« La poésie du Yamato a pour semence le coeur humain et s'épanouit en une myriade de feuilles, les mots. »
Le Recueil de poèmes japonais d'hier et d'aujourd'hui est la première des anthologies de poèmes en japonais compilée sur ordre impérial, vers 905. Il a marqué de manière définitive la sensibilité nationale par l'attention extrême qu'il porte au déroulement des saisons et de l'amour. Son influence sur la littérature postérieure est considérable.
Le Recueil rassemble mille cent onze poèmes, de plus de cent auteurs, y compris des femmes, représentant un siècle et demi de création poétique. C'est une oeuvre originale, dont le propos et la structure sont parfaitement concertés.
Cette traduction intégrale, soigneusement annotée, est la première en français.
Probablement composées au IIe siècle av. J.-C., Les Lois de Manu sont l'un des codes de règles éthiques, politiques et juridiques les plus célèbres de l'Antiquité. Leur notoriété tient notamment à l'ampleur des sujets abordés : de la façon de rendre la justice aux règles pour la vie de famille, des doctrines cosmogoniques aux indications pratiques sur l'alimentation, sans oublier un certain nombre de recommandations sur l'art de gouverner qui font écho au Manuel du Prince indien publié en début d'année dans cette même série.
Recueil des pratiques mais aussi code de lois visant à l'établissement d'une norme, Les Lois de Manu ont constitué à plusieurs reprises dans l'histoire un instrument idéologique utilisé tant par les brahmanes orthodoxes comme moyen de contrôle social que par leurs opposants pour stigmatiser la domination qu'ils subissaient. Il s'agit d'un ouvrage essentiel pour comprendre la société indienne. L'introduction de Federico Squarcini et Daniele Cuneo resitue le traité dans son contexte de composition pour comprendre le statut de ce texte qui fit l'objet de nombreuses mésinterprétations. Elle permet aussi de comprendre pourquoi le roi et les brahmanes y occupent une place si importante. Elle évoque enfin les récupérations politiques ultérieures de ce traité.
Au fil du texte, le lecteur voit se dessiner un portrait de la société brahmanique traditionnelle et de ses 4 castes : les brahmanes (prêtres), les kshatriya (guerriers), les vaishya (commerçants) et les shudra (servants). Pour illustrer ce dernier volume de la « Série indienne », nous reproduisons des clichés, pris dans les alentours de Pondichéry à la toute fin du XIXe siècle. Ces photos, tout à fait inédites, appartiennent au fonds Asie du Sud-Est et Monde Insulindien (ASEMI) de la bibliothèque des Lettres de l'Université Côte d'Azur.
Qui, de Tristan ou Lancelot, sera proclamé meilleur chevalier du monde ? Dans ce second tome de Tristan, le héros tragique est saisi d'une sauvage folie où l'a plongé le dépit amoureux. Errant, hirsute, par les forêts sombres, il affronte pourtant un géant avant de se voir exilé par le roi Marc. Il s'en ira par les routes en quête d'aventures, jsqu'à rejoindre la Table Ronde. On assiste ici à un pas de deux entre Tristan et Lancelot, qui se danse par réputation interposée et qui vient charpenter ce livre de bout en bout, dans le tourbillon insatiable du cycle arthurien où s'affrontent l'ignominie et la grandeur, dont rigoureusement personne n'est jamais exempt. Risquer son honneur, déchoir et se relever, c'est l'huile essentielle de l'aventure, qui trouve ici son expression première.
L'auteur du Tristan est anonyme ; le manuscrit ici traduit date de la fin du XVe siècle. Préface de Sophie Divry.
Pour goûter pleinement l'oralité de ce texte, chaque tome est assorti d'une saison de podcasts, création audio originale diffusée en épisodes : http://blogs.editions-anacharsis.com/tristan/
Internet démystifié
Même si Internet a profondément changé la communication interpersonnelle, très peu d'entre nous savent comment il fonctionne réellement. Sous quelle forme l'information est véhiculée ? Qui le contrôle ? Peut-on vraiment surfer de manière anonyme ? Ce livre répondra à toutes ces questions - et à beaucoup d'autres - de manière claire et accessible, avec à l'appui les dessins facétieux d'Ulrike Uhlig.
Parmi les thèmes abordés dans cet ouvrage, vous en saurez plus sur :
o les noeuds, paquets et protocoles
o les techniques de cryptographie qui garantissent l'intégrité de vos données
o la censure et les moyens de la contourner
o la cybernétique, les algorithmes et la prise de décision des ordinateurs
o la centralisation du pouvoir d'Internet et son impact sur la démocratie
o la gouvernance d'Internet et les moyens d'y participer
Ce livre est également un appel à l'action pour tous ceux qui souhaitent s'engager individuellement dans la gouvernance d'Internet car, rappelons-le, ce réseau appartient à tout le monde !
À qui s'adresse ce livre ?
o Aux geeks, étudiants en informatique ou simples curieux
o À tous ceux qui veulent prendre part à la gouvernance d'Internet
La Chanson de Roland, ici traduite d'après la version recueillie par le manuscrit d'Oxford, est le premier texte littéraire écrit en français et la première chanson de geste connue en Europe occidentale. On situe sa création autour de l'an 1100. Si elle partage avec les autres gestes françaises l'absence d'historicité, le sentiment féodal, l'imagination la plus débordante, elle est indiscutablement supérieure à tous les autres poèmes épiques par sa composition parfaite, soignée jusqu'à des détails insoupçonnés d'équilibre et de beauté formelle. Elle représente un des sommets de cet art. Il est surprenant qu'une expédition inutile ou presque comme le fut celle de Charlemagne en Espagne en 778, et qui s'acheva par l'écrasante défaite de la bataille de Roncevaux, ait trouvé une justification aussi grandiose. Son héros, l'impétueux Roland, l'une des figures littéraires les plus inoubliables des lettres françaises de tous les temps, est connu pour sa démesure héroïque, son sincère repentir postérieur, son amour illimité de la chevalerie et de l'honneur de la douce France. Sur nombre de places de vieilles villes européennes se dressent des statues de Roland, écho de la diffusion que la journée de Roncevaux et sa version littéraire ont atteinte dans le monde médiéval et chrétien. Le texte de la Chanson, établi d'après le manuscrit d'Oxford, a été édité par le médiéviste Luis Cortés (1924-1990) et traduit en français par Paulette Gabaudan chez Nizet en 1994. C'est de cet ouvrage, avec sa remarquable traduction en décasyllabes épiques assonancés, épousant si fidèlement le texte original, que P. Gabaudan propose ici une nouvelle édition.
Rhapsodie d'histoires rédigées en sanskrit au vi?e siècle, dont la féerie animalière s'émaille de sagesse pratique, le Pañcatantra est le plus ancien recueil de contes de l'Inde qui soit parvenu jusqu'à nous. A la demande d'un roi puissant désireux d'inculquer à ses trois fils quelques rudiments de discernement et de conduite, un saint brahmane releva le défi qu'on lui proposait : conduire en six mois les princes jusqu'aux rivages de l'entendement et du savoir. C'est ainsi qu'il entreprit de leur raconter des histoires.
Les contes, qui forment cinq volets et se déroulent comme des guirlandes au dénouement toujours différé, parlent de stratégie politique, d'ambitions, de désirs, de guerre et de paix, de destin, d'alliances et d'amitié. Lions, éléphants, taureaux, corbeaux, hiboux, pigeons, rats, serpents, tortues et gazelles y mêlent leurs aventures à celles des rois, princes, ministres, moines, marchands, tisserands, barbiers, balayeurs et brigands. Et quelquefois les dieux.
Une beauté zen ?C'est celle que nous proposent douze jeunes moines japonais du temple Eiheiji qui veulent faire vivre et partager leurs pratiques du bouddhisme zen dans la vie quotidienne. Rencontrer, saluer, se reposer, cuisiner, respirer, prendre le thé, ils ont rédigé ce livre pour transmettre leur enseignement avec simplicité et amitié.Il a été écrit pour expliquer le plus simplement possible comment aimer l'autre tel qu'il est en devenant soi-même.
Premier volume de la série de pastiches Les Avatars de Sherlock Holmes, placé sous le signe de la parodie humoristique. Avec des contributions d'humoristes patentés tels que P.G. Wodehouse, Stephen Leacock, mais aussi d'auteurs ayant acquis une célébrité dans d'autres domaines, comme J.M. Barrie (Peter Pan), A.A. Milne (Winnie l'Ourson).
Xemas et Hoas se sont déchirés dans une guerre sanglante. Un traitement révolutionnaire offre un espoir dont pourrait bénéficier l'humanité.À Johannesburg, deux adolescents regardent chaque soir des gynoïdes se jeter dans le vide jusqu'à ce que l'une d'elles les appelle à l'aide.Jay, fou amoureux de Rita, soutient que si elle a un comportement étrange c'est parce qu'un « meurtrier du futur » lui a logé une balle dans le crâne.En Chine, où le pouvoir ne tolère aucune rébellion, un développeur de jeux vidéo et son équipe sont la cible de terrifiantes abeilles tueuses.Une jeune scientifique rencontre une femme dont la repoussante physionomie est liée à sa mémoire absolue.Cinq nouvelles donnent le prétexte à une exploration des dysfonctionnements de nos sociétés.
Project Itoh, Yûsuke Miyauchi, Toh EnJoe, Taiyô Fujii et Hirotaka Tobi sont les représentants emblématiques de la génération des écrivains japonais de SF publiés à partir de l'an 2000. La Machine à indifférence est déjà parue dans la revue Galaxies. Taiyô Fujii a été découvert par le public français avec Nuage orbital (Atelier Akatombo 2018).
Le socialisme libertaire de Gustav Landauer continue d'interroger la pensée libertaire et ne parvient pas à s'intégrer dans un modèle parfaitement cadré, si bien qu'il pourrait finalement offrir le meilleur exemple d'une pensée libre, ouverte et non dogmatique. Journaliste, activiste politique, commissaire à l'instruction dans l'éphémère républiques des Conseils de Munich en 1919 avant d'être assassiné par la milice bavaroise, ce volume qui présente un ensemble inédit de ses articles «anti-politiques» accompagné de plusieurs études de spécialistes français et allemands qui nous font découvrir les différentes implications de Landauer dans le mouvement coopératif, les communes libres ou la conception d'un sionisme révolutionnaire qui donnera naissance au mouvement des kibboutz.
Gustav Landauer (1870-1919) est l'auteur d'une oeuvre importante et disparate, comprenant des romans, des pièces de théâtre et un grand nombre d'articles et d'essais philosophiques et politiques, où il développe une pensée originale inspirée par Kropotkine. À l'origine du mouvement des communautés et fidèle ami de Martin Buber, il défend la thèse d'un dépassement progressif de l'Etat. Il est sauvagement assassiné par la milice en 1919 au moment de l'écrasement de la République des Conseils.
Après Marseille Noir et Bruxelles Noir en 2015, la collection " Asphalte Noir " se penche sur le cas de Buenos Aires. Ernesto Mallo et treize auteurs portègnes nous montrent le côté obscur et méconnu de la capitale argentine, des cités dortoirs aux quartiers chics, des repaires de la jeunesse aux villas miserias (bidonvilles). Comme toujours, loin des clichés touristiques et des idées reçues sur l'Amérique latine. On découvrira ainsi Palermo, le quartier bobo de Buenos Aires ; la Villa 31, un des bidonvilles situés en plein centre ; Once, ancien quartier juif de la capitale tombé en décrépitude ; Mataderos, le quartier traditionnel gaucho à l'ambiance western ; et bien d'autres lieux étonnants et chargés d'histoire(s)... Avec des textes d'Ernesto Mallo, Claudia Piñeiro, Elsa Osorio, Pablo De Santis, Leandro Ávalos Blacha, Inés Garland, María Inés Krimer, Inés Fernández Moreno, Gabriela Cabezón Cámara, Ariel Magnus, Enzo Maqueira, Alejandro Parisi, Alejandro Soifer et Verónica Abdala.
Dernière destination de la collection " Asphalte Noir ", Beyrouth Noir rassemble des nouvelles inédites de quinze auteurs beyrouthins, avec la guerre civile (1974-1990) pour toile de fond. Une véritable réappropriation par l'écriture de la capitale libanaise.
La collection " Asphalte Noir " fait sa première incursion au Proche-Orient avec sa nouvelle destination : Beyrouth Noir. Imane Humaydane a rassemblé autour d'elle quinze écrivains pour mettre en scène la capitale libanaise, avec la guerre civile (1974-1990) pour toile de fond. " Cette anthologie prend part à un mouvement général, vibrant et vivant, de reconquête : elle se réapproprie la ville grâce à l'écriture. "
Le genre noir est ici compris au sens le plus large du terme. Les regards portés sur la ville par les quinze auteurs du recueil sont désabusés, pleins d'amour et de rejet, de frustration et de fascination, mais tous battent en brèche les clichés sur cette ville souvent résumée à sa somme de contradictions.
Avec des textes de : Muhammad Abi Samra, Tarek Abi Samra, Najwa Barakat, Abbas Beydoun, Bana Beydoun, Leila Eid, Rawi Hage, Hyam Hared, Bachir Hilal, Hala Kawtharani, Zena El Khalil, Mazen Maarouf, Alawiya Sobh, Marie Tawk, The Amazin' Sardine.
« Nous étions fatigués d'être fatigués. Alors, nous nous sommes mis en marche. » Avec la cohorte des invisibles et des repères historiques allant de Gandhi aux expériences innovantes de l'Amérique latine, rompant avec la réconciliation honteuse instaurée par le régime de 1978 après la mort de Franco. En 2010, ils créent La Tuerka, leur propre émission de débat politique, à la télé. Alors que déferle sur Madrid la marée des Indignés, ils se raccordent au sens commun avec des mots comme « caste », « vendeurs de patrie », « souveraineté » et, pour objectif, le pouvoir citoyen. En janvier 2014, ils fondent Podemos, leur « mouvement-parti ». En mai, ils obtiennent cinq sièges au Parlement européen. Une autre Europe est possible, disent-ils, du Sud, « des citronniers », émancipée du « IVe Reich financier ». Dans ce livre, ils racontent comment leur jeune bande a pu bouleverser le paysage politique. À notre tour, nous le pouvons...
" Dans la nuit d'hiver, les taxis dont les panneaux indiquent "Libre' s'élancent en formant des traînées de lumière. Comme une nuée de papillons de ville, chacun transporte une vie, une histoire, une chanson. " Genre majeur en Corée, la nouvelle est certainement le meilleur chemin pour découvrir une littérature et un pays méconnus. Publiés au cours de la dernière décennie, les textes réunis dans cette anthologie mettent en perspective les aspects les plus intimes d'une société dont nous ne connaissons généralement que les succès les plus flatteurs – pour ne pas dire les plus trompeurs. Les auteurs représentés ici nous renvoient une image sans complaisance de leur monde comme il va. Le travail à la chaîne est stigmatisé avec un humour féroce dans La fabrique de conserves ; le quotidien éprouve durement les héros de Nocturne d'un chauffeur de taxi ; le foyer pèse de tout son poids dans La maison en Lego ; les liens familiaux se délitent dans Semailles ; les on-dit gangrènent une petite ville dans Rumeurs ; l'immigration est questionnée dans Bonne année à tous ; le couple vit l'enfer et se désagrège dans Mon mari, tandis qu'il chemine avec poésie vers la mort dans Neuf épisodes... Dix histoires qui sont autant de fenêtres sur la Corée d'aujourd'hui. Auteurs: Kim Ae-ran Baek Ka-hum Ahn Yeong-sil Jo Kyung-ran Park Chan-soon Kim Yeon-su Choi Jin Young Han Kang Yoon Sung-hee Pyun Hye-young
En 1919, Carl Spitteler devenait le premier Suisse à recevoir le Prix Nobel de littérature. Cent ans après, huit écrivains alémaniques, romands et tessinois entrent en dialogue avec Notre point de vue suisse, son discours prononcé en 1914 pour la paix et la neutralité alors que la guerre commence. Ils engagent une réflexion personnelle entre essai et fiction, humour et regard critique : quel rapport la Suisse et ses habitants entretiennent-ils avec leurs voisins européens ? Avec la question des migrants ? Les frontières sont-elles toujours aussi définies qu'il y a un siècle ? Quelles valeurs rattache-t-on aujourd'hui à cette fameuse neutralité helvétique et à la cohésion nationale prônées par Spitteler ? Neuf textes et autant de points de vue sur des questions toujours actuelles.
Carl Spitteler (1845-1924), prix Nobel de littérature en 1919, fait figure d'intellectuel exigeant, observateur critique de ses contemporains. En écho, huit écrivains proposent leur « point de vue suisse » : Adolf Muschg, l'auteur engagé, européaniste de la première heure, Pascale Kramer, Suissesse établie en France depuis trente ans, ou Fabio Pusterla, avec sa sensibilité de poète, mais aussi Daniel de Roulet, Dorothee Elmiger, Catherine Lovey, Tommaso Soldini et Monique Schwitter.
Jean-Charles Ducène a découvert quatre manuscrits permettant de reconstituer tout le récit du voyageur Abû Hâmid al-Gharnâtî, qui relate toutes les choses merveilleuses qu'il aperçut durant sa longue pérégrination, de Grenade au Caire, puis à Damas et Bagdad. Il traverse ensuite l'Azerbaydjan et remonte la Volga et rayonne pendant près de trente ans chez les populations d'Europe orientale. Nous voyons ainsi défiler les vestiges de l'Egypte, des cavernes insolites au Caucase et des observations sur les populations rencontrées.
À quoi ressemblera le monde en 2030 ? Jamais les incertitudes n'auront été si nombreuses.
C'est la raison pour laquelle le National Intelligence Council qui est le centre d'analyses stratégiques de la CIA a synthétisé toutes les informations en sa possession pour dessiner le
monde en 2030.
Plusieurs grandes tendances apparaissent : la population mondiale atteindra 8,4 milliards d'habitants, l'urbanisation sera croissante, surtout en Afrique, les classes moyennes se développeront. L'éducation et la santé entraîneront une émancipation des individus. Mais ils auront aussi accès à des technologies plus meurtrières et dévastatrices qui ne seront plus l'apanage des États. La dispersion de la puissance entre les nations sera plus marquée. Le
pouvoir sur lequel les États-Unis n'exerceront plus leur hégémonie glissera grâce aux technologies de la communication vers les réseaux. La demande en nourriture, eau, énergie
augmentera entre 35 et 50 % et de nombreux pays seront confrontés à des pénuries. Enfin, nous vivrons une époque cisaillée par les crises économiques et les conflits.
Le Monde en 2030 est un document passionnant, scientifique, clair et précis. Il sert de "bible" à tous les pouvoirs, gouvernements et décideurs. D'où la nécessité de le lire pour ne pas se
faire manipuler par les puissants.
"Un rapport à l'influence significative et qui envoie un message clair à Obama" (Reuters).
Ce rapport est préfacé par Flore Vasseur. Spécialiste des tendances, elle a longtemps vécu aux États-Unis où elle a créé son cabinet d'études et de prospective. Elle est également romancière, auteur notamment de Comment j'ai liquidé le siècle, roman consacré à l'emprise de la Finance et à la vulnérabilité de notre société de la technologie.
Sur la notion d'inégalité à New York, et l'élargissement du fossé entre les riches et les pauvres, en particulier à travers le problème du logement commun à toutes les grandes villes du monde, une trentaine d'écrivains contemporains ont offert un texte, à l'invitation de John Freeman, ancien rédacteur en chef de la revue Granta. Ils s'appellent, notamment, Bill Cheng, Lydia Davis, Jonathan Dee, Junot Díaz, Valeria Luiselli, Colum Mc Cann, Dinaw Mengestu, Téa Obreht, Jonathan Safran Foer, Taiye Selasi, Zadie Smith, Edmund White... D'autres sont moins connus, mais tout aussi (im)pertinents. La diversité et l'acuité de leurs approches et de leurs visions composent un recueil d'histoires et d'expériences exaltant, combatif, rageusement vivant. Quand la littérature prend notre monde entre quatre yeux. Et en mains.
A l'heure des obscurantismes féroces, le rappel, à travers les millénaires culturels de sourires et fragments de sagesse vient ici comme une heureuse fortune soutenir la lucidité de poètes et écrivains contemporains. Il les exhorte à une présence urgente, une vigilance rieuse dans la cité moderne. Ce recueil tissé de la résonnance entre les écritures les plus anciennes et celles d'aujourd'hui, procède de cette mémoire collective vivante qui trace sur le chemin d'histoire une éternelle pensée poétique du devenir.
Parce que "le Sud avec ses héros défigurés, et le Nord avec ses héros héroïques partagent les mêmes racines", la publication de cette anthologie coïncide ouvertement avec le focus sud-coréen du salon du Livre de Paris en 2016. Plus largement, elle offre un panorama captivant d'une littérature qu'on ne saurait réduire aux prescriptions du réalisme socialiste, et qui frappe par son optimisme et sa défense des valeurs positives.
Le Mahabharata est une épopée en sanskrit composée entre les IVe siècle précédant et IVe siècle suivant la naissance du Christ. Cette édition, en plusieurs volumes, est la plus ample qui ait été donnée, à ce jour, en langue française. Le tome IV contient le livre 7 de l'épopée, livre où transparaissent surtout des combats féroces. L'épisode le plus important est la mort tragique d'Abhimanyu. Son père la vengera en décapitant Jayadratha. Les volumes V à VIII sont en préparation pour 2016 et 2017.
En 1936, le magazine illustré de la BBC The Listener sollicitait l'économiste John Maynard Keynes pour introduire une série d'articles formant une enquête internationale sur les rapports entre l'Art et l'État, en Europe et aux États-Unis. A l'heure où le nazisme et le stalinisme s'étaient établis et étendaient leur influence, tandis que la guerre d'Espagne cristallisait nettement les tensions entre le fascisme et la démocratie, il s'agissait pour The Listener d'offrir à ses lecteurs un panorama des politiques artistiques contemporaines et de leur permettre de réfléchir à la nécessaire distinction entre art et propagande.C'est dans cette perspective qu'il faut relire aujourd'hui le feuilleton de cette enquête, inédite en français, où se croisent d'un côté la parole officielle d'un urbaniste soviétique (Nikolay Milyutin), d'un dignitaire de l'Allemagne nazie (Hans Hinkel) et du poète futuriste Marinetti au nom de l'Italie mussolinienne, et de l'autre, les réflexions du philosophe américain Lewis Mumford, du critique d'art anglais Clive Bell (membre du groupe d'esthètes de Bloomsbury, à l'instar de Keynes) et du byzantiniste français Georges Duthuit, le gendre de Matisse, qui évalue ici la politique culturelle du Front populaire.Bertrand Tillier est professeur d'histoire de l'art contemporain à l'Université de Bourgogne et chercheur au Centre Georges-Chevrier (CNRS Umr 7366).
Le Mahabharata est une épopée en sanskrit composée entre les IVe siècle précédant et IVe siècle suivant la naissance du Christ. Elle comporte environ 200 000 vers. Son influence a été considérable et sa diffusion a été prépondérante dans tout le sud-est asiatique. Elle demeure le texte fondateur de la culture indienne. Cette édition, en plusieurs volumes, est la plus ample qui ait été donnée, à ce jour, en langue française.
Le Mahabharata est une épopée en sanskrit composée entre les IVe siècle précédant et IVe siècle suivant la naissance du Christ. Elle comporte environ 200 000 vers. Son influence a été considérable et sa diffusion a été prépondérante dans tout le sud-est asiatique. Elle demeure le texte fondateur de la culture indienne. Cette édition, en plusieurs volumes, est la plus ample qui ait été donnée, à ce jour, en langue française.