Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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La comtesse Alexandra, avant d'être la fiancée de Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge, a vécu. Elle a même fort bien vécu... Forte de son rang et de sa beauté, féminine, possessive et animale, goûtant avec avidité aux joies de la chair, dès son plus jeune âge. Avec une candeur frisant parfois la perversité. Ce torrent d'aventures sensuelles et impertinentes, de fantasmes brûlants et de passions débridées commence au Château. « Au moment où je collais mes yeux au trou de la serrure, le lieutenant Halder collait sa langue dans l'oreille de sa fiancée, ma cousine. Elle frissonna : je découvris par elle les mystères de l'oreille. J'entendis ensuite des mots d'une rare grossièreté sortir de sa bouche : - Salaud ! Oui, baise-moi ! Ecartelée sous le lieutenant, elle se mit à crier à chacun de ses coups. Il la fourrageait, la labourait de ce pieu puissant que j'avais deviné avant même la couleur de ses yeux. »
La Fondation Liberté Sans Frontières, issue des célèbres Médecins Sans Frontières, a engagé, sous l'égide de Rony Brauman, un combat décisif : défendre la liberté dans le tiers monde, tant son absence va de pair avec le sous-développement. Premier combat : remettre en question le tiers mondisme, cette idéologie de la mauvaise conscience, qui rend l'Occident et lui seul, responsable des maux du tiers monde. Un grand colloque s'est tenu dans ce but en 1985 avec, entre autres, P. Bruckner, G. Chaliand, C. Castoriadis, J.-P. Chrétien, J.-L. Domenach, G. Étienne, R. Girardet, J.-F. Revel, A. Sauvy, P. Thibaud, P. Uri. Ses conclusions : contestable dans ses analyses, le tiers mondisme a, trop souvent, fait l'impasse sur la démocratie et soutenu des modèles généralement totalitaires, qui sont autant d'échecs économiques. Cette remise en question radicale par les meilleurs spécialistes, a déclenché une polémique sans précédent : après le grand combat de ces dernières années contre le totalitarisme, le tiers monde devenait un terrain idéologique majeur. Voici le livre du colloque, véritable pavé dans la mare des conformismes tiers mondistes. Le débat, désormais, est ouvert.
Le débat autour de la famille connaît une particulière acuité, depuis vingt ans, au sein de notre société. Le développement du concubinage, l'accroissement des divorces, l'évolution du statut de l'enfant, nous conduisent à nous interroger sur les principes régissant la filiation, l'adoption, les relations dans le couple, ou la famille naturelle. Or, la Révolution française s'est trouvée confrontée à ces questions. Car les enfants font partie de la légende et du quotidien révolutionnaires. Du tambour Bar,a aux écoliers de 1792, ils sont omniprésents, dans les fêtes, sur les champs de bataille, dans les conflits juridiques ou politiques. Quel est le nouveau statut de l'enfance et de la famille qui s'esquisse ? Les souvenirs de l'Ancien Régime sont-ils si lointains ? Quel héritage avons-nous recueilli au long de ces deux siècles ? La célébration du Bicentenaire de la Révolution offre l'occasion aux meilleurs historiens, juristes, philosophes et sociologues, de découvrir un pan resté encore inconnu de notre histoire.
Des situations paradoxales et des caractères bizarres, marqués souvent par la folie : une atmophère irréelle, en dépit du réalisme, parfois brutal, des événements ; des passions inassouvies menant à des crimes, ou encore la frivolité comme solution de bien des embarras, tels sont les moyens employés par Ghislain de Diesbach pour peindre, en dix nouvelles, en Europe aujourd'hui disparue. Entre 1795 et 1945, le lecteur effectue, dans le temps et dans divers pays, un voyage qui commence en France, où un jeune aristocrate ouvre, en pleine Terreur, une école de mauvaises manières pour permettre à ses semblables de s'adapter au nouveau régime. L'élégance et la rigueur du style, inspiré de celui de Candide, font oublier l'amoralité des égarements du coeur et de l'esprit qui imprégnent ces nouvelles. Original, jusque dans ses parodies et ses complicités, Ghislain de Diesbach a en effet l'art de donner, par l'humour, par l'ingéniosité des formules et la perfidie du trait, un ton délicat au scabreux, une grâce au cynisme, et de se moquer avec esprit de ce qu'il aime.
La vie de Léone, son engagement dans l'armée comme PFAT, pour l'Indochine en guerre. Là-bas, dans la moiteur de l'air, elle découvre des hommes et des femmes différents, mais surtout l'amour vrai et rédempteur avec Marc qui donne un sens à sa vie.
Avril 1823 : huit ans après la déroute de Waterloo, la France royaliste, désireuse de redorer son blason, envoie une armée de 100 000 hommes pour rétablir Ferdinand VII sur le trône d'Espagne.
Au même moment, un jeune homme ambitieux, fraîchement débarqué à Paris, vient de trouver un emploi de surnuméraire au service du duc d'Orléans, et rêve de conquérir le monde. C'est Alexandre Dumas. Un soir, il est témoin de l'attaque d'une diligence transportant une belle et énigmatique jeune fille. Le cavalier qui l'escorte est blessé. Dumas lui porte secours, et découvre que cet homme est son sosie. Il se nomme Antoine Dupuy, est lieutenant des Hussards. Il est désespéré de n'avoir pu s'opposer à l'enlèvement de la jeune femme, sa fiancée.
Alors, le jeune Alexandre Dumas propose au blessé d'échanger leurs identités, et de partir à sa recherche. Devenu le lieutenant Dupuy, il va plonger dans une folle aventure, poursuivant une diligence chargée d'or, dérobée par un Trappiste sanguinaire, et un homme mystérieux aux gants rouges. Il rencontrera trois lieutenants de Hussards, braves et téméraires, découvrira l'amour et l'amitié, la guerre, la mort et le panache.
François Cérésa renoue ici avec la grande tradition du roman de cape et d'épée. « Les trois Hussards » entraînent le lecteur au coeur d'une intrigue romanesque, ponctuée de rebondissements incessants, jusqu'au dénouement, digne des meilleures intrigues d'Alexandre Dumas.
Génie dévergondé, enragé d'idées folles et d'idées fixes, d'écriture et de femmes, de fiel et de fesse, Nicolas-Edme Rétif ou Restif, dit « de la Bretonne », a beaucoup trop écrit, pour se donner le mal d'écrire dans les règles, et beaucoup trop vécu pour se donner celui de vivre en honnête homme. Desservi - de son vivant déjà - par l'extravagance de sa vie et de son oeuvre, il reste le plus illustre des méconnus de notre littérature, et le personnage le plus déconcertant d'un siècle qui n'en a pas été avare. Or, cette vie et cette oeuvre sont intimement liées. On ne comprend pas l'une sans l'autre.
Fornicateur, imprécateur et fabulateur, l'inclassable et désespérant Rétif nous a paru mériter un regard nouveau.
Plutôt que de parler de Rétif, Jacques Cellard a choisi de le laisser parler, et s'est contenté de l'accompagner d'un commentaire en contrepoint, à la fois désinvolte et savant, amusé et pénétrant, dans le ton même de ce XVIIIe siècle frivole et profond. À double texte, double plaisir, double lecture, double bonheur... C'est celui que nous vous souhaitons.
Avec des gestes presque tendres, Bertil de Malrose extirpa la tête grandeur nature de son emballage. Un visage de fille ravissant, au nez retroussé, aux longs cils battant les pommettes, avec une bouche très rouge grande ouverte. Un joli jouet réservé aux adultes... Poussant un soupir de bonheur, Bertil se prépara à recevoir l'hommage de la tête de plastique aux cheveux blonds...
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Les yeux exorbités, Isabelle étudiait un à un les loubards. Elle voulut hurler. Impossible, la main du rouquin la serrait à l'étouffer et, au moindre mouvement de résistance, les chaînes lui cisaillaient profondément la peau. Le chef de bande piqua la pointe de son poignard à l'insigne nazi dans la narine de la jeune femme terrorisée.
Le prince Suleïman Al Hassan avait promis à Boris Corentin une vraie nuit arabe. Quand Isadora apparut, il dut reconnaître que le prince savait y faire. La jeune Française était habillée d'un superbe haïk transparent. À la naissance du cou, un énorme bijou d'or et de corail maintenait les bords du tissu qui s'ouvrait en s'évasant vers le bas.
De sa cachette, Fanny Ambroso pouvait suivre l'étrange cérémonie qui se déroulait à la lumière de dizaines de bougies dans la vieille église désaffectée. La prêtresse avançait parmi les « amazones » prosternées, entonnant une incantation Quand elle se tut, une table s'éleva lentement du sol. Un homme, nu, pieds et poings liés, y était allongé. L'officiante s'approcha, tenant un objet dans sa main crispée... Fanny poussa un hurlement de terreur.
Une vague de sueur colla les paumes de Pierre Thibault à son volant. Dans l'état où l'avait r cette auto-stoppeuse, il était hors de question de continuer à rouler à 130. À côté de lui, la super rousse était totalement nue. - Vous n'avez jamais rien expérimenté en voiture sur l'autoroute ? zézaya-t-elle. C'est si bon... Pierre Thibault avait tout aboli ; sa femme, ses enfants, sa vie rangée. Il n'entendait plus que le chant de la sirène...
Les 146 kilos de graisse et de muscles du Sumotori se courbèrent au-dessus du corps frêle de Valériane. L'épouse de l'attaché commercial de l'ambassade de France à Tokyo se tourna vers le visage impassible du fameux lutteur, vénéré à l'égal d'un Bouddha de son pays. - Je vous en prie, supplia-t-elle. Vous allez me faire mal. Avec un grognement de bête, le Sumotori l'écrasa de toute sa masse...
"Muriel gisait, ligotée sur le dos, dans la clairière. Les yeux dardés vers ses bourreaux avec des appels terrorisés dans les prunelles. - La planchette, ordonna le pêcheur bulgare. - Oh non !... gémit-elle dans son bâillon. Elle avait compris : son supplice ne faisait que commencer..." La planchette bulgare est le 27e opus de la collection Brigade mondaine de Michel Brice.
Le reggae lent et sensuel qui s'enroulait autour des corps enchevêtrés, à moitié dévêtus, s'arrêta soudain. Monstrueusement boursouflée de graisse, encastrée dans un fauteuil roulant, une femme venait d'apparaître. Sa tête, minuscule, ressemblait à celle d'un oiseau au bec cruel. La veuve San Dimaro allait assouvir sa vengeance.
Les yeux hallucinés, l'homme s'était complètement déshabillé. Lentement, il baissa la tête, son crâne étrangement déformé dirigé vers le ventre de la fille. Enfin, il allait pouvoir. Tuer la fille et renaître. Devenir un autre...
L'Univers se rétracte. La Terre est condamnée. Le temps de l'Après Civilisation est venu. Celui de l'obscurantisme, de la férocité, de la violence. Pourtant, il faut bien survivre en attendant la Grande Déflagration. Parce qu'il a la vélocité du Jaguar, on le surnomme JAG car seul un véritable fauve peut subsister dans ce nouveau monde sauvage. Jag sentit une main d'acier se refermer sur son coeur. Sur des pieux, comme autant de brochettes, étaient suspendus, empalés, ou cloués, des dizaines de corps. Toute la population d'une cité lacustre qui vivait normalement au beau milieu de la roselière. Dans la même fraction de seconde, une flèche jaillie de nulle part s'enfonça dans la gorge de Saltillo, lui creva la nuque et il bascula dans l'eau. - Dispersion ! Dispersion ! hurla alors Cavendish. Le commando venait de pénétrer sur le territoire de la Compagnie des Os.
La vie, les voyages, l'oeuvre de Joseph Kessel sont étroitement liés. A travers plus de 300 photographies, cet album retrace la trajectoire d'un destin hors du commun.
L'Univers se rétracte. La Terre est condamnée. Le temps de l'Après Civilisation est venu. Celui de l'obscurantisme, de la férocité, de la violence. Pourtant, il faut bien survivre en attendant la Grande Déflagration. Parce qu'il a la vélocité du Jaguar, on le surnomme JAG car seul un véritable fauve peut subsister dans ce nouveau monde sauvage. Comment s'appelle cette ville ? - Certains la nomment Eden. Mais elle n'a rien d'un paradis. C'est une ville impitoyable. Pire que tout ce que tu as connu jusqu'ici. L'antichambre de l'enfer. Jag secoua sa chevelure : - Pourquoi tous ces hommes se bousculent-ils pour y entrer ? Les yeux de l'éclaireur perdirent de leur transparence, virèrent du bleu au gris acier : - Parce qu'Eden leur offre le plus vieux rêve de l'humanité... l'immortalité !
La comtesse Alexandra, avant d'être la fiancée de Son Altesse Sérénissime le prince Malko Linge, a vécu. Elle a même fort bien vécu... Forte de son rang et de sa beauté, féminine, possessive et animale, goûtant avec avidité aux joies de la chair, dès son plus jeune âge. Avec une candeur frisant parfois la perversité. Elle révèle enfin ses aventures sensuelles et impertinentes, ses fantasmes brûlants et ses passions débridées. « Lady Penelope s'approcha du vicomte d'Aberdeen, l'embrassa violemment dans une étreinte quasi mystique. Puis elle releva sa robe jusqu'à la taille, ce qui permit à son mari d'admirer la rondeur de ses hanches, les cuisses longues et brunes gainées de soie noire. Soudain, il se mit à trembler et il la saisit brutalement, jusqu'à la faire ployer. Ce fut à mon tour d'être jalouse. D'une jalousie entière, absolue. Et pour la première fois de ma vie, je sus qu'il me faudrait me battre pour conquérir cet homme, et que personne ne serait à mes côtés. »