
- 5 Novembre 2020
- 9791021039469
Des centaines de livres ont été écrits sur Picasso. Mais rares sont ceux qui lui donnent la parole. Ici, c'est la voix de Picasso que l'on entend parler librement de politique, des femmes, du monde de l'art, d'argent, de la vie. Cet immense artiste est aussi - mais qui peut en douter - un intellectuel, à tout le moins un homme hors du commun, qui aime discuter, se confronter et affirmer ses convictions. On découvre qu'il manie redoutablement la formule assassine, le trait d'humour, la maxime et l'historiette. On savoure les propos tenus par Picasso à Braque ou Matisse, à ses innombrables amis poètes comme Cocteau, Éluard, Prévert, et, plus rarement, à des journalistes. Les souvenirs et confidences rapportés par sa compagne Françoise Gilot, par son ami le photographe Brassaï, par son principal marchand Daniel-Henry Kahnweiler, par sa camarade Hélène Parmelin et par bien d'autres tissent un livre éclairant et surprenant.Sous la plume lumineuse de Laurent Greilsamer se dessine une face méconnue de l'artiste. Le monde de Picasso respire sur les cimaises des musées du monde entier, mais c'est aussi un monde de mots à lire de toute urgence.
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Fromanger ; de toutes les couleurs
Laurent Greilsamer
- Gallimard
- Temoins De L'art
- 3 Mai 2018
- 9782072744204
Qu'est-ce que peindre? Qu'est-ce que voir? Qu'est-ce qui fait qu'un regard est unique? Gérard Fromanger réfléchit à haute voix sur son art et parle de la naissance de ses tableaux. Vif et percutant, il raconte aussi la face cachée de la vie de peintre. Auteur d'une oeuvre parmi les plus sensibles aux mutations sociales et esthétiques de la deuxième moitié du XX? siècle, c'est tout un pan de l'histoire artistique qui est révélé avec humour et vivacité. Dans ce livre de conversations avec Laurent Greilsamer, entrepris après la rétrospective de 2016 au Centre Pompidou, on découvre sa jeunesse, ses années de formation à Montparnasse, son compagnonnage avec Jacques Prévert, César et Giacometti, ses ruptures avec le marché de l'art, ses amitiés avec les philosophes Michel Foucault, Gilles Deleuze, Félix Guattari et Michel Onfray qui ont commenté quelques-unes de ses plus fortes séries. Cofondateur de l'Atelier populaire des Beaux-Arts de Paris en Mai 68, il évoque aussi son besoin d'engagement, ses indignations, sa passion pour la foule, thème central dans sa peinture. Sans compter son besoin cyclique de se réfugier dans la solitude de la campagne siennoise où se trouve son atelier. Un témoignage capital sur la vie d'artiste aujourd'hui.