Bienvenue chez A.S.K, l'agence artistique qui gère l'un des plus beaux portefeuilles d'acteurs sur la place de Paris, moyennant dix pour cent de leurs cachets. Mathias l'ambitieux, Andréa, la flamboyante femme d'affaires, Arlette, la doyenne, Gabriel, le coeur d'artichaut jonglent chaque jour avec des situations délicates et sont prêts à tout pour propulser leurs stars sous les projecteurs !
Pour la première fois, l'agence vous ouvre ses portes : découvrez les coulisses de la série déjà culte et ses secrets !
Que s'est-il réellement passé entre Mathias et la mère de Camille ? Pourquoi Andrea ne veut-elle pas revoir ses parents ? Quelles ont été ses relations avec Hicham au collège ?
Retrouvez le mordant des dialogues, les situations incongrues et hilarantes, mais aussi les coups bas, les coups de coeur et les coups de blues de ses protagonistes. Sans compter les inédits et les révélations...
On considère volontiers le couple franco-allemand comme le pivot de la construction européenne. Et pourtant ce « couple » a connu bien des vicissitudes, comme en témoignent ces textes qui vont de la Chanson de Roland à nos jours. Depuis Montaigne, les voyageurs ont traversé les terres allemandes. Les échanges commerciaux, les guerres ont mis les peuples en contact. Avec De l'Allemagne, Madame de Staël a participé à la mode allemande, mais aussi fait circuler des clichés durables. Après l'époque romantique, s'amorce une période noire que le vingtième siècle ne dément pas : l'Allemagne devient un État, cela ne peut-il se faire qu'aux dépens de la France, du reste de l'Europe ? Alsace-Lorraine, tranchées, Occupation, camps de la mort : la suspicion, la peur et la haine envahissent les relations, sans que disparaisse pour autant l'attirance française pour ce peuple de philosophes, de poètes et de musiciens... Naïveté des Français ? Duplicité des Allemands ? Si l'Allemagne est aujourd'hui une démocratie respectée, la hantise des « vieux démons » n'a pas disparu... Avec ce pays si proche - les Francs étaient après tout un peuple germanique -, le malentendu ne date pas d'hier ! Le choix de textes proposé ici entend donner un aperçu de la manière dont les écrivains français, tantôt ironiques, tantôt enthousiastes, souvent amers, ont vu l'Allemagne. La palette est variée qui va de l'amour à la haine. L'Allemagne décidément fascine, comme une énigme qui reste à déchiffrer.
Hoviv est méchant. Hoviv est cruel. Hoviv est un révolté. Hoviv a horreur des cons. Hoviv déteste les hypocrites et les faux-culs. Hoviv exècre les fanatiques et les bigots. Hoviv vomit les pleutres et les lâches. Hoviv est dégoûté par la politique. Hoviv se méfie de la Gauche. Hoviv se défie de la Droite. Hoviv se rit du Centre. Hoviv a peur des xénophobes et des racistes. Hoviv se gausse des intellos. Hoviv s'amuse des bonnes âmes et de leurs bons sentiments. Hoviv refuse tous les tabous. Hoviv ne respecte rien. C'est pour toutes ces raisons (et pour mille autres encore !) que Hoviv dessine. Et Hoviv dessine comme on crie. Comme on gueule. Comme pour exorciser tous les démons de la bêtise, du racisme, de la lâcheté, de la malhonnêteté ou de l'intolérance. Sans peur de choquer et sans crainte des conséquences.
Une sincérité bien rare en ces temps de frilosité.
Et un talent drôlement féroce !
Médecin, philosophe, successeur de Gaston Bachelard à la tête de l'Institut d'histoire des sciences et techniques de l'université de Paris, Georges Canguilhem est l'un des fondateurs de la tradition épistémologique française. Penseur à la postérité déjà nombreuse, il a tiré de ses études médicales la matière d'une interrogation profonde sur les sciences du vivant qui s'avère d'une extraordinaire actualité.
Ce livre, fruit d'un colloque international, s'emploie pour la première fois à déployer dans toutes ses dimensions, scientifique, philosophique, éthique et politique, la complexité de l'oeuvre de Canguilhem.
Des sages de la Forêt de bambous (Ille siècle) à Sou Tong-P'o (XIe siècle), en cheminant avec Hanchan, Wang Wei, Li Po et tant d'autres maîtres, Patrick Carré et Zéno Bianu restituent, dans une nouvelle traduction, la méditation parfaite des grands poètes classiques de la Chine. Entre méditation et poésie, affirment ceux-ci, nulle différence. Et l'on constatera, à lire cette précieuse anthologie, la fulgurante évidence de cette identité.
Que nous transmet en effet la parole inspirée de ces poètes vagabonds ? Bien plus que des poèmes ou, si l'on préfère, de vrais poèmes. Poèmes-randonnées, poèmes-déclics, instantanés révélateurs qui nous invitent à prendre les sentiers de la "liberté libre" et de la vacuité illuminante.
Un florilège de l'éveil dont la lecture est à la fois un voyage esthétique et un exercice spirituel.
Les Cahiers de l'hermétisme consacrés à « Magie et littérature », contiennent les Actes du Colloque, qui s'est tenu à Bordeaux et a réuni, à l'initiative du Centre de recherches sur l'imaginaire, des chercheurs venus d'horizons divers, soucieux de travailler en collaboration, en définissant des axes de convergence dans leur approche des objets et des phénomènes.
S'il est vrai que la magie implique une "poésie de la nature", on ne voit pas pourquoi la connaissance scientifique l'exclurait. Faut-il considérer qu'en ingérant un savoir ordonné, on perd le sens de l'étonnement ? La précision technique d'un Cardan, d'un Kepler, d'un d'Alembert, d'un Teilhard de Chardin, d'un Hubert Reeves, n'exclut ni le pouvoir lyrique, ni la capacité d'émerveillement. Vercors, prenant le relais d'Edgar Morin, dans un débat qui a illustré, en 1965 déjà, ce sujet qui reste actuel, disait que "la science s'attaque aux vrais et innombrables mystères" qui sont ceux des faits communs.
Un des caractères communs de la théorie et de la pratique magiques, de la conception des hypothèses scientifiques, et de l'élaboration des textes littéraires, consiste dans un usage approprié de la fonction métaphorisante, véritable instrument "créatif", qui perturbe le "dispositif" communément reçu. Ces études nous convient à une prospection des usages de la métaphore, dans un domaine vaste et varié, qui va de la Circé gréco-latine à l'enchanteur médiéval, du jeteur de sorts gascon, à la littérature antillaise et zaïroise, de Shakespeare à Vigny et à Raymond Abellio, de Goethe à Henri Michaux, du discours des gens de la glèbe, à celui des gens de pouvoir.
Claude-Gilbert Dubois et Antoine Faivre
Pierre Benoit a, par sa production riche et foisonnante, magnifiquement illustré les Lettres françaises. Il a été l'un des écrivains les plus en vogue durant près d'un demi-siècle. La très large diffusion de son oeuvre et sa renommée sur les cinq continents en ont fait un pionnier de la littérature francophone.
Si chacun connaît le romancier, auteur d'une quarantaine d'ouvrages dont les plus célèbres (L'Atlantide, Koenigsmark...) ont été publiés à des millions d'exemplaires, bien des aspects de son talent restaient à découvrir, notamment la poésie, les récits de voyage, le grand reportage... Réuni à Masclat, dans le canton de Payrac (Lot), le Colloque international francophone organisé par l'Association des écrivains de langue française a permis de mieux connaître la richesse de l'oeuvre et la personnalité d'un des meilleurs représentants d'une certaine tradition française.
Ce livre, établi sous la direction du professeur Edmond Jouve, de Gilbert Pilleul et de Charles Saint-Prot, publie les Actes de ce Colloque qui a également traité des écrivains qu'a connus Pierre Benoit dans le Quercy où il a passé une partie importante de sa vie.
Préface
Lorsque, après la Première Guerre mondiale, la toute jeune Association des Écrivains combattants décida d'exalter le souvenir des cinq cent soixante hommes de lettres morts pour la France, elle l'accomplit sous la forme d'un double hommage rendu à leur mémoire par le livre et sur le marbre.
Notre Association ne pouvait mieux faire que de reprendre ce geste pour honorer les cent quatre-vingt-dix-sept écrivains morts à la guerre ou en déportation entre 1939 et 1945 : après la très émouvante cérémonie du 2 juillet 1949 où furent inaugurées les plaques funéraires du Panthéon, voici que parait l'Anthologie des Écrivains morts à la guerre de 1939-1945.
Ce double geste de gratitude rendu à nos morts symbolise bien, à mes yeux, le double titre sous lequel nous devons les saluer.
Combattants ou déportés, le marbre des héros est, en effet, la matière qui convient à ceux dont les générations futures continueront à saluer le sacrifice suprême.
N'ont-ils pas, au même titre que le plus modeste, contribué à la libération de leur patrie meurtrie et déchirée, cette patrie qui leur avait enseigné l'idéal de justice et de vérité pour lequel ils sont morts ? Il était bon de rassembler leurs noms sur une stèle unique au sommet de cette colline Sainte-Geneviève, tout imprégnée d'esprit français.
13 lettres de Balzac, 7 lettres de Musset, 151 lettres de G. Sand, 7 lettres de Lamartine, 81 lettres de Victor Hugo, 5 lettres de Mme Victor Hugo, 6 lettres de Charles Hugo, 4 lettres de Thiers, 2 lettres de Michelet, 32 lettres de Proudhon, 8 lettres de Sainte-Beuve, 2 lettres de Barbey d'Aurevilly, 4 lettres de Fromentin, 5 lettres de Gustave Doré, 5 lettres de Mérimée, 16 lettres de Tourguéneff, 19 lettres de Jules Verne, 2 lettres d'Émile Zola, 2 lettres de Huysmans, etc., etc.
Pour cette vaste correspondance, ce volume constitue une authentique Édition originale.
Une contribution exceptionnelle à l'histoire littéraire des années 1836-1886.
Ce livre est très dépaysant. On y voit des communistes désinvoltes ; deux écrivains trimballés dans une Hotchkiss 1933 ; un académicien tout nu enrobé de confiture d'algues ; des véliplanchistes par un fort vent d'octobre ; des rues qui poussent au crime ; des boîtes de Player's oubliées ; des filles à vélo ; des chanoines et des barons ; du sel dans les flaques ; une marraine qui revient des colonies ; une enfance que l'on quitte doucement ; une jeune fille prénommée Guérande... Ces images dispersées dessinent le caractère singulier de cette terre de l'ouest de la France, où le fleuve rejoint l'Océan. Depuis des siècles, elle est, avec Paris et la Provence, une des plus propices à la création littéraire. Dix écrivains français d'aujourd'hui, Geneviève Dormann, Éric Neuhoff, Didier van Cauwelaert, Armel de Wismes, Luba Jurgenson, Patrick Besson, François Nourissier, Michel Déon, Irène Frain, Félicien Marceau, ont su renouer le fil de cette tradition pour vous proposer, en leur compagnie, ce singulier voyage, présenté par Stéphane Hoffmann.
Quand il faut évoquer la mort, nous savons que... nous ne savons rien. Quand il nous faut parler des morts de notre vie - qui vivent encore en nous, habitent notre coeur -, les mots nous manquent. De cette perte, de la mort même, nous préférons ne pas parler. Et pourtant, les absents n'en finissent pas d'être présents. Nous en sommes les gardiens fidèles.À travers les entretiens qu'elles ont accordés à Damien Le Guay et Jean-Philippe de Tonnac, sept personnalités acceptent ici de témoigner. Juliette Binoche, Christian Bobin, Catherine Clément, Philippe Labro, Daniel Mesguich, Edgar Morin et Amélie Nothomb nous livrent avec profondeur et générosité leurs sentiments intimes, leurs croyances ou leur incroyance, leur philosophie de la vie. Au-delà des chagrins, des douleurs, ils disent tous le lien vital qui les relie à leurs morts - les morts de leur vie. L'extraordinaire diversité de ces paroles nous invite au partage pour être plus vivants.