La Recherche du temps perdu est une oeuvre inclassable si profonde qu'on la lit et la relit pour y découvrir « la vraie vie, la seule vie pleinement vécue », c'est à dire la littérature. Ce livre nous transporte dans les salons de la Belle Époque, sur une plage de la côte normande ou à Venise. Il nous parle de l'existence, des soubresauts de la mémoire, de la subtilité des rapports humains, de l'ambiguïté des sentiments amoureux, des bienfaits de l'imagination ou de la beauté des arts. Chaque lecteur peut y abriter ses songes, y reconnaître ses joies et ses peurs et y apprendre des vérités sur soi-même.
Aux côtés de Laura El Makki, huit romanciers, biographes et universitaires, parmi les meilleurs spécialistes, Antoine Compagnon, Raphaël Enthoven, Michel Erman, Adrien Goetz, Nicolas Grimaldi, Julia Kristeva, Jérôme Prieur, Jean-Yves Tadié, abordent les multiples facettes de la vie et de l'oeuvre de Proust : comment retenir le temps qui passe ? Pourquoi aimer fait-il souffrir ? Peut-on vraiment connaître une personne ?
« Tâchez de garder toujours un morceau de ciel au-dessus de votre vie » écrivait Proust dans Du côté de chez Swann. Telle est l'ambition aérienne et stimulante de cet Été avec Proust.
Un été avec Proust est à l'origine une série d'émissions produites par Laura El Makki et diffusées pendant l'été 2013 sur France Inter.
« Certains choix nous définissent à tout jamais, celui-ci en fait partie. À partir d'aujourd'hui, je peux bien écrire la neuvième symphonie, sauver le monde d'une troisième guerre mondiale ou inventer le vaccin contre le sida, on ne retiendra de moi que cet acte innommable. Puisses-tu un jour me pardonner. »
De Paris aux volcans ensoleillés d'Indonésie en passant par un petit campus américain à la frontière canadienne, de vibrants portraits de femmes aux destins entrecroisés se dessinent. Quel secret les unit ? Quelle est leur véritable histoire ?
De sa plume délicate et addictive, Marie Vareille nous offre une merveilleuse histoire d'amour, d'espoir et de résilience.
« Un beau cheminement, sensible et lumineux... émaillé de suspense ! » Maxi
Le grand lauréat du Prix des Lectrices Charleston 2022 : la réédition d'un véritable succès (plus de 17 000 ex. vendus en poche en 3 mois).
Marie Vareille est née en Bourgogne en 1985 et vit aux Pays-Bas avec son mari et ses deux filles. Son best-seller La Vie rêvée des chaussettes orphelines, traduit dans de nombreux pays, s'est vendu à plus de 100 000 exemplaires.
Il a reçu le Prix des lectrices Charleston 2020 et le Prix des Petits mots des libraires 2021. Ainsi gèlent les bulles de savon est son neuvième roman.
Une catastrophe, un séisme, un tsunami, une explosion ne déchirent pas seulement l'air, la terre et la mer et toutes les dimensions de l'atmosphère : ils ouvrent surtout en nous une fêlure immense.
« La poésie du Yamato a pour semence le coeur humain et s'épanouit en une myriade de feuilles, les mots. »
Le Recueil de poèmes japonais d'hier et d'aujourd'hui est la première des anthologies de poèmes en japonais compilée sur ordre impérial, vers 905. Il a marqué de manière définitive la sensibilité nationale par l'attention extrême qu'il porte au déroulement des saisons et de l'amour. Son influence sur la littérature postérieure est considérable.
Le Recueil rassemble mille cent onze poèmes, de plus de cent auteurs, y compris des femmes, représentant un siècle et demi de création poétique. C'est une oeuvre originale, dont le propos et la structure sont parfaitement concertés.
Cette traduction intégrale, soigneusement annotée, est la première en français.
Et si nous prenions de bonnes nouvelles du futur ? Si l'avenir ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices, il est aussi porté par de nouvelles générations déterminées, prêtes à se retrousser les manches pour ne rien céder au pessimisme. C'est à elles qu'est donnée la parole dans ce recueil, qui réunit six écrivains professionnels et une relève littéraire pleine de talent. Sélectionnés dans le cadre d'un concours d'écriture en partenariat avec la biennale Ecoposs, six jeunes ont laissé leur créativité s'exprimer dans un seul objectif : nous dévoiler un futur possible, et même souhaitable, pour la planète et l'humanité. Nos futurs désirables rassemble douze textes d'une singulière richesse pour aborder demain avec espoir.
Pouvons-nous encore être modernes à l'heure du réchauffement climatique ? Il semble qu'aujourd'hui, il n'y aurait plus tant à méditer sur les promesses non tenues de la modernité que sur ses « réussites », qui menacent la planète. Mais le dossier, coordonné par Michaël Foessel, se demande si nous sommes condamnés à être tous antimodernes parce que la modernité explique la crise du présent. À lire aussi dans ce numéro : La démocratie dans le miroir russe ; Le métier diplomatique en danger ; Une solidarité énergétique à l'épreuve de l'hiver ; Un génocide au Tigré ; Un sacrifice à Itaewon ; Annie Ernaux, la littérature par en-dessous.
Pour ne pas perdre le nord (minuscule en général, majuscule quand il s'agit de la région d'un pays) ; pour ne pas donner du mister (Mr) à monsieur (M.) ni de trait d'union à saint Jacques, sauf quand c'est le nom d'une église ( Saint-Jacques-de-Compostelle); pour distinguer le Premier ministre du président de la République, même si l'un rêve toujours d'être l'autre; pour laisser leur minuscule au roi et à l'empereur sauf en cas de mégalomanie (Napoléon); pour ne pas écrire 1ère mais 1re; pour conserver l'accent sur les capitales, donc la lisibilité d'un texte en dépit de toutes les paresses et de toutes les pressions numériques... bref,pour ne pas se perdre, un seul fil d'Ariane, le Lexique des règles typographiques. C'est la bible de tous les académiciens quand ils rédigent le Dictionnaire, la règle du jeu de la langue française. Le jeu en vaut la chandelle.
« Il m'a toujours semblé que la nuit de Noël était une nuit spéciale, où il survenait des choses particulières, des événements plus heureux ou plus malheureux. Ce soir, j'ai comme une appréhension... »
La nuit de Noël, quand le monde entier célèbre la paix et l'amour, la Mort continue de rôder, tandis que ses acolytes, le crime et la peur, hantent les ténèbres étoilées... Sous la plume d'Erckmann et Chatrian, de Gaston Leroux ou de Maurice Leblanc, certains réveillons sont bien moins féeriques que d'autres et se chargent même d'une insoutenable tension !
Erckmann-Chatrian est le pseudonyme de deux romanciers, Émile Erckmann (1822-1899) et Alexandre Chatrian (1826-1890).
Romancier français, féru de romans policiers empreints de fantastique, Gaston Leroux (1868-1927) est surtout connu pour Le Mystère de la chambre jaune.
Maurice Leblanc (1864-1941) a souvent été éclipsé par son célèbre héros, le gentleman cambrioleur Arsène Lupin, mais il est aussi l'auteur de nombreux romans où l'on retrouve tout son talent.
Pascal Lemaître est illustrateur.
Probablement composées au IIe siècle av. J.-C., Les Lois de Manu sont l'un des codes de règles éthiques, politiques et juridiques les plus célèbres de l'Antiquité. Leur notoriété tient notamment à l'ampleur des sujets abordés : de la façon de rendre la justice aux règles pour la vie de famille, des doctrines cosmogoniques aux indications pratiques sur l'alimentation, sans oublier un certain nombre de recommandations sur l'art de gouverner qui font écho au Manuel du Prince indien publié en début d'année dans cette même série.
Recueil des pratiques mais aussi code de lois visant à l'établissement d'une norme, Les Lois de Manu ont constitué à plusieurs reprises dans l'histoire un instrument idéologique utilisé tant par les brahmanes orthodoxes comme moyen de contrôle social que par leurs opposants pour stigmatiser la domination qu'ils subissaient. Il s'agit d'un ouvrage essentiel pour comprendre la société indienne. L'introduction de Federico Squarcini et Daniele Cuneo resitue le traité dans son contexte de composition pour comprendre le statut de ce texte qui fit l'objet de nombreuses mésinterprétations. Elle permet aussi de comprendre pourquoi le roi et les brahmanes y occupent une place si importante. Elle évoque enfin les récupérations politiques ultérieures de ce traité.
Au fil du texte, le lecteur voit se dessiner un portrait de la société brahmanique traditionnelle et de ses 4 castes : les brahmanes (prêtres), les kshatriya (guerriers), les vaishya (commerçants) et les shudra (servants). Pour illustrer ce dernier volume de la « Série indienne », nous reproduisons des clichés, pris dans les alentours de Pondichéry à la toute fin du XIXe siècle. Ces photos, tout à fait inédites, appartiennent au fonds Asie du Sud-Est et Monde Insulindien (ASEMI) de la bibliothèque des Lettres de l'Université Côte d'Azur.
Dom Juan, la marquise de Merteuil, Carmen, Georges Duroy...
La littérature regorge de séductrices et de séducteurs, souvent prêts à tout pour charmer l'être convoité. Mais parviennent-ils toujours à leurs fins ?
Séduire pour conquérir, séduire pour aimer... Chaque personnage nous présente une facette de cet art délicat. De Ronsard à Proust, en passant par Gautier, Balzac, Hugo et Maupassant, cette anthologie rassemble les scènes de séduction les plus savoureuses, tous genres littéraires confondus.
Ami noir : Généralement utilisé comme gilet pare-balles dans une conversation stérile. Exemple : "Je ne peux pas être raciste, j'ai un ami noir." À travers ce lexique irrévérencieux, véritable guide de survie dans une société dite post-coloniale, Piment, collectif formé de quatre passionnés de cultures afro-diasporiques - Célia Potiron, Christiano Soglo, Binetou Sylla et Rhoda Tchokokam - et auteur d'une émission culturelle diffusée sur Radio Nova, proposent cette oeuvre protéiforme regroupant leurs propres définitions et réflexions sur des mots et des expressions anciens ou modernes, nécessaires ou superflus, politiques ou humoristiques. Palais sensibles, s'abstenir !
Formé en mai 2017, à l'époque des premiers balbutiements de l'industrie des podcasts « afros » en France, le collectif Piment anime une émission culturelle diffusée sur Radio Nova et largement écoutée en podcast. Il réunit quatre passionnés de cultures d'Afrique et de sa diaspora : Célia Potiron, Binetou Sylla, Rhoda Tchokokam et Christiano Soglo.
Les nouvelles de ce recueil furent rédigées pendant l'ère Taishô, soit au début du XXe siècle, lorsque le Japon, après avoir vécu plus de deux siècles et demi replié sur lui-même, s'ouvrait au reste du monde. Soudain la réalité se trouva ébranlée de courants antagonistes, d'ambitions et d'agitation sociale, de nostalgie et de rêves. C'est un moment clé où les écrivains voient s'ouvrir à eux de nouvelles possibilités de création. La confession domine, la vie devient art et se raconte avec franchise, et bientôt, dans cette période pleine d'effervescence, s'inventent les maîtres précurseurs de la littérature japonaise moderne.
Les écrivains de cette anthologie ont inventé la littérature moderne japonaise : Izumi Kyôka Nagai Kafû Edogawa Ranpo Tokuda Shûsei Yokomitsu Riichi Hayama Yoshiki Akutagawa Ryûnosuke Mori Ôga Tayama Katai Kajii Motojirô Tanizaki Jun.ichirô
Quand on enferme la vérité sous terre, elle s'y amasse, elle y prend une force telle d'explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle. On verra bien si l'on ne vient pas de préparer, pour plus tard, le plus retentissant des désastres. Zola publie en 1898 l'article J'accuse dans L'Aurore, pour dénoncer l'incroyable erreur judiciaire portée à l'encontre d'Alfred Dreyfus. L'"affaire" a divisé la France pendant 12 ans, et a révélé l'antisémitisme qui sévissait alors. Ce texte est le modèle le plus célèbre d'un appel à la justice des hommes par la seule force des mots et de la presse.
« Allô, maman ?! » N'est-ce pas le premier réflexe de nombre d'enfants, petits ou grands, à la moindre contrariété ou au moindre bobo ? (Que celui ou celle qui n'a jamais appelé sa maman à la rescousse lève la main.) Et quand on est mère, n'est-ce pas ce que l'on vit presque au quotidien, entre les bébés qui pleurent pour réclamer notre attention et les ados qui nous sollicitent pour tout et rien ? Quelle maman n'a jamais eu les nerfs en pelote et l'envie de tout envoyer valser, de fuir les critiques et les conflits pour aller prendre l'air, seule, loin de ses chérubins et des autres parents ? Des coups de mou aux grands moments de réjouissance, être mère ne s'improvise pas. Alors il est temps de rendre hommage à toutes les mamans : celle que l'on est, celle que l'on aimerait être, celle que l'on ne sera jamais, celle que l'on a la chance d'avoir (ou pas)...
Amélie C. Astier, Mary Matthews, Lise Syven, Ena Fitzbel, Julia Bru, Sandra Mézière et Déborah Bannwarth sont les sept auteures françaises qui participent à cette anthologie. Des plumes talentueuses qui rendent hommage avec tendresse, humour et douceur à toutes les mamans (et à leurs enfants !).
Qui, de Tristan ou Lancelot, sera proclamé meilleur chevalier du monde ? Dans ce second tome de Tristan, le héros tragique est saisi d'une sauvage folie où l'a plongé le dépit amoureux. Errant, hirsute, par les forêts sombres, il affronte pourtant un géant avant de se voir exilé par le roi Marc. Il s'en ira par les routes en quête d'aventures, jsqu'à rejoindre la Table Ronde. On assiste ici à un pas de deux entre Tristan et Lancelot, qui se danse par réputation interposée et qui vient charpenter ce livre de bout en bout, dans le tourbillon insatiable du cycle arthurien où s'affrontent l'ignominie et la grandeur, dont rigoureusement personne n'est jamais exempt. Risquer son honneur, déchoir et se relever, c'est l'huile essentielle de l'aventure, qui trouve ici son expression première.
L'auteur du Tristan est anonyme ; le manuscrit ici traduit date de la fin du XVe siècle. Préface de Sophie Divry.
Pour goûter pleinement l'oralité de ce texte, chaque tome est assorti d'une saison de podcasts, création audio originale diffusée en épisodes : http://blogs.editions-anacharsis.com/tristan/
« Car nous sommes dans un temps où les vents soulevés charrient de la poussière des confins du désert, car nous sommes dans des villes où nos pas hésitants arpentent nos faillites, détaillent nos abandons, où nos regards brouillés par le sable d'Afrique semé par les grands vents ne discernent plus rien du chemin à tracer, des directions à prendre, car nous sommes en passe de devenir fantômes, frères de déréliction de ceux à qui hier nous tendions des aumônes, fantômes vivants pourtant, tributaires de nos tripes, de nos muscles, de nos désirs éteints, nos regrets murmurés, suspendus aux rumeurs nous n'avons plus de lieux où poser nos fardeaux. » Mathieu Riboulet. « Compagnies de Mathieu Riboulet » accompagne la publication posthume du dernier livre de celui-ci, Les Portes de Thèbes, Éclats de l'année deux mille quinze, d'un ensemble de textes d'écrivains particulièrement sensibles à son oeuvre.
Jonathan Harker, un jeune clerc de notaire londonien, est invité à séjourner chez le comte Dracula pour régler quelques affaires mais dès son arrivée en Transylvanie, des signes inquiétants l'intriguent, les gens du coin tentent de le dissuader, le château est isolé et des phénomènes étranges se produisent. Le roman le plus érotique de la prude époque victorienne, il est devenu un grand classique et a inspiré nombres d'adaptations dont les plus illustres au cinéma : Nosferatu de Murnau, Dracula de Tod Browning - avec la mémorable interprétation de Bela Lugosi - et Dracula de Francis Ford Coppola.
Cette anthologie présente le travail de cinquante-cinq poètes qui incarnent les mouvances de la poésie québécoise actuelle. Outil de référence, ce livre propose de découvrir et de célébrer, dans une approche intersectionnelle et intergénérationnelle, une sélection d'oeuvres frondeuses d'un milieu en pleine effervescence.
avec les poèmes de
Martine Audet, Daphné B., Joséphine Bacon, Marjolaine Beauchamp, Virginie Beauregard D., Laurie Bédard, Geneviève Blais, Daria Colonna, Marie-Ève Comtois, Sonia Cotten, Véronique Cyr, Marie Darsigny, Carole David, Denise Desautels, Roxane Desjardins, Anne-Marie Desmeules, Kim Doré, Isabelle Dumais, toino dumas, Clémence Dumas-Côté, Louise Dupré, Mireille Gagné, Renée Gagnon, Marie-Andrée Gill, Véronique Grenier, Catherine Harton, Lorrie Jean-Louis, Natasha Kanapé Fontaine, Annie Lafleur, Catherine Lalonde, Roseline Lambert, Annie Landreville, Tania Langlais, Caroline Louisseize, Stéphane Martelly, Tara McGowan-Ross, Erin Mouré, Roxane Nadeau, Chantal Neveu, Ashley Opheim, Laurance Ouellet Tremblay, Virginia Pesemapeo Bordeleau, Maude Pilon, Sina Queyras, Emmanuelle Riendeau, Maggie Roussel, Stéphanie Roussel, Nada Sattouf, Chloé Savoie-Bernard, Erika Soucy, Elkahna Talbi, Élise Turcotte, Maude Veilleux, Claudine Vachon et Laurence Veilleux.
À mesure que nous observons les conséquences du changement climatique, les débats vont croissant dans la société : biodiversité, eau, agriculture, énergie, alimentation... Difficile d'y voir clair en tant que citoyen !
Afin de démêler le vrai du faux, des spécialistes de ces différents domaines se sont emparés de dix idées reçues, ces phrases que l'on entend régulièrement dans l'opinion publique ou les médias. En s'appuyant sur les recherches et les données scientifiques les plus récentes, ils déconstruisent nos préjugés sur l'écologie, pour nous permettre de réfléchir... et d'agir !
Dans un petit village de Hongrie, la veuve Madeleine est au désespoir : qu'est-il arrivé à son fils Joseph? Le jeune garçon, si poli et serviable, n'est plus que l'ombre de lui-même. Pourquoi passe-t-il ses nuits dans le jardin comme s'il guettait une apparition?
Des amours de Joseph avec une taupe aux beautés d'une princesse déguisée en bête, les dix contes de ce recueil interrogent les liens entre l'apparence et la nature profonde des êtres : est-ce la laideur qui fait le monstre?
Retrouvez Alexandre Dumas, les frères Grimm, Charles Perrault, Mme Leprince de Beaumont, Hans Christian Andersen et Giambattista Basile.
o Objet d'étude : Le monstre, aux limites de l'humain
o Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes
o Prolongement : De L'Ourse à Peau d'Âne : réécritures d'une figure monstrueuse.
Classe de sixième.
Costaud, courageux, rusé, charismatique, cavalier seul ou chef de bande... qu'est-ce qui fait le héros ? Des figures exemplaires des récits d'origine au gentleman-cambrioleur, des trois mousquetaires aux résistants, du bouleversant Jean Valjean aux héros silencieux salués par Barack Obama, cette anthologie explore la diversité de ceux que l'on admire. Hommes, femmes, panthéonisés ou héros muets, ils révèlent les valeurs que nous choisissons ou avons choisi de chérir.
Ils sont neuf officiers de la Légion étrangère à avoir pris la plume pour raconter la dernière décennie de combat de cette unité de légende. Pour la première fois, le lecteur accompagne les hommes au képi blanc en Afghanistan, en Guyane, en République centrafricaine, au Mali. « Monsieur légionnaire » était partout où la France a décidé de se battre. De l'entraînement aux combats les plus âpres, c'est le quotidien de ces hommes venus du monde entier pour servir une autre patrie que la leur qui est retracé ici, au plus près du terrain. Durant ces dix dernières années, certains d'entre eux ont eu rendez-vous avec la mort. Ils venaient du Népal, de Serbie, d'Afrique du Sud, de Slovaquie souvent avec une certaine idée de la France mais surtout attirés par le mythe de cette troupe unique au monde, sa devise - honneur et fidélité - et aussi le « baroud » que célèbre leur chant « La lune est claire ». C'est à eux que leurs camarades légionnaires ont voulu rendre hommage en écrivant ce livre.
"Ce que Simone de Beauvoir a offert aux femmes, c'est un modèle non pas de victime, mais de conquérante.Ça leur a donné une force icroyable."
Dirigé par Éric Fottorino, cet ouvrage rassemble les contributions de Élisabeth Badinter, Nancy Huston, Jochen Gerner, Laurent Greilsamer, Josyane Savigneau et Philippe Sollers
Sages, souvent téméraires, ces douze « femmes savantes » ont pour point commun leur engagement en faveur des lettres anciennes. Héroïnes du latin et du grec, elles ont préféré aux travaux d'aiguille les travaux de plume. Dans cette galerie de portraits qui court de la Renaissance à nos jours, chacune et chacun fera la connaissance, entre autres, de Perrette Bade, d'Anne Dacier ou de Catherine Desroche, partagera le courage et l'acharnement de Juliette Ernst ou de Julie Favre, l'originalité et l'éclectisme de Marie Delcourt, la liberté de Mme du Châtelet et s'imprégnera de l'humanisme tourmenté de Marguerite Yourcenar ainsi que de l'idéale clarté de Jacqueline de Romilly. Poussées dans l'ombre, toutes ont pourtant joué un rôle vital dans le progrès et la transmission de nos humanités. Femmes de leur temps et femmes d'exception, dotées d'un esprit aussi aiguisé que passionné, elles nous racontent également en creux l'histoire de la condition féminine où il a été si peu naturel d'être reconnue pour ses qualités intellectuelles. Des femmes savantes il est agréable d'en rire, il l'est bien davantage de les rencontrer.